Salut petite tulipe,

Reste polie par contre. Ça y est, le FC Metz est champion du monde de ligue d’eux, et ce, même avant les deux dernières journées. Autant dire que là, c’est top niveau. À part le Real qui paraît assez costaud en ce moment, on tape tout ce qui bouge. Peut-être à coups de 1-0 de la pire espèce, mais on les tape, ça c’est sûr. Rigobert ne se rappelle même plus ce que ça fait de perdre. La dernière fois que le FC Metz a perdu un match, on parlait encore allemand en famille ici. Ça remonte à très très loin. À vue d’œil comme ça, Rigobert tablerait sur un bon -36 avant Sylvain Marchal. À l’époque où la terre était plate. Enfin bref, on est les champions.

Contrairement à l’AS Nancy quiche Lorraine qui, et c’est désormais mathématique, ne montera pas cette année, et croupira un an de plus minimum le museau dans la gadoue. En même temps, avec Benjamin Jeannot lapin en attaque et Joël Salami en défense fallait pas espérer grand chose de mieux. Qu’ils se maintiennent facilement c’est déjà une performance non négligeable… Benjamin Moukandjo, qu’est ce que c’est que cette histoire ? On dirait un Razak Omotoyossi sans le nom de guerrier et qui n’a pas eu à manger depuis un an, ça ne rime à rien. Puis entre leur coach ancien chanteur du début de saison, et le paramilitaire FARC de la fin, c’était pas gagné non plus. Enfin bref, Nancy sent le caca.

Sinon, c’est pas le tout d’être les meilleurs du monde, encore faut-il pérenniser un peu le chantier. Et c’est là que ça se complique paraît-il. Albert Cartier, élu  »homme providentiel de l’année 2014 » par le magazine culturel Têtu, a son CDD qui finit en juin. Et juin arrive à grands pas. Bernard pas Serin, le président feu moustachu du FC Metz a déjà compris que ne pas prolonger l’entraîneur qui a donné le titre de champion du monde aux grenats, construit une équipe, rétabli la paix dans le vestiaire, et reconquis les cœurs, ne serait pas vraiment bien joué. Mais Bernard pas Serin estime par ailleurs que reconduire un CDD sur deux ans par temps qui court, ne serait pas raisonnable, et propose donc un an à Tonton Albert. Or, Tonton Albert en veut deux, ce qui se comprend, vu la qualité du travail accompli jusqu’alors. Finalement, personne n’est content, à part Joël Müller, le roi des perdants, qui sent que peut-être l’année prochaine il y a un coup à jouer pour sa petite gueule de belette malade.

Par ailleurs, quelques infos croustillantes sont arrivées aux grandes oreilles du Gobert en cette semaine de jours fériés. Le FC Metz serait sur la piste d’un joueur pour densifier la concurrence au milieu de terrain. L’heureux élu n’est autre que ceci :

Trebel

Adrien Très belle, le petit troll de la forêt. Plus roux, tu meurs. Rupture d’anévrisme directe. Pas de cadeau, on ne rigole pas avec ces choses-là. Bon, heureusement Rigobert est assez ouvert d’esprit, et le fait de recruter un joueur qui n’a pas d’âme ne changerait en rien l’amour qu’il porte au FC Metz. Cela dit, du point de vue de l’esthétique, un domaine dans lequel notre société contemporaine est en crise, il serait tout bonnement suicidaire d’associer les cheveux de Trebel avec le maillot du FC Metz. Sérieusement. Le rendu serait horrible. Depuis les tribunes on ne verrait plus qu’une vieille tâche d’hémoglobine, ça n’irait pas. C’est pourquoi, Rigobert a choisi de monter une association presque sans but lucratif, Non aux sales rouquins, dont le projet est simplement de promouvoir dans le débat public la haine de l’autre, et en particulier des gens aux cheveux orange.

Vous l’avez sans doute remarqué, la forme est un peu inhabituelle. Rigobert a choisi de tout balancer comme ça, d’un coup d’un seul. Sans réfléchir. Communsymbole d’une relance de Romain Inez. Pourquoi ce choix éditorial ? Parce que je fais ce que je veux tout simplement. La situation désormais éclaircie, permettez s’il vous plaît à Rigobert de vous parler du HAC, le dernier adversaire à venir visiter Saint Symphorien cette saison. Le Havre Athlétique Club : mouais, pas sûr que ça marche cette histoire là. Déjà rien que le nom ça sent le poisson. Récemment, les Havrais ont décidé de moderniser leur image de plus vieux club français en remodelant leur logo et leur enceinte sportive qui se voit désormais affubler d’un nom de tarlouze suprême, le Stade Océane. Et comme par hasard, le supporter du Havre le plus connu n’est autre que Laurent Ruquier, le roi des homos. C’est fou comme c’est drôle.

Le match :

-9e : Frédéric Thiriez en tribunes. Rien que pour ça le match méritait son tarif super Gala.

-7e : Les grenats sont imbattables en ce moment. Même la gravité ne peut pas lutter.

AL_510_echaudf

-4e : Nicolas Fougère retrouve sa place dans le onze de départ pour dire adieu aux supporters. Un coup tactico-dramatique de maître pour Tonton Albert.

AL_510_alignement

1e : Sakho aussi veut dire au revoir à tout le monde de belle manière et déballe une flottante des 30 mètres claquée comme il se doit par le gardien normand.

1e : Kévine Lejeune botte le corner, dévié par Edinson Cavani au premier poteau et Nicolas Fougère peut la planter du tronc : 1-0. Joie intense.

2e : C’est la folie en tribunes.

3e : Le bal des fumis est déclaré ouvert.

7e : Metz attaque dans tous les sens, Rigobert a le tournis.

9e : Métanire devient super sayian, c’est très étonnant.

11e : Marchal devient lui, tortue géniale.

16e : Génie pénètre dans l’anus de la défense havraise, s’appuie sur Bussmann qui lui remet en retrait et sans vaseline. Génie prend son temps, avant de porter l’estocade : 2-0, folie.

Metz 2 – Gravité 0
Metz 2 – Gravité 0

17e :  Nouveau fumi, coucou Frédéric Thiriez.

25e : Et dire que Rennes continue de pourrir tranquillement la ligain pendant ce temps-là.

32e : Cartier fait des feintes de changement, juste par provocation.

34e:

Face à Sakho, les défenseurs de Ligue 2 font appel à la magie noir
Face à Sakho, les défenseurs de Ligue 2 font appel à la magie noir

38e : Corner de l’amour de Stéphane Levieux, et Sakho nous dit au revoir. 3-0.

42e : Sujet : Après avoir vu ça, peut-on mourir tranquille ? Vous avez deux heures.

Mi-temps. L’occasion rêvée pour le FC Metz de transférer toute l’incompétence de ces dernières années sur le choix de chanteuse pour animer l’entracte :

Rigobert est fier de vous présenter la vieille pute néerlandaise déguisée en N'Gbakoto qui a tenté de gâcher la fête.
Rigobert est fier de vous présenter la vieille pute néerlandaise déguisée en N’Gbakoto qui a tenté de gâcher la fête.

46e : Coucou Frédéric Thiriez

52e : Cette fois, c’est les vacances. Les grenats sont même revenus sur la pelouse en tong. Le Havre ne peut rien faire.

64e : Sortie sous les vivats de la plante verte qui tremble d’émotion. Un saule-pleureur ce Nicolas Fauvergue.

67e : Coucou Frédéric Thiriez.

71e : Le match n’est plus digne d’intérêt. Le seul truc qui compte désormais, c’est de casser des sièges.

72e : Rigobert plaisante. Il ne détériore le matériel que lorsque Romain Inez est sur le terrain.

76e : Entrée de Romain Inez.

85e : Coucou Frédéric Thiriez.

90e – Fin du match : Que la fête commence !

90+5 : Les joueurs essaient de communier avec leur public, malgré les tentatives du speaker de tout gâcher.

90+7 :

Le trophée de champion de France de Ligue 2 est magnifique cette année
Le trophée de champion de France de Ligue 2 est magnifique cette année

90+9 : Choplin, ivre mort, tend le micro à Guido Milan qui s’exprime pour la première fois en public : « Hodor ». Oui, pourquoi pas.

Ah ben en fait Trebel a déjà signé apparemment
Ah ben en fait Trebel a déjà signé apparemment

90+12 : Le speaker aussi y’a moyen de le prêter à Seraing l’année prochaine ?

