Peuple grenat et amis collabos, bonsoar.

Ah qu’ils étaient beaux mes guerriers. Ils avaient à cœur d’y parvenir. Voyager en terres ennemis avec la bite flottant au vent telle une bannière de combat, pour venir farcir du Chardon cranté et empêcher Marcel Picon de faire tourner son appareil reproducteur au-dessus de nos têtes jusqu’à la fin de la saison, voire la fin de temps.

Ah qu’ils étaient fiers mes champions. Affutés comme un Métanire sous amphétamines, imprévisibles comme un Yéni sous ecstasy, improbables comme un Candeias sous Prozac. Philippe Le Berger, grenat jusqu’au fond du slip, savait mieux que quiconque à quelle point la pression du résultat à venir allait jouer sur la suite de son mandat, jusque là pas trop insatisfaisant.

Ah qu’ils étaient grands mes garçons. Surfant sur une fantasque série de trois victoires consécutives (que Maitre Gobert vous a narré avec classe par ailleurs), le Onze du Graoully était fin prêt pour venir emmerder un maximum de Rouges, Blancs et surtout sacrément Vilains Nançois. Mais par dessus tout corriger la petite tronche trisomique de Benoit Pedretti.

« Manger cerveeaau »

Sans supporters – bloqués une fois encore aux portes de l’enfer par les infâmes sac à foutre des hautes autorités – mais avec du coeur, les sbires de Bernard Sauron étaient prêts à en découdre.

Ca ressemble de plus en plus à un onze indéboulonnable, et ça commence à avoir de la gueule. Seule absence notable, celle de Thomas Dieudillon, blessé après s’être marché sur une couille en courant derrière Madame à la maison, et s’être abimé le gros orteil. A charge de David Oberkampf d’aboyer assez fort pour faire fuir les pucelles Meurthe-et-Mosellanes. Avec la ferveur de Roi Bouna (#LaSalopeDeMetz) depuis sa Canebière, le combat pouvait faire rage.

 

Le Metz Que Un Derby : AS Nancy Lorraine – Football Club de Metz

Le combat est rude en début de match, et chaque coup est rendu. La tension est palpable comme une prostate ankylosée, et il ne faut attendre que la 9ème minute pour voir les méchants de l’histoire décocher une vieille frappe de salope droit sur Oberhauser. Georges Profonde Mandjeck, comprenant qu’il doit soigner sa cote de popularité, ira sécher de l’opposant et récolter son jaune une minute plus tard.

Bekamenga, réincarnation Noire de Jésus Christ, est obligé de changer de crampons. Les salopards d’en face ont trop arrosé leur terrain synthétique. Dès lors, le déséquilibre s’accentue en faveur des locaux, qui poussent un siège viril sur le château grenat, mais le palefrenier Oberhauser tient bon. Il tient bon jusqu’à ce vil corner, 19ème minute. Bien tiré, la gonfle vient trouver le petit crâne noir de Maurice-Junior Dalé et son prénom dictateur Africain pour tromper la vigilance du portier grenat. 1-0.

Il ne manque pas grand chose pour que les Nançois doublent la mise dans les minutes qui suivent, salissant les slips de toute la Lorraine-Nord. L’artificier Biélorusse en chef Krivets montre en toute sobriété qu’il n’arrive pas à cadrer ses frappes. Je devrais lui proposer de venir à l’apéro pour jouer dégommé.

On frôle l’orgasme sur une frappe de Mandjeck, subtilement détournée par Bekamenga qui s’en va murmurer « je t’aime » à l’extérieur des filets adverses. Dans la foulée, d’un corner échouant dans les pieds de Palominal emmenant un centre improbablement correct, Benkamengoal pousse Lenglet à détourner le cuir dans ses propres filets, pour une égalisation aussi imprévue qu’exubérante. 1-1.

La FC Metz Family en pleine célébration

Cette première période montre que, en dépit d’une insipidité criarde, il y a de la place pour baiser nos voisins malhonnêtes sans aucune forme de procès. C’est sans compter sur un relâchement anal des plus retentissants à l’entame du second round. La défense, autiste et attentiste, se fait surprendre par Dalé et trouve en retrait un autre noir intitulé Lusamba, qui trompe Oberhauser d’un plat du Jérémy Pied-Sécurité. 2-1.

Les minutes défilent et les sous-vêtements se remplissent doucement de matière fécale. La seule consigne respectée est celle de matraquer de l’adversaire, et Candéias en ira lui aussi de son carton jaune. Robic, cette catin sudiste, est particulièrement remuante sur l’aile droite. Philippe Le Berger, voyant ses gladiateurs faiblir du mou, envoie notre Pokémon préféré dans l’arène pour remplacer une belle tarlouze de Krivets.

Ikaunieks entre en jeu

Le jeu se mochifie dangereusement, et les catins Nançoises s’en vont tenter d’obtenir un penalty qu’un arbitre plutôt borgne qu’aveugle ne leur accordera pas, à juste titre. A l’entame du dernier quart d’heure, Sassi tente la passe décisive pour l’adversaire et se fait transférer immédiatement au goulag. Reis demande à le rejoindre avec une nouvelle passe dégueulasse, bien sauvé par Glorieux Georges Mandjeck. Les fesses Messines font bravos, à tel point qu’Oberhauser s’emploi à sortir bien loin de sa surface pour couper une énième velléité locale.

Le temps s’égrène et tout laisse à penser que le Chardon va l’emporter et pouvoir se gausser du peuple élu jusqu’à la 26ème génération. Tout sauf Romain Métanire.

On joue la 91ème minute, les Nancéiens sont déjà en train de se frapper fort sur le cul et de se tailler des pipes, mais Reis va aller trouver Bekamenga dans la surface d’une longue ouverture. Le nouveau Michael Jackson noir décale pour Génie Ngbakoto, qui ne se méprend pas sur l’appel du latéral droit Messin, Romain Fucking  Métanire. Sans contrôle, le buffle Mosellan balance un plat du pied tout droit sur le poteau rentrant le plus beau de l’Histoire du football. 2-2, joie incommensurable dans vos soeurs.

Avec un seul tir cadré et deux buts, le braquage tout comme le scandale sont parfaits. Le commando grenat a réussi sa mission d’emmerder la voisine, et vous embrasse sur le front. Ce match nul qui revient de nulle part, c’est une victoire.

Les notes : 

David Oberhauser, 3/5 : Plutôt innocent sur les deux buts encaissés, il a tenu son match. Le palefrenier aura le droit de tringler la Princesse.

Tiago Gomes, 3/5 : Toujours un peu plus de constance pour le chignon bacalhau, mais encore un peu de faiblesse défensive.

Jean-Louis Palomino, 4/5 :  Parfait dans l’anticipation et important dans les airs, l’Argentin y va même de sa passe décisive. Tu me le signes quand ce contrat José ?

Romain Métanire, 4/5 : Même si elle est moins vive que d’habitude, vous pourrez désormais dire à votre femme qu’elle est belle comme une égalisation de Métanire à la 91ème minute.

Ferjani Sassi la famine, 2/5 : Frodon Sacquet. On pense que c’est un héros, mais c’est tous ces potes autour de lui qui font le boulot à sa place.

Glorieux Georges Mandjeck, 3/5 : S’il ne prend pas le jaune au bout de 10 minutes, il n’est pas obligé de jouer au frein à main tout le reste du match. Et il a failli le casser plusieurs fois, ce frein. Le Metz Qué Un Club a retrouvé sa caution Noir milieu défensif solidaire.

Daniel Candéias, 3/5 : Daniel s’est planté entre le Prozac et le LSD. Il a pris le second et s’est montré bien actif sans jamais toutefois être décisif. Devrait prochainement être récompensé d’un but.

Sergueï Krivets, 1/5 : Mon lobby pro-Biélorusse va bientôt tourner court. En dehors d’une frappe ratée, il a été transparent jusqu’à sa sortie. Minsk, terminus du train, tout le monde descend.

Yéni Ngbacostaud, 3/5 : Bien surveillé par les molosses adverses, il est arrivé à l’heure de jeu sans faire trop d’étincelles. Et puis le feu sur ce décalage pour Métanire. 350k€ supplémentaire à la revente cet été.

Jésus Christ-ian Bekamenga, 3/5 : Cette pression sur Lenglet pour son csc vaut un but pour moi. Bekamenga is the new Ozil.

 

Les mecs qui sont pas assez bons pour jouer tout un match :

Janis Joplin Ikaunieks, 2/5 : 60ème pour Krivets. Petit bonhomme, c’est pas Zizou. Ni Robert Pires. Ni Mirajem Pjanic. Espérons que petit bonhomme, ce soit pas non plus Marcin Zewlakov ou Sergueï Skatchenko.

Moussaka Kaboré, 2/5 : 73ème pour Candéias. Il parait qu’on a joué un quart d’heure à deux pointes. Il parait.

André Santos, non noté : 80ème pour Sassi. André qui ?

 

Dr Jerhille

1 thought on “Le derby lorrain Round 2 (2-2) : La Metz Que Un Club Academie opération Commando

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