Égypte – Uruguay (0-1), l’Académie des poteaux bizarres livre des hiéroglyphes à défaut de notes

0

Des zizis en hiéroglyphe, ce n’est pas NSFW. Encore moins un samedi.

Imothep à vous,

 

Nous y sommes enfin ! Après avoir fait une campagne de préparation ma foi catastrophique, après avoir posé avec ce que la Tchétchénie fait de mieux en termes d’humains (l’inventeur des camps pour les personnes à la sexualité grecque des temps modernes, rien que ça), le moment est venu de chausser les crampons et de taper sur des pédés dans la gonfle.

L’amitié vraie.

 

Comme l’académicien turinois (en moins vulgaire faut pas pousser), j’ai tendance à écrire mes intros avant le match et à y faire des prédictions. Contrairement à lui, je ne suis pas un simple mortel bourré d’hémorroïdes. J’ai éventré un chat pour y lire l’avenir dans ses entrailles, la suite va vous surprendre…

Pouvait-on mieux commencer ? Le favori du groupe, deux coupes du monde à son actif, une palanquée d’ancien nazis à la retraite (même si bon nombre d’entre eux sont soit incontinents, soit morts), en bref le grand Uruguay se présente devant nous. Je vous arrête tout de suite, on va se faire plier. Notre meilleur joueur du monde de la saison sur une épaule, plus de victoire depuis octobre, un Cuper décrié au pays pour sa frilosité tactique… Mais en même temps les gars faut se rendre à l’évidence. Si on peut espérer passer sur un malentendu en battant la Russie (sauf arbitrage maison) et l’Arabie Saoudite (sauf embargo pétrolier), aucune chance de faire trembler l’Uruguay. C’est donc emplis d’un optimisme modéré que nous nous préparons à regarder ce match.

Enfin regarder, regarder. Plus facile à dire qu’à faire. Parce que bon le vendredi à 14h…

 

Côté compo, c’est le jeune El Shenawy qui prend place dans les buts. On attendra le Sunnitico contre nos amis de la famille Al Saoud pour glaner une récompense dans ce tournoi, à savoir celle du joueur le plus vieux à participer à un match d’El Mundial avec El Hadary qui détrônera Faryd Mondragon. Pour le reste c’est somme toute classique (genre j’ai suivi les matches de l’Égypte depuis deux ans), un 4-2-3-1  Cupérien avec Captain Fathi (et non pas Faty) à droite de la défense, accompagné de trois copains qui jouent au foot. Au milieu, Elneny fait la paire avec Tarek Ahmed. Devant, Mahmoud Trezepagol s’occupe de l’aile gauche, Warda est à droite et Mohsen prend la place de Mo Salah en pointe. Dommage, j’avais une vanne sympa pour Salah.

 

El Shenawy

Fathi (C) – Hegazy – Gabr – Abdel-shafi

Elneny – Hamed

Warda – Saïd – Trezeguet (pas David)

Mohsen

 

 

LE RÉSUMÉ EN QUELQUES IMAGES PARCE QUE BON, JE PEUX PAS ME FOUTRE DE VOTRE GUEULE TOUT AU LONG DE L’ARTICLE NON PLUS (MAIS QUