Creteil – Metz (2-0) : La Metz Que Un Club Academie s’entrechoque les victorieuses

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Metz que un champianal

 

Bonsoir Bernard,

Rigobert s’est tapé la rencontre en streaming FFF très basse définition, avec une espèce de petite pute-homme comme commentateur et un zombi peu loquace comme consultant. Rigobert en est mort. Mais il a survécu ! (voici le teaser de la saison pour vous faire une idée : attention danger)

 

LA METZ QUE OUNE INTERVIEW :

Connaissant la qualité des commentateurs du live FFF, Rigobert s’est intéressé de plus près à cette espèce en voie de disparition pour comprendre comment ça se passe dans leur tête de fous tarés. Et plus particulièrement à leur maître à tous : le bien mal coiffé D** B**

 

Bonjour D**, comment va votre voix depuis le but d’Umtiti ?

Bonjour Rigobert. Ma voix a repris la place qui lui est due dans ma gorge. Vous savez, ça fait 86 ans que je fais ce métier, au bout d’un moment, c’est comme les chanteurs de métal, on développe des techniques et on n’a plus mal.

 

Mais je vois que vous avez quand même un trou au niveau de la pomme d’Adan ?

Oui il y a cependant quelques petites conséquences inévitables…

 

Vous interroger pour ce match me semblait parfaitement logique. Vous êtes d’origine portugaise (NDLR : beaucoup d’éléments parlent en ce sens : ses hurlements post-buts de Pedro Miguel Pauleta, sa prononciation « Paipe » pour Pepe, et enfin son visage), et vous êtes messin. Qui de mieux pour un Créteil – Metz ! Qui allez-vous supporter ce soir ?

Eh bien c’est un choix douloureux. J’adore le Portugal, mais j’adore encore plus Danny Boffin, donc je vais dire Metz.

 

La K7 de la saison 97-98 où le FC Metz loupe le titre à la différence de buts et dont vous êtes le commentateur est devenue un élément incontournable du patrimoine émotionnel de tout supporter messin. Meyrieu, Pirès, Rodriguez, Kastendeutsch, Gaillot, Song et Letizi, ça vous rend nostalgique ?

(en pleurant à chaudes larmes) Je ne préfère pas en parler. Merci.

 

En 2008, vous avez gagné un procès en appel contre les Cahiers du Football pour une histoire d’ « injures publiques ». Dans une chronique, ils vous avaient qualifié de « singe hurlant ». Niez-vous être un singe hurlant ?

Non, je ne le nie pas ! Je dis simplement que leur chronique était détestable à l’encontre de tous les singes hurlants et dont je suis le porte parole. Je me devais d’intervenir.

 

Que se passe-t-il dans votre tête lorsque vous voyez un but ?

D’abord je vois l’image, ensuite ça part dans tous les sens. Je sens comme un fourmillement au prépuce et je vois un feu d’artifice dans ma tête. Je n’arrive jamais à contenir toutes ces sensations et je me mets à hurler comme si on m’arrachait un doigt.

 

Votre duo actuel avec Jean-Marc Ferreri vous satisfait-il ?

Jean-Marc est un peu con, mais on s’y attache vite.

 

Vous prenez la place de Thierry Roland, n’est-ce pas trop lourd à porter ?

Non.

 

Canal+, France 2, Orange, W9 : ça ressemble un peu à la carrière de David Bellion non ?

Oui je suis un spécialiste de la descente à l’étage inférieur. Prochaine étape : Eurosport et je pense finir ensuite ma carrière au cirque Pinder.

 

Eh bien c’est tout le bien qu’on vous souhaite D**. Dernière petite question, comment faites-vous pour avoir de tels cheveux ?

Eh bien la graisse que Pierre Ménès a dans le ventre, moi je l’ai sur le crâne. Chacun a la classe qu’il mérite.

 

Merci et bon match. Votre prono pour ce soir ?

24-16. Créteil me paraît bien plus solide à la mêlée.

 

(propos recueillis par l’imaginaire de Rigobert Pirès*)

* Merci à mes deux boules Quies et à mon casque de chantier sans qui je ne serai pas là ce soir

** L’éditeur a préféré garder l’anonymat  de ce maître, ne connaissant pas personnellement de bon avocat, et n’ayant pas eu le temps de chercher avec sa gastro-entérite.

 

 

METZ QUE OUNE CONTEXTE :

La semaine dernière, Metz a retrouvé comment gagner un match contre le dernier du champianal, tandis que tous ses concurrents directs subissaient échecs et désillusions. Du coup, c’est reparti comme en quatorze, Metz se dirige plus que jamais vers sa Ligue d’Eux préférée où l’attend de crâne ferme Ludovic Guerriero.

Seulement, sur sa route, une armada de Lusitaniens mal bâtis veut conserver son avance confortable sur son dauphin et venger sa défaite du match aller pour ce qui fut le plus beau match de la saison, toutes compétitions confondues. Grosse pression donc pour ce match et grosse pression dans les mains du Gobert. Allez nous!

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METZ QUE OUNE MATCH :

-5e : A gros match, gros moyens, voici la compo :

-3e : Carrasso à nouveau sur le banc. Ok, donc en fait Cartier il est pas chaud pour qu’on gagne. Soit.

-2e : Rigobert n’a jamais vu autant de noirs d’un seul coup. Ça éblouit.

-1e : Apparemment au Portugal ils ont repris le commerce triangulaire.

1e à 5e : Le streaming n’est pas encore chaud.

