TROIS POINTS GAGNÉS APRÈS UNE VICTOIRE SUR L’ÉCOSSE. TROIS POINTS DE SUTURE APRÈS UNE RACLÉE DE POUPÉE.

Salut la Tym!

Pas le temps de se reposer dans cet Euro ! On enchaîne les matches et les académies. Ce n’est pas un problème pour moi, Poupée est là pour m’aider. Mais les joueurs, ils risquent de souffrir ! Peut-être pas autant que vous, me direz-vous.

La composition :

Vaclik

Coufal Celustka Kalas Boril

Holes Soucek

Masopust Darida (c) Jantko

Schick

Un de perdu, dix de retrouvés. Un seul changement donc par rapport au premier match avec la titularisation de Holes en lieu et place de Kral.

Le match :

D’emblée, les Tchèques s’installent dans camp croate. Oui, on est comme cela en Tchéquie : chez moi, c’est chez toi, prends-en deux au frais, décapsule et viens t’asseoir. Des us que Poupée a dû apprendre pour bien s’intégrer au monde des humains mais qu’elle a eu du mal à assimiler. Enfin, je crois. Le fait est que depuis le jour où je l’ai amenée chez mes parents (qui est aussi chez moi) pour la présenter, je me retrouve nez à nez avec la face de ma mère à chaque fois j’ouvre le frigo. Certains ingrédients sont là mais elle a du mélanger deux ou trois trucs.

Un peu comme les Croates depuis leur finale de Coupe du Monde. Ils ont un ballon, des crampons mais on voit bien qu’ils semblent un peu perdus.

Les Tchèques se créent une première grosse occasion : ça combine bien (et sans sponsors de paris sportifs), le centre de Jantko est détourné par la tête de Vida mais Darida est là pour reprendre. Le tir est dévié. Corner donc et Soucek met la tête. Le ballon passe au-dessus des cages.

Comme lors du match précédent, les Tchèques pressent et attaquent en nombre. Ainsi va la vie, ramène tes potes, on va se serrer ! Et demande voir à ma mère qu’elle te passe des binouzes… ah merde, c’est vrai.

On arrive à se créer des occasions. Masopust, Coufal, Darida, Boril… Tout le monde s’y met, ça gicle de partout.

« On a marqué ?

Non, pourquoi ?

-Arrête moi si je me trompe mais si ça gicle, c’est que quelqu’un a fini par conclure, non? »

Désolé, Poupée vient de se réveiller.

« Je ne dormais pas sacamerida ! Je matais juste en silence notre beau Patrick. Oh, le fils de pust! Regarde ce qu’il lui a fait ! »

Poupée s’emporte mais à raison : Lovren, d’un coup de coude, vient de défoncer le pif de son gadget (oui, elle a une figurine à son effigie et je n’ai jamais osé demander à quoi elle lui servait). Penalty pour la Tym !

Patrick. Chou-fleur. Écoulement. C’est donc Poupée qui va commenter l’action.

« Vas-y mon grand, prends ton élan et fouette-moi le cuir! Ouiiiiiii!!! » (0-1, 37è).

Sur l’engagement, la Croatie est à deux doigts d’égaliser.

« Je…

-Stop, Poupée ! Ça devient lourd tes blagues salaces et de toute façon, si on compare ta taille et celle des doigts de Pat..

-Je voulais juste dire que pour merder comme il a merdé, le Croate avait du faire un engagement… cérébral… »

Oh, je crois qu’elle s’humanise. Note d’humour, preuve de réflexion. Enfin. Cela m’émeut, tiens.

« Tes yeux déjà enfoncés vont finir dans ton cul! »

Kovacic qui sèche Schick l’archiduchesse… Tout n’est pas encore gagné.

La première période l’est. Les Croates sont plus faciles à dresser que la petite.

Le match reprend tambour battant, dans les tribunes comme sur la pelouse. Coup-franc pour la Croatie au niveau de la ligne médiane, rapidement joué. Notre défense n’est pas replacée et Perisic est lancé à toute vitesse sur le côté gauche. Il entre dans la surface, crochète Coufal et enroule du droit, lucarne opposée! Marque déposée, pas le droit d’y toucher, Brucel Grannek (1-1, 47è).

Pas anéantis par l’égalisation, la Tym repart à l’attaque. Le tir de Soucek suite à une talonnade de Jantko, frôle le montant du gardien adverse.