90+13 : Ou sinon on peut régler le problème à l’Angolaise : lui arracher la langue. Mayoro N’Doye peut s’y coller si il faut.

90+18e : Coucou Frédéric Thiriez.

90+20 : Choplin tente de monter au volant de la camionnette chargée d’amener le feu d’artifice pour aller directement aux Loges.

90+21e : Kashi l’en empêche d’un tacle rageur.

90+24 : Première personnalité venue se faire mousser à être appeler sur le podium, Madame Aurélie Filippetti ! Bronca monstrueuse.

AL_510_trophe

90+26 : Même Frédéric Thiriez ne parvient pas à faire mieux malgré son joli score de 250 décibels.

AL_510_trehjee

90+32 : Marchal dit bonsoir à tout le monde et file se coucher.

90+40 : En dehors de quelques petits élans spontanés, la fête entièrement orchestrée par le club est une succession de mauvais choix : concert de la femme de Clarence Seedorf sous LSD, tour d’honneur avec une reprise de We are the champions, soit une apothéose dans l’histoire du kitsch, et pour finir, un un feu d’artifice. Tsoin tsoin tsoin tsoin tsoin.

90+42 : Alors qu’il suffisait de balancer deux juifs dans l’arène. La foule se serait chargée du reste.

Les notes :

Johann Carrashow, 5/5 : Un Alphonse Areola dans chaque main.

Romain Métanire, 5/5 : Taille patron l’albatros noir du FC Metz aka « le meilleur défenseur droit de Ligue d’eux », et du sûrement du monde.

Gaëtank Bussmann, 5/5 : C’est plus un bus, c’est putain de char d’assaut : Bussmann².

Sylvain Marchal, 5/5 : Même Marchal a tout pété ! Preuve que le FC Metz était sur une autre planète, ou que Le Havre a le niveau fond de District letton.

Jérémy Choplin comme un âne, 5/5 : Le meilleur défenseur central de ligue d’eux cette saison c’était lui. Point final.

Ahmed Kashi, 5/5 : Une ovation à la hauteur d’une saison de fou dangereux. Chauve retrouvé, Kashi a cassé les couilles à tout ce qui n’avait pas un maillot grenat, avec le zèle d’un psychopathe hyperactif. Respect et robustesse.

Romain Rocchi Balboa, 5/5 : Le maillon décisif qui fait tenir l’ensemble du système a une gueule de boxeur et les couilles qui vont avec. Rocchi à la coupe du monde !

Stéphane Lejeune, 5/5 : Nouvelle passe dé en forme de petit pain au chocolat, subtile cerise sur le gâteau d’un match déjà plein aux as.

Génie N’Golaço, 5/5 : 14 buts et une fin de saison à hauteur de son talent, immense. Level Génius.

Nicolas Fougère, 5/5 : Une ovation d’empereur romain pour le dernier match à Sinsinf’ de la plante verte qui a délivré une prestation XXL, supplément émotion. Sorti par la très grande porte.

Diafra Sakho, 5/5 : Grand match pour un Sakho retrouvé qui ne loupe pas ses adieux. Le FC Metz s’était trouvé un grattatakan digne de lui et digne tout court (prend ça Mathieu Duhamel Bent). Puisse désormais Diafra trouver un club à la hauteur de son mérite.

– – –

Eduardo, non noté : La liste est tombée, Eduardo n’ira pas au Brésil. Stuppeure à Rio où les gens se suicident par centaines.

Mayorototo N’Doye, non noté : Question de quota.

Romain Inez, non noté : Albert Cartier complète la quenelle à Thiriez en faisant entrer un engin pyrotechnique directement sur la pelouse.

La fausse chanteuse néerlandaise, 0/5 : Peine de mort. Même pas la peine de négocier. Rigobert a envie que tu crèves, tu n’imagines pas à quel point.

Ce bon vieux Speaker, 0/5 : Niais, mièvre, coulant, casse-couilles, kitsch et ridicule. Tous les attributs de la pire des femmes réunis en un seul homme.

Albert Cartier, 5/5 : Tonton Albert, l’architecte. Mes hommages.

Rigobert Pires.

1 thought on “METZ-LE HAVRE (3-0) : LA METZ QUE UN CLUB ACADEMIE CHAMPIONNE DU MONDE

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.