La défense rangée de l’Iran dérange.

 

Salam les louveteaux,

Aujourd’hui, je suis tristesse. C’est la mélancolie d’une défaite aussi difficile à avaler que le chibre de Luke Seafer qui m’inspire.

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Mélancolie, tristesse, mais aussi courage et espoir. L’Iran va revenir tel un cowboy de western déterminé à se venger de l’affront. Car après un premier point acquis pour se rassurer, défense solide et blocage impeccable des ailes, Queiroz a tenté une approche aux joueurs plus techniques et intéressants qui a bien fonctionné. Shojaei est titulaire à la place d’Heydari, retour au 4231/451 qui donne plus de perspectives d’avenir à Dejagah et Hajsafi. Tout va comme prévu. L’Iran est solide, comme contre le Nigéria, mais l’Iran est aussi dangereux sur quelques contre-attaques bien menées et fait manger le bouillon aux Argentins à l’heure de jeu. Avec un soupçon de chance ou une meilleure endurance, l’Argentine devait craquer. Finalement, le petit con marque à la fin et les célestes du sud de la France se qualifient pour les 8e.

L’Iran doit attendre. Il ne reste qu’à taper la Bosnie et espérer que les Nigérians n’aient pas trop d’otages argentins entre leurs mains.

 

Les faits chauds du match :

18′ L’arbitre récupère le ballon dans les pieds de Dejagah et le rend à l’Argentine, qui repart à l’attaque.
22′ Aguero tente une frappe enroulée. Haghighi n’est pas enroué.
Mi-temps. Sérénité. Calme plat. Le 0-0 est en bonne place.
52′ Romero sauve les siens, malgré Ghoochannejhad.
54′ L’arbitre sauve les siens, malgré Zabaleta.
66′ Romero sauve les siens, malgré Dejagah.
86′ Zabaleta et Romero sauvent les leurres.
91′ Ghoochannejhad trompe les siens. Messi tire la couverture à lui. C’est un complot.

FichesWiki
Le coach argentin essaye encore de comprendre les articles Wikipedia qu’il a imprimé avant le match

 

Le film du match :

Le Miroir. Une petite fille est perdue au milieu de la cohue iranienne. Elle cherche à tout prix à retrouver sa maison. Bien qu’elle possède le charisme d’une mouche androgyne, la caméra ne s’attarde que sur elle et les multiples ralentis la rendent plus agaçante qu’elle ne pourrait l’être avec sa simple voix ou sa présence habituelle. Puis vient le happy end : avec un petit coup de pouce, elle retourne chez elle, heureuse. Moralité : méfiez-vous des petits.
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Les notes des joueurs :

Haghighi (4/5) : la vache, quel mâche.

Montazeri (3/5) : deux-trois ballons balancés au second poteau qui auraient pu faire mouche. Bel étalon bien monté. Di Maria lui a fait des misères, mais à qui n’en ferait-il pas ?

Pooladi (2/5) : moins actif, moins bon, mais jamais dépassé. Une cible manquée par les ailiers argentins.

Hosseini/Sadeghi (4/5) : Higuaín ? Agüero ? Du flan. Trop facile pour eux.

Teymourian (2/5) : durcis-toi si tu veux que ton look soit crédible.

Nekounam (2/5) : des pertes blanches en début de match, une demi-molle et un jaune.

Hajsafi (2/5) : le moins de devant, trop de longues balles mal ajustées.

Dejagah (4/5) : « En général, il n’y a rien d’intéressant à voir. Des dos courbés vers du gazon, des hommes qui tomatent ou oignonnent. » Et puis il y a Ashkan.

Shojaei (3/5) : compendieux dans ses transmissions, ce qui était aussi inopportun en première mi-temps qu’opportuniste en seconde. Tout à la fois conservateur et révolutionnaire, ce qui n’est pas si contradictoire ici.

Ghoochannejhad (5 inversé/5) : premier but de la compétition dans le mauvais sens. De quoi gâcher une belle prestation.

Les remplaçants ont remplacé.

 

Lovez-vous bien les salaces.

Johnny Ali Daei.

 

1 thought on “Argentine-Iran (1-0) : la Persépolis Académie livre ses notes

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