Les Croates sont étouffés, le pressing tchèque est intense.

Sur corner, Schick place une tête au-dessus.

« Ils ont raccourci les buts, les tetdebik ! »

Nous sommes à l’heure de jeu et les premiers changements surviennent. Kral remplace Homes et Hlozek, Masopust. Pas de Vydra cette fois, ouf.

Kral se met de suite en valeur (non). Le ballon, il en hérite mais il hésite, hésite, hésite… Aucun écho mais un Modric qui vient tacler. Un Kral prêt à centrer c’est aussi rapide qu’un dépouillement d’élections américaines. Enfin, au moins eux, ils ont des élections.

Et notre sélection dans tout cela? Elle fait tourner. Jantko et Schick sortent, Sevcik et Krmencik entrent. Puis Darida cède sa place à Barak qui est prêt à tout casser.

Le score en restera là. Nous pouvons avoir quelques regrets, une victoire nous auraient qualifié. Mais avoir quatre points après deux matches, c’est franchement bien. Ce qui m’embête un peu, c’est que je n’avais pas prévu de rester plus de quinze jours loin de mon boulot. Je suis déjà limite sans solde quand je m’y rends, alors si je dois prolonger l’aventure, je ne sais pas comment on fera. Va falloir que Poupée use de ses charmes pour gagner quelques couronnes. Ça lui changera de son amour impossible avec la grande chique.

Allez, buvons un verre bien mérité, on aura le temps de penser à tout cela. Ne nous prenons pas la tête. Tu as entendu Poupée ? Oui ? Alors pourquoi tu ne me lâches paaaaaarrfg…

Les notes des marionnettes :

Vaclik (3/5) :

Une mauvaise relance pour débuter mais a été rassurant le reste du temps. Ne peut pas grand-chose sur le but de Perisic.

Coufal (2/5) :

Toujours la tronche de Chiellini mais avec une défense de Pavard. Dommage que ce ne soit pas le contraire.

Celustka (3/5) :

Bien mieux que lors du dernier match. Il a complètement éteint Rebic. Face à un attaquant de talent comme Patrick, il en baverait davantage, c’est sûr.

Kalas (3/5) :

Costaud, pas très rapide, a du conduire plus de camions que de ballons mais dur sur l’homme et vrai défenseur. Le gars, il a trente ans de retard. En fait, je suis certain qu’il est tchécoslovaque.

Boril (3/5) :

Il n’hésite pas à se proposer dans le couloir. Tant mieux, plus il est haut moins il est dangereux pour nous.

Holes (2/5) :

Dirty Ass Holes.

Soucek (3/5) :

Bien mieux que face à l’Écosse. Il a réalisé une bonne partie tant dans l’agressivité que dans la prise de risque. Pas loin de marquer.

Masopust (3/5) :

Lui aussi s’est bien repris, il a participé au jeu et a contribué à la bonne prestation de la partie offensive.

Darida (2/5) :

Match raté. Mais ce n’est pas une raison pour le confondre avec Deruda.

Jantko (5/5) :

Quel match de la part de l’ailier gauche ! Enfin, devrais-je dire « le meneur de jeu excentré qui centre ou se recentre, qui dynamite la défense et se bat sur chaque ballon, un joueur qui serait magnifique sans sa décoloration dégueulasse ».

Comme on dit en Tchéquie : l’avenir appartient à ceux qui ont Jantko.

Schick (5/5) :

Il a obtenu et transformé le penalty, le nez explosé et la tronche ensanglantée. Lui qui essuie tout le front de l’attaque n’a pas jugé utile de perdre de l’énergie à s’éponger la face. L’image est forte, on la souhaite autant que la bière qu’il aura bien mérité. On espère juste qu’elle n’aura pas un goût de fer trop prononcé.

Les remplaçants :

Kral a été Krad.

Hlozek a mouillé le maillot.

Sevcik sur le pré.

Krmencik pour les hommes. Oh oh oh oh. Krmencik pour les femmes.

Barak avait la frite.

2 thoughts on “Croatie-Tchéquie (1-1) : la Poupée Tchéquie Academy sang donne à coeur joie

    1. Frites avec Mayopust ketchup, voilà qui est formidable. Tout comme vous, fidèle des plus fidèles lecteurs de Horsjeu.

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