FRANCE – FINLANDE (0-2) : L’ACADÉMIE FRANÇAISE CRIE AU SCANDINAVE

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La Finlande n’est pas en Scandinavie et alors ?

Qu’est-ce qu’il y a ? Ils sont pas contents ? Encore une trêve internationale ? Pourquoi les Bleus vous privent-ils de Reims – Dijon et d’Angers – Lorient ? Mais pour coller au calendrier parbleu ! Comme le disait l’apôtre Jean-Eudes : « Ne blâme pas les Bleus : blâme le grand chauve à la tête de la FIFA ».

Ah ça, on va pas se mentir : deux matchs en septembre, trois matchs en octobre et trois autres en novembre, ça fait beaucoup de Bleus. Normalement, l’Equipe de France, c’est 7-8 matchs par an, hors compétitions officielles, disséminés de-ci de-là. Loin d’être traditionnellement plébiscitées, les trêves internationales sont le plus souvent honnies des supporters qui, ici, ont peur que leur joueur fétiche se blesse, là, sont en manque dès que leur club ne joue pas un match par semaine.

Mais cette énième trêve réussit là où les précédentes ont échoué : même le naïf (bonjour) qui d’habitude se complait (essaye de) sous un plaid en arborant un sourire béat devant des maillots à deux étoiles là où ses yeux en ont des milliers, même lui, donc, échangerait bien ces deux semaines de football international contre deux semaines de rien.

La liste de DD :

Mordez-moi les couilles directement, ça sera plus simple. A croire qu’en appelant de nouveau Léo Dubois et Moussa Sissoko, Deschamps me regarde droit dans les yeux et d’un air goguenard me lance : « Tu n’y échapperas pas. Jamais. ».

La compo :

4-4-2 à plat, des joueurs cramés ou hors de forme car ne jouant pas et un couloir droit Dubois-Sissoko. C’est quoi comme marque les pilules qu’elle s’enfile dans The Queen’s Gambit ? Vous m’en mettrez une remorque.

Le derrière :  Encore plus d’habitude, vaut mieux pencher à gauche.

Le milieu : Autant que d’habitude, le centre penche à droite.

Le devant : Porthos et Aramis.

Le match :

Arrivé un petit peu en retard pour le match pour cause d’apéro-quiz version Côtes du Rhône, votre rédacteur est en réalité arrivé à point nommé, c’est-à-dire, d’une part, juste après les deux seules vraies occasions des Bleus par l’intermédiaire de Thuram (une tête sur la barre et une reprise de volée ratée alors qu’il était seul) et, d’autre part, juste avant que les Finlandais n’en plantent deux coup sur coup.

D’abord, Sissoko perd le ballon plein axe. Le dénommé Forss le récupère et court plus vite que Lenglet, encouragé par ses coéquipiers : « cours, Forss, cours ! ». Arrivé devant Mandanda, il le fusille (0-1, 28e). Ensuite, c’est encore mieux puisque Pogba et Nzonzi, complètement à la ramasse, laissent tout seul aux 20 mètres le dénommé Valakari qui se fait plaisir avec un ballon en pleine lucarne (0-2, 31e), sans même avoir besoin de déclencher son attaque spéciale consistant à prendre le cuir dans sa surface et parcourir tout le terrain pour envoyer une lourde, également appelée « la chevauchée de Valakari ».

72% de possession, 24 tirs et 30 centres plus tard (chiffres réels), la France, toujours incapable de créer quoi que ce soit face à un bloc regroupé, repart avec une défaite dans la musette, la première depuis 12 matchs et juin 2019. Heureusement, on n’a pas tout perdu :

Le débrief :

« Non, moi je crois qu’il faut que vous arrêtiez de jouer au foot… Ça vous fatigue, déjà. Pis pour les autres, vous vous rendez pas compte de ce que c’est. Moi, quand vous faites ça, ça me fout une angoisse… Je pourrais vous tuer je crois. De chagrin hein. Je vous jure, c’est pas bien. Il faut plus que vous jouiez au foot. »

Un match piteux qui, ô espoir naïf d’une âme faible, pourrait enfin renvoyer chez eux tout ceux qui ne servent à rien et qu’on se coltine depuis des mois et des années.

Les notes :

Mandanda (2/5) :

Humiliation après humiliation à l’OM, Steve pensait se reposer dans un match en bois. Manque de pot : même chez les Bleus, il se fait mettre à l’amende et se prend de la frappe de 25 mètres en lucarne. Double la dose de Xanax et regarde Die Hard 1 mon vieux, y’a que ça de vrai.

Digne (1/5) :

Pas le plus mauvais.

Lenglet (1/5) :

Pas le meilleur. Remplacé par Raphaël Varane (80e, non noté), car il est essentiel de changer sa charnière centrale quand on est menés de deux buts à dix minutes de la fin.

Zouma (Lampard/5) :

Donc zéro.

Dubois (0/5) :

Hors de ma vue, pour toujours. Une médiocrité qui ne va qu’à l’Olympique Lyonnais. Remplacé par Ruben Aguilar (71e, non noté).

Nzonzi (0/5)

Steven réussit l’exploit d’être régulièrement titulaire avec l’équipe A tout en étant titulaire avec l’équipe B et l’équipe C. Second exploit : il est à chier dans les trois équipes.

Marcus Thuram (2/5) :

Pour sa première, « le fils de » a gagné le droit que je cite son prénom. Il n’a toutefois pas gagné le droit de revenir en Equipe de France (c’est la colère qui parle car honnêtement on a déjà vu pire).

Pogba (0/5) :

Pourquoi vouloir bien jouer alors que tout le monde est nul ? Je le comprends. Presque. Remplacé par Ngolo Kanté (57e, non noté).

Sissoko (0/5) :

Ben Yedder (0/5) :

Aramis s’est mis en mode auto. Dommage, un cerveau eut été utile. Remplacé par Antoine Griezmann (57e, non noté).

Giroud (1/5) :

Porthos a fait chavirer les femmes, comme à son habitude. Dommage, on lui demandait juste de jouer au football. Remplacé par Anthony Martial (57e, non noté).

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5 thoughts on “FRANCE – FINLANDE (0-2) : L’ACADÉMIE FRANÇAISE CRIE AU SCANDINAVE

  1. Digne a été plutôt bon, je trouve. Ce n’est pas de sa faute s’il n’y avait personne à la tombée de ses 438 centres.

  2. Je n’ai pas vu ce match, cette branlée, cette humiliation.
    Merci pour ce que vous faites Didier.

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