8e : Kashi butte un Cristollien : 1-0

9e : Tête de Sakho, mais gêné pas ses cheveux fluos, le ballon part au-dessus.

12e : Il a un Del Piero dans chaque jambe ce Jean-Michel Lesage ! Jamais vu un joueur aussi lent.

14e : L’arrière latérale gauche de Créteil est toujours aussi bonne.

16e : « Bruno Cirelli » : c’est donc désormais officiel, le commentateur est un mange-couille professionnel.

17e : 21,5 ans de moyenne d’âge du côté grenat. Qu’est-ce qu’y a Arsène ?

18e : Sakho tire. Le ballon retombe en Pologne.

20e : Péno pour une faute de l’ombre portée de Guido Milan sur un Portugay qui s’écroule en appelant sa mère.

21e : Jean-Michel Lesinge transforme. Rigobert vomit.

26e : Tête de Sakho à côté. Impression de déjà vu.

31e : Enchainement de grande classe de Keita, mais sa volée effleure le cadre. Va falloir songer à viser maintenant, les deux testicules de chameau de devant !

43e : Keita vient « lécher le poteau droit » pour reprendre le commentaire de mon idole. Soixante-douzième frappe messine.

44e : Mi-temps. Lol.

 

46e : Tête de Sakho au dessus. Les Messins n’oublient pas ce qui fait leur force.

50e : Remake de la faute sur Milan mais cette fois sur Sakho. L’arbitre ne se laisse pas berner une deuxième fois. Habile.

52e : Un poteau pour Créteil ? Rigobert n’a rien vu, il avait les mains dans les poches.

55e : Déboussolé par une forte odeur de viande, Milan se trompe de camp et donne la chique à un Cristollien qui se fait une joie de finir en force. 2-0.

67e : Tête de Keita au-dessus. Petite variante.

68e : Entrée de Romain Inèz. Le match est donc désormais « déconseillé -16 ».

69e : Rigobert en profite pour saluer son personnage historique préféré : Amar le Grand ; et se toucher les tétons en silence.

69e : Entrée de Pedro Oliveira du côté lusitanien. Comme un symbole.

72e : Tête de Sakho au dessus. Fil rouge du match.

75e : Bon ça devient officiellement la merde.

79e : Sortie de la simulatrice. Madame Bagaliy Dabo ! Huons-la tous en cœur et insultons sa mère.

85e et 86e : Sakho poursuit sa grande œuvre. Au dessus et à côté.

93e : Trois petits coups de sifflet et puis s’en va.

 

L’ŒIL DU GOBERT :

Anthony M’Fa, non noté : Rien d’autre à fiche que pleurer ses morts sur son impuissance.

Romain Métanire, 2/5 : Du bon et beaucoup de moins bon. Métanire est une guiche molle avec beaucoup de volonté. Dommage qu’y ait cette histoire de grippe aviaire.

Gaëtan Bussmann, 1/5 : Les matchs se suivent et se ressemblent. Bussmann s’enlise dans le Natianal la tête haute, avec de la boue sur le visage. Ainsi que cette sauce blanche dont Cheick N’Doye était producteur. Vas voir à Gueugnon si j’y suis.

Bruno Cirillo, 2/5 : Secoué par la jeunesse et la fougue des petits esclaves portugais, Cirillo s’est fait carjacker l’auto. Et n’a rien su faire.

Guido Milan, 1/5 : Guido pas aimer hiver. Guido préférer chasse au grizzli et coup de boule sur visage Didier Digard.

Ahmed Kashi, 3/5 : Omniprésent en première période, si les Cristolliens de mes couilles n’ont pas passé la ligne médiane, ils le doivent notamment à Maître Kashi sur son arbre perché. S’est ensuite vautré comme le reste de son équipe.

Albert Baning, 2/5 : Bison pas futé, Baning n’a plus rien du grand joueur qu’il était au PSG…

Yéni N’Gbakoto, 2/5 : Trapu comme une mule, Yéni a mangé de la sardine en première avant de faire sa spéciale : disparition !

Bouna Sarr, 2/5 : Kirikou n’est pas grand, mais il est vaillant. Kirikou est petit mais c’est mon ami.

Diafra Sakho, 1/5 : Blondinet malhabile cherche sens du but et consistance dans les duels. Et un club en D2 Belge.

Alhassane Keita, 2/5 : Mieux que l’autre pélican handicapé de devant, mais pas en réussite non plus.

 

Dans cette deuxième mi-temps de haute voltige, nous a également été donnée l’occasion de voir Kévin Lejeune, Thibault Bourgeois et Romain Inèz pour le plaisir de ces dames (parce qu’elles n’y connaissent rien au foot les putes).

Voilà les zoulous, vous savez tout sur tout. Rigobert retourne à sa bienheureuse hibernation. Il reviendra la semaine prochaine pour la réception d’Uzès-Pont-du-Gard-Thonon-Gaillard. En attendant, portez vous comme vous pouvez.

 

Rigobert Pirès.

2 thoughts on “Creteil – Metz (2-0) : La Metz Que Un Club Academie s’entrechoque les victorieuses

  1. Tain, quand j’ai vu « Sarr », j’ai pensé à Pape Sarr. Espoir envolé.
    Bel interview sinon ^^

  2. Etre fan de Danny Boffin rend l’interviewé un peu plus sympathique. Toujours un aussi bon papier ! Par contre, votre blondinet, vous pouvez le garder, la D2 Belge n’est pas la poubelle du Monde !

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