Adieu l’ami ! Tu vas ? Moi, pas tant mal, je suis de retour frais et dispo après une trêve à rallonge entamée après une défaite contre Metz qui m’avait laissé en PLS pendant de longues semaines. Mais à l’aube de se déplacer à Dijon, on reste depuis sur une série correcte avec 10 points pris sur 15 possibles et à la clé un rapproché intéressant au classement.

C’est plutôt bienvenu, parce qu’en face c’est notre bête noire officielle : on n’a tout simplement jamais pris de point contre les Bourguignons. On a toujours fait comme si on s’en foutait, puisque de toute façon nous étions toujours les meilleurs dans le seul duel qui compte, celui des fondues, mais quand même ça fait tâche.

N’empêche que je reste défaitiste, surtout que l’on a quelques absents de marque : le blessure de Tejeda pendant les matchs internationaux confirme le statut de grand club de l’eTG, Campanharo est suspendu, et N’Sikulu s’est reblessé. Burno est disponible par contre, putain de karma. Du coup la compo n’est pas difficile à annoncer.

Les gaillards :

Leroy est indétrônable, genre tu le mets dans Game of Throne la série dure un épisode vu qu’il met tout le monde d’accord.

Devant lui, c’est du lourd, du musclé, du velu : à part le jeune Soares, on souhaite bon courage aux attaquants adverses pour aller bouger Appingandoye, Angoula et Betao.

Au milieu, on compose avec l’absence de deux titulaires et on retrouve Sorlin en sentinelle et Blati et Hoggas en relayeurs, ce qui reste pas dégueu.

Pour planter, on a d’un côté l’expérience de Barbosa et de l’autre la jeunesse de Centonze, avec Keita en pointe. On joue à 11, on a nos chances.

Le match :

Quand je pense qu’il s’en trouve pour se foutre de la gueule du Parc des Sports d’Annecy, les gens n’ont pas vu le « stade » de Dijon. Dans une ambiance champêtre, pour ne pas dire bouseuse (PLF sort de ce corps), on va subir durant la première partie du match. Pas vraiment d’occasions franches de leur part, mais leur 4-4-2 nous étouffe au milieu et nos relayeurs n’arrivent pas à trouver de décalage, ne franchissant pas les lignes balle au pied et foirant toute passe à plus de 5 mètres, ce qui revient à dire toutes leurs passes puisque nos avants ne se rendent pas suffisamment disponibles. Et si notre défense est dure sur l’homme (oh oui…), elle est un peu lente dans son dos (oh non…).

Bref, on subit tranquille quand une rafale de vent fait tomber un Dijonnais dans notre surface. Magnanime, M. Lannoix siffle péno que transforme comme une salope Sammaritano, ce sous-Valbuena (c’est dire la taille du bonhomme). Haine. Fange.

S’ils ne se réveillent pas vraiment, nos gars ne s’affolent pas non plus et Soares, aux avants-postes, trouve Barbosa dans la surface. Après un crochet qui aurait provoqué un lumbago à toute personne de 39 ans, ce dernier provoque un péno assez léger, mais qui a au moins le mérite d’être litigieux là où celui de Dijon était uniquement inexistant. Keita ne rate ni la sanction ni le chambrage des supporters adverses. Joie. Fange encore. Mi-temps aussi.

On attaque la deuxième mi-temps comme moi ma deuxième part de tartiflette, avec plus d’appétit. On passe un peu plus sur les ailes, et c’est sur une percée solitaire sur laquelle il fait cocu Marié que Barbosa va mettre une lourde qui ne fera pas tâche dans la rétrospective qu’on lui passera pour sa retraite en 2036.

Orgasme. Fange toujours.

Le break fait, la confiance nous pousse et Centonze est tout prêt d’imiter son mentor. Plein axe, il crochète est envoi un missile sol-air qui touche la barre au-dessus de la lucarne gauche de Reynet qui se fait charrier.

