Autriche-Islande (1-2) : L’Anschluss Akademie livre son diagnostic
Pénis => Maman => Autriche dehors. CQFD.

Installez-vous très cher, nous allons parler de vos progrès. Un cigare ?
Des progrès, justement, la sélection autrichienne en a montrés dans ce dernier match contre l’Islande. D’accord, une mi-temps de bon niveau en trois matchs, c’est un peu léger pour espérer se qualifier, mais c’est déjà un pas accompli. Imaginons une maman dont le bébé n’est pas propre, malgré tous ses efforts. Quand il enlève pour la première fois sa couche, toute bonne mère se doit de l’applaudir, quand bien même cela se traduirait par un gros pâté sur le tapis du salon. Et bien l’Autriche, c’est cela, un gros bébé de huit ans qui apprend à faire caca sans sa couche. Félicitations.
L’Islande => vikings, fourrures, barbes, casques à cornes => poil, terreur et cocufiage => Sainte-Trinité de la paternité défaillante. Face au monde civilisé et à l’éducation paternelle, l’Islande incarne le refoulé primitif, l’instinct rustre et bestial : alors que statistiquement, la plupart d’entre nous ont été conçus au cours d’un missionnaire expédié par un homoncule en costume-cravate et caleçon flasque, il est toujours meilleur pour l’égo de figurer notre mère violée par un rustre au hasard d’un pillage. La sympathie qu’inspire l’équipe d’Islande, ce que d’aucuns qualifient de « hype » islandaise n’est en réalité qu’une façon de tuer le père réel au profit d’un père fantasmé, particulièrement lorsque le commentateur islandais imite en outre les cris de votre mère labourée par un barbare en rut. Fermez les yeux, imaginez, vous y êtes :
Le commentateur islandais sur le but victorieux de l'#ISL
pic.twitter.com/9cXVlziHXD— LaBeautéDuFootball (@LBDFootball) June 22, 2016
L’Islande attaque d’entrée avec un très beau tir sur la barre. Dans un schéma inédit rappelant les plus beaux dessins de schizophrènes vus pendant mon internat, l’Autriche est inexistante. Sur une longue touche, Bodvarsson profite de l’apathie générale pour ouvrir le score. De manière inespérée, l’Autriche obtient un pénalty pour une faute sur Alaba : Dragovic tire sur le poteau. Une réorganisation tactique plus tard, l’Autriche joue enfin à haut niveau en seconde période, ce qui lui permet d’égaliser par une belle action solitaire de Schöpf. Regroupée, l’Islande souffre mais n’encaisse pas ce second but qui nous offrirait la qualification. Au contraire, une contre-attaque à trois contre un permet à Traustason d’offrir la seconde place du groupe aux Nordiques, au bout du temps additionnel.
Les notes :
Almer : 3/5 – Robert Almer, contraction d’Alma Mater, la mère nourricière. Robert => argot désignant le sein nourricier. Contraction du nom => contraction de l’utérus. Pour l’équipe d’Autriche, c’est lui d’où tout provient, c’est lui où tout retourne. Inconsciemment, la défense laisse les adversaires fourrer ses buts, c’est tout à fait cohérent.
Dragovic : 1/5 – Mes hommages à Maman Dragovic, qui a dû entendre plein de jolies choses au moment du pénalty manqué par son fils.
Prödl : 2/5 – Défaillant dans ses tâches de défenseur du foyer, il se fait du mal faute de pouvoir faire du mal à son père. Mes préconisations : un bon coup de pied au cul.
Hinteregger : 3/5 – Non, je n’en ai toujours rien à branler. Pas plus que la semaine dernière, n’insistez pas.
Fuchs : 3/5 – La symbolique du brassard dans le passé de l’Autriche fait peser un poids considérable sur le capitaine de la sélection, que les convenances bien-pensantes amènent à lutter contre un atavisme irrépressible, notamment au moment où il convient de tendre le bras pour réclamer un hors-jeu. Vivement que l’extrême-droite revienne au pouvoir, afin qu’il soit libéré de ces turpitudes mentales.
Ilsanker : 2/5 – Contraction de Ilsa, comme « Ilsa la louve des SS » et Wanker, c’est-à-dire « branleur » en anglais. Le petit garçon en quête de ses origines a-t-il été troublé en se masturbant pour la première fois devant ce classique ? Ma préconisation : revivre ses jeux sexuels au cours desquels il a sans doute été conçu et dont, par essence, il fut privé. Si ses parents y assistent, c’est mieux.
Don Edmonds était l’un de mes patients, un peu tourmenté. Je lui avais conseillé à l’époque de se mettre au cinéma. J’ai constaté avec plaisir que ce nouveau hobby lui plaisait et surtout l’avait apaisé.
Baumgartlinger : 3/5 – Détail insignifiant à première vue mais qui saute aux yeux de l’expert, si l’on écrit à l’envers son patronyme, cela donne : Regniltragmuab. Pas besoin d’en dire plus.
Klein : 2/5 – Je ne sais pas pourquoi je continue à noter les joueurs alors que vous avez tous remarqué qu’Ilsa la louve des SS était en streaming gratuit sur Youtube et qu’il n’y a plus personne pour lire cette académie.
Alaba : 3/5 – Rien qu’avec le traitement infligé à David Alaba en un seul Euro, le sélectionneur Koller a causé plus de dommages aux noirs autrichiens que 60 ans de FPÖ.
Arnautovic : 3/5 – Pousse le mimétisme avec Zlatan Ibrahimovic jusqu’à être éliminé au premier tour. Si cela laisse songeur sur la force de son moi, on peut néanmoins saluer sa constance.
Sabitzer : 1/5 – SA BITE ! SON NOM COMMENCE PAR « SA BITE » ! Oh mon Dieu, comment ai-je pu rater cela. Donc, voilà, bite => mère => Œdipe => kiki dans pissou, je ne vous refais pas le topo, on est dans un cas relativement classique.
Les remplaçants :
Schöpf, Janko et Jantscher – Arrivée on ne peut plus louable, mais trop tardive pour changer quoi que ce soit, et notamment le fait d’obtenir un avis détaillé dans cette académie.
Nous arrivons au terme de cette série de consultations, j’espère qu’elles auront été aussi enrichissantes pour vous que pour moi. Je reste ouvert à toutes vos questions, si vous l’estimez nécessaire. Je vous laisse voir ma secrétaire pour le règlement, elle s’est absentée mais j’ai mis une petite musique typique relaxante dans la salle d’attente.
Mes amitiés à votre maman,
Merci Docteur, grâce à vos analyses, je ne verrai plus jamais les matchs et les milfs de la même façon.
Ne partez pas maintenant, j’ai besoin de vous pour enfin quitter un jour la cave de ma mère.
Une des meilleures acad’ du tournoi. Vos sessions vont me manquer, et puis, vous m’avez troué sur Ilsa, She Wolf of the SS. Je n’en avais jamais entendu parler.
Voilà le lien pour ceux qui veulent se faire plaisir.
ce qu’il y a de bien avec cet euro élargie de merde, c’est qu’on a droit à des chefs d’oeuvres comme celui ci. Merci