Colorado – Montréal (2-1) : L’Impact Académie, noyée dans son vomi, ne fera pas les séries

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Coloscopie au Colorado.

« Sans maîtrise, la puissance n’est rien », disait un philosophe italien. L’Impact l’a prouvé cette saison en chiant allègrement dans son falzif. Toutes mes congratules.

« C’est pas encore mathématiquement fait ». Des semaines qu’on attend cette phrase à laquelle j’oserais répondre d’un « allez bien tous vous faire enculer ». Car les maux de mon Impact sont bien plus profonds que le zob que nous glisse Toronto dans l’anus ou qu’une défaite au terme d’un match de merde dans le Colorado. Un effectif pour jouer le top 3 de la conférence et se qualifier pépèrement pour les playoffs, mais non. Chions-nous dessus à longueur d’année pour le plaisir de tous, petits et grands. Déféquons à la face de nos supporters en les prenant pour les derniers des cons, eux qui attendent du changement depuis des années. Vidons notre colon sur le football, traîné dans la fange comme un vulgaire Franck Ripoux laissant jaillir sa haine arbitrale. Humilions de caca un staff qui a galéré toute la saison, loin de tout reproche, mais qui ne mérite pas de se faire montrer la porte comme on montre sa lune à la gueuse un soir de beuverie.

Rien de nouveau sous le soleil, finalement, me direz-vous. Bah oui connard, si t’as pas vu d’académie depuis un an, c’est normal. Déjà tu lisais de la merde, ça c’est pas mon problème, libre à toi. Mais je ne pouvais dignement pas t’infliger exactement la même soupe toutes les semaines. Alors on va quand même un peu parler du match, parce qu’on a assisté à une chorégraphie assurée par une quarantaine de dudes pendant 90 minutes, et que ça serait quand même triste de pas évoquer ce bordel. Mais dans le fond, on s’en bat quand même sacrément les couilles : notre club ne ressemble plus à rien, son bel héritage est couvert de saloperies comme une jolie demoiselle salement souillée dans un bukkake. D’ailleurs, pour un bon mot à ce sujet, réjouis-toi de la plume du @CapitaineSoccer.

Vu le sponsor, on aurait dû se douter de la qualité du match.

Le match dans le Colorado, outre le fait que ça soit de la merde parce que c’est un match dans le Colorado, aura résumé la saison. Manque d’organisation, positionnement et tactique douteux, faiblesse mentale, incapacité à défendre sur les centres ou les coups de pied arrêtés et notes d’espoir que se transforment finalement en marche funèbre. Le tout dans un salmigondis arbitral, à base d’assistance vidéo pour demeurés. Un sacré bordel comme seule la MLS est capable d’en offrir. Allez, laissons la saison aller à son terme en espérant garder un peu de fierté. Le dernier rendez-vous à ne pas louper, sous aucun putain de prétexte, sera l’ultime match du grand Patrice Bernir, l’homme d’un Impact qui vaut bien mieux que ce qu’il nous montre en ce moment, et avec lequel le Capitaine n’a jamais triché.

 

Le Matchauricio au Colorado

Evan Bush (2/5) : Cherchez pas, personne n’aura la moyenne. Même si Bush, comme un match sur trois cette saison, aura limité la casse, sans donner l’occasion de nous péter la rondelle. T’es bien tombé Evan, t’aurais pu prendre très cher.

Daniel Lovitz (0/5) : Le con du week-end. Le mec qui, quand on doit absolument gagner pour préserver notre dernier espoir et qu’on a la chance de jouer à 11 contre 10 depuis la dixième minute, va plus ou moins marcher sur un gars d’en face, ou le pousser du genou, on ne sait pas bien et se faire virer à la demi-heure de jeu. Si tu veux faire le débile, casse une jambe au moins, rends-toi utile.

Deian Boldor (1/5) : Mais qu’est-ce que c’est que ce joueur ? Putain de Bolognais qui nous refilent leurs pipes à prix d’or sous prétexte qu’on a le même président neuneu du foot. Même pas sûr que Deian ferait un bon gardien de cimetière, et cette terrible impression qu’on est contractuellement obligé de le faire jouer. Pour rappel : 1er match carton rouge, 2e match but contre-son-camp. Ça aurait dû nous titiller la prostate.

Laurent Ciman (1/5) : L’ombre de lui-même. On savait qu’il était peu académique dans le genre, mais là on le sent bien au fond du trou mentanalement. Placement pourrave, anticipations 25 minutes trop tôt, zéro entente avec l’alien à ses côtés (ça, on peut comprendre). Make our Lolo great again une fois.

Chris Duvall (non noté) : Assassiné par Watts, qui n’est pas Naomie, dès la 10e minute. Fin de saison pour sans doute le meilleur élément de l’année. Reviens-nous vite.

Patrice Bernier (2/5) : Abandonné au milieu de ce bordel avec Piette. Je ne vais pas m’étendre sur son cas, on aura le temps de le faire plus tard et de pleurer toutes les larmes de notre corps…

Samuel Piette (2/5) : Le joueur le moins stylé de l’ère moderne aura fait du bien au milieu de l’Impact en cette deuxième partie de saison. Une bonne pioche qu’il ne faudra pas gâcher. Lui sera toujours prêt au combat, maillot dans le short et short au nombril. Le footballeur vrai.

Ignacio Piatti (1/5) : Pas aidé par les copains et par lui-même. Il aura fait toute une partie du match sur un genou… Vivement l’an prochain, il sera là, même si on a visiblement tout fait pour que ça soit le plus compliqué possible.

Andrés Romero (1/5) : Le retour de l’estropié. Quasiment deux ans pour se refaire le genou, des minutes à droite à gauche et cette titularisation où il n’aura été que l’ombre de lui-même. C’est triste à dire, mais je crois que sa carrière se termine sur le même terrain qui lui a coûté son genou.

Dominique Oduro (0/5) : De plus en plus crédible dans son imitation de Black-Casper, gentil fantôme qui ne sert à rien. Ça valait bien une belle augmentation l’année dernière, tiens.

Matteo Mancosu (2/5) : Peut-être le seul qui aurait mérité la moyenne, avec Bush. Alors que ce fut l’un des plus nuls de la saison, il a fait un bon match au Colorado. Habile en pivot, créateur d’espaces par ses appels et auteur d’une belle lourde en lucarne. C’est quand même con que ça revienne une fois la saison terminée. Tu me feras le plaisir d’en tenir compte à l’avenir.

 

Les substituts

Hassoun Camara (2/5) : A correctement pris la place de Duvall. Rien de fou mais rien d‘obscène.

Anthony Jackson-Hamel (non noté) : Rentré à la 67e minute, sans être le supersub habituel.

Michael Salazar (non noté) : Qui êtes-vous ? Que demandez-vous ? Quelle formation avez-vous ?

Voilà les enfants. Promis, l’Impact Académie sera de retour au minimum pour rendre hommage à l’immense Patrice Bernier et chier sur la direction du club. En attendant, un bonus Les Aventures de l’Impact avec le dernier alboum en date : Le Secret de la Victoire. On le cherche toujours d’ailleurs.

Avec moult becs anaux,

Mauricio Vincello

Suspendu par la Gestapo twitteresque, pour une embrouille Premier Leaguo-indienne, je reste disponible pour des galéjades et autres débats philosophique sur le rézo via le compte @MauricioVince.

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