ASM / FC Visiteurs (3-2) – La Porte de Saint-Cloud Académie ne sait plus ce qu’elle fout là

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Mais c’est pas une raison pour ne plus se laver les joues.

Si c’est pas malheureux tout de même l’époque qu’on vit. Tout est sens dessus dessous, on arrive plus à distinguer le grain de l’ivraie (notez que je n’ai rien contre l’ivraie, je juge pas, si elle a envie de se la coller grand bien lui fasse, je suis pas son parent non genré). Y a ceux qui veulent flouter la police pendant qu’elle fait sa sale besogne, ceux qui veulent dissoudre les associations anti-islamophobie à chaque nouvel attentat, ceux qui veulent mettre des gamin.e.s de 10 ans en garde à vue pour apologie du terrorisme, ceux qui veulent plus qu’on mette des rayons hallal dans les supermarchés, ceux qui veulent continuer à pouvoir profiter de leur position d’élu de la République pour échanger des logements sociaux contre des faveurs sex… Ah mais attendez, en fait c’est la même personne, tout ça, non ? D’accord, au temps pour moi. Bon, oubliez ce que j’ai dit, en fait tout est très clair.


LA RENCONTRE


Oui non mais du coup ça d’accord, mais là où je voulais en venir c’est que moi je sais plus où j’en suis, malgré tout. Et où en est le foute, quoi. Ça sert à quoi, le foute, en ce moment ? Ça sert à quoi Paris-Saint-Germain-en-Laye ? Ça sert à quoi Némarre ? Ça sert à quoi la crise de novembre ? Ça sert à quoi Horsjeu.net (même si c’est on est d’accord que c’est quand même un mâtin de site) ? Je sers à quoi, moi ?

Et quand je dis moi, je veux parler de ce grotesque avatar coco-étoilerougeo-abitbolo-lubrico-trotskard au travers duquel je vous parle comme un ventriloquiste avec sa mascotte, aussi exubérante et extravertie que lui-même est mutique et ennuyeux (je vous laisse deviner par où j’introduis ma main pour faire parler Georges, on est pas sur Horsjeu.net pour rien).

Ah bah d’accord, n’hésitez pas à me couper la parole, surtout. Non mais merci, je vois bien qu’on en a rien à secouer du ressenti des gens, faut produire, produire, produire jusqu’à s’en faire éclater le cerveau, j’ai saisi l’idée. On ne saurait pas se permettre de s’arrêter deux minutes pour réfléchir ou juste prendre le temps de ne rien faire, non, il faut rester productif à tout prix, même (surtout) dans cette période qui ne nous offre de toute façon plus d’autre option.

Non mais j’ai compris, j’ai compris, c’est pas la peine de me pousser avec votre bout de bois pointu, là. J’ai compris qu’il fallait parler du mâche, je suis pas sourd, hein. Merde, essayez d’être un peu plus subtil dans votre exploitation capitaliste, non ? Un babyfoot et des afterworks, ça vous ferait chier de m’en proposer ? Oui, ben les mesures sanitaires c’est seulement quand ça vous arrange, hein. Quand faut venir bosser dans votre vieille cave humide y a plus de protocole de mes fesses qui tienne… Oui, pardon, votre open space, pas besoin de frapper, j’ai compris.

Purée c’est quel format les images déjà ?

Bref, le mâche. Et ben on peut pas dire qu’y ait eu grande productivité côté parisiano-saint-germanois, hein. Toutes les trois minutes, une transversale pétée de Danny pour Pablo à gauche, et puis c’est à peu près tout. Sérieux c’était quoi le truc avec ce move tout pourri, là, y avait un quota à respecter, c’est ça ?

Bon, heureusement, pour produire du jeu, y avait des adversaires. Les Monétrucs, là, on les croise souvent, et c’est souvent pour notre tronche quand on joue chez eux. Ben ce soir-là on a senti qu’ils étaient pas venus pour rien (même si bon, comme c’était chez eux le mâche c’était pas un gros déplacement, faut pas déconner non plus) : ils nous ont fait le siège de la surface presque toute la partie dites donc. Sans énormément de succès en première période, il faut bien le dire.

D’ailleurs ça leur est bien revenu en pleine tronche leurs ambitions de faire le jeu, parce que si y a bien une chose pour laquelle PSGEL est fortiche, c’est pour contre-attaquer. Peu avant la demi-heure, hop hop, Moïse intercepte une passe aux 30 mètres de la cage de Kélore (on a vu mieux comme gegenpressing, hein Thomas ?), l’Angelot joue le une-deux avec Danny pour ensuite lancer Kyky en profondeur (pléonasme), ce qui devait arriver arrive, je vous fais pas le détail, ça fait 1-0.

Dix minutes et quelques contres plus tard, c’est cette fois au petit nouveau Rafignagna de jouer le une-deux avec l’Ange aux grandes oreilles pour s’infiltrer à droite de la surface adverse. Brésilien n°465 est fauché par un défenseur alors qu’il allait centrer en retrait, ça fait logiquement pénalty, que le K frappe en force pour le doublé, 2-0.

A partir de là, on se dit que ça va dérouler pour PSGEL, surtout que dans les dix dernières minutes, Moïse puis Kyky voient leurs buts en contre refusés pour positions de hors-jeu, tandis que le premier nommé voit sa frappe de la tête toucher la barre adverse. Mais bon, deux buts d’avance pour PSGEL à la pause, c’est plutôt tranquille, non ? Et puis, au pire, RAF, on s’en remet aux contres de Kyky ou alors on fait rentrer Némarre parce qu’il est trop fort. C’est du tout cuit, izipizi. Sauf que, pendant ce temps, dans le vestiaire adverse…

« On a pris deux buts, moi je vous dis : c’est formidable ! »

La tactique adverse est simple : on passe en 3-5-2, on écarte, et on leur rentre dans le chou à ces merdeux. Et vas-y que je te joue entre les lignes, et vas-y que ça combine à gauche, à droite… Cinq minutes après le retour des citrons, première alerte sur corner, Navasse repousse l’échéance. Mais deux minutes plus tard, un bête une-deux côté droit prend notre ligne Maginot de la lose totalement à revers, un petit centre-en-retrait-l’arme-du-football-moderne et hop, le Boche d’en face qui réduit la marque à bout portant, 2-1.

Forcément, côté PSGEL, on est déstabilisé : qu’est-ce que vous voulez répondre à ça, hein ? Qu’est-ce que vous voulez faire quand l’équipe d’en face commence à jouer simple, vite et bien, hein ? Non mais je vous le demande. Heureusement, Thomas a la solution, et ce n’est pas un précipité bleu dans un tube à essais, non, c’est Némarre, et c’est à l’heure de jeu.

Faire entrer un joueur, c’est bien. Le faire entrer en sachant ce qu’on veut en faire, c’est mieux. La preuve, pas avec Némarre qui s’enferme dans son rôle habituel du sauveur solitaire et impuissant, à pleurer. La preuve, avec le coach yougo adverse qui a eu la bonne idée de faire entrer à la pause un vieil Espingouin un peu décati mais toujours bel homme pour foutre le boxon entre les lignes. Et bingo : attaque placée à gauche, renversement pour le splendide appel de Cesc le vieux beau dans le dos de Courzava. Le vieillard a juste le temps, avant de se prendre un Navasse à pleine vitesse, de la glisser au Boche qui conclue à bout portant, un doublé partout, 2-2.

Bon, on se dit que c’est pas encore la mort, que tout est encore possible, qu’il reste du temps pour reprendre l’avantage, etc. Le problème c’est que c’est l’adversaire qui a cette très bonne idée, et pas PSGEL. Dix minutes avant la fin, revoilà l’attaquant boche qui vient presser comme un mort de chien notre cher Abdiallo à gauche de la surface, lequel est si bien bolossé qu’il en perd la balle et provoque un péno en tentant de se racheter. L’expulsion en plus, c’est la VAR, c’est cadeau, mange ça, ça te fera les pieds. Le barbudo espingouin se charge de transformer la pénalité, 3-2. Rien à dire, c’est bien joué.


LE SOVIET EN TÉLÉTRAVAIL


Kélore Navasse (3/5) : Le cercle de parole parrainé par Steve Mandanda pour les gardiens victimes d’abandon de leurs défenses va bientôt accueillir un nouveau membre.

Colinou Gabda (chouchou/5) : Je peux rien lui reprocher, il est vraiment trop chou. J’arrive pas à être objectif.

Abdiallo (1/5) : C’est désespérant de voir à quel point l’échec lui colle à la peau.

Kimpembad (1+/5) : Bon quand on gagne, mauvais quand on perd. En bon capitaine, Prunelle accomplit son rôle de baromètre avec beaucoup d’application. Sa Thiagosilvisation est en bonne voie.

Levain Curcuma (1/5) : Layvin, c’est comme la CSI 93 : on répète qu’on va s’en débarrasser mais on finit toujours par le recycler.

(Remplacé à la 68e par Michel BACqueux, pour rester dans le thème)

Chaque pétain de fois.

Danny (1/5) : À part répéter inlassablement la même transversale et se faire chiper la balle au pressing, on peut me rappeler pourquoi il est là, lui ?

(Remplacé à la 69e par Léo Paredesse, sans relief aucun)

Rafignarg (2/5) : Il aura au moins eu le mérite d’essayer, dirons-nous.

(Remplacé à la 85e par Alex Florenzizi, et on se demande bien pourquoi)

Ange de Marie (2+/5) : Il est impliqué sur les deux buts de son équipe, certes, et de fort belle manière. Mais faudrait voir tout de même à essayer de jouer plus d’une demi-heure par mâche.

(Remplacé à la 60e par Némarre, accélérateur de tournage en rond)

Blapo Rabasia (1+/5) : Quelques beaux mouvements collectifs à gauche, et on sait que c’est rare en ces temps de fascimse ambiant. Mais on va pas se mentir, ça cassait pas des briques non plus, Pablito.

Le K (2/5) : Il a sorti sa spéciale et il a marqué un péno. La base pour le K. Mais si c’était suffisant pour nous rassasier, ça se saurait.

(Remplacé à la 69e par Kayzer Ruiz, péroxydé et inutile comme tout le monde, pas de jaloux)

Moïse Gentil (2/5) : Ça va, lui je l’aime bien.

La bise à Gérald, boys will be boys,

Et n’oubliez pas les deux boutons ci-dessous,

Cordianalement,

Georges Trottais (enfin il paraît)

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