Prémonitoire, puisque dans les minutes qui suivent, on profite d’un coup-franc assez excentré que le jeune Hoggas, bien meilleur en seconde période, va loger côté opposé. Reynet se troue, Burno, entré entre-temps accompagne le ballon dans le but, ça fait 1-3.

A partir de là, on va reculer et subir, mais notre défense va tenir bon; et quand elle lâchera c’est Leroy qui tiendra bon; et quand il lâchera c’est l’intervention divine qui prendra le relais, comme sur cet incroyable manqué de Saïd qui, seul à 2m50 du but, va foutre la gonfle au-dessus.

1-3, score final et fin de la malédiction bourguignonne.

Le classement :

5e à 3 points de la 2e place, y’a pas à chier on est bien revenu. Je m’enflamme pas pour autant, on vient d’enchaîner 3 victoires et l’année dernière ça annonçait une série de 3 défaites à venir. Prochain match contre Créteil qui n’a qu’un point de moins mais reste sur 2 défaites. A nous de faire le taf.

Les notes :

Leroy : 3/5 : A part une sortie aérienne hasardeuse, il a assuré le taf.

Soares : 2/5 : Parfois un peu dépassé et brouillon, il joue bien le coup sur l’action du péno de Barbosa.

Appingandoye : 3/5 : Il a assuré l’essentiel, et je ne lui en veut pas pour le péno. Devenu un titulaire indiscutable.

Angoula : 4/5 : 4e match, 4e victoire : il est là notre porte-bonheur.

Betao : 3/5 : Il a subit contre Sammaritano, mais il compense son manque de vitesse par son physique. Passé à gauche après la sortie de Soares où c’était plus calme.

Sorlin : 2/5 : Il a eu du mal à organiser le jeu en première période et a été souvent dépassé, mais il a été plus à l’aise en seconde.

Blati : 2/5 : D’habitude, sa technique balle au pied lui permet de s’ouvrir des espaces, il n’a pas réussi à le faire sur ce match.

Hoggas : 3/5 : Transparent en première période, il s’est bien repris après la pause, surtout quand l’équipe est passée en 4-2-3-1 et qu’il a récupéré son poste fétiche de n°10.

Barbosa : 5/5 :

Centonze : 3/5 : Il a eu un peu de mal en ailier droit, mais après les chaises musicales qui l’ont fait redescendre en latéral droit, il a eu plus de champ pour cavaler. Sa frappe sur la barre méritait beaucoup mieux.

Keïta : 3/5 : Encore un duel raté avec le gardien, encore des dribbles en trop, mais encore beaucoup d’activité et il ne rate pas le pénalty de l’égalisation. 3e but en 3 matchs.

Les remplaçants :

N’Dao (Soares, 55e) : Premier match pour notre recrue tardive, l’occasion de le découvrir. Un grand black au milieu de terrain, un monsieur Willy S. m’a dit qu’il ne devait pas être au point tactiquement. Parmi la #TeamETG, on le voit comme le successeur de Rabiu.

Bruno (Blati, 57e) : Rien de mal. Rien de bien.

Ngakoutou (Barbosa, 70e) : Retour sur les terrains pour ce jeune qui apporte de la vitesse. Une solution offensive de plus.

Voilà, on se revoit un de ces quatre, et en attendant, une grosse bise anale pour l’anniversaire de mon alcoolyte Pascal Diot-Maid.

Tu peux venir discuter compo ou tactique avec ton serviteur, pour plus d’info sur les Croix de Savoie tu peux passer chez etgblog.com et pour l’avant et l’après-match, c’est chez couleurcroix.com

Arvi l’ami.


Franck Ripoux.

2 thoughts on “Dijon – eTG (1-3) : la Croix de Savoie académie tue un chat noir.

  1. Mais ce match, tu l’as si bien écrit que j’avais l’impression d’être au stade. Quelle fange, quelle victoire ! Labise anale pareil mon crozet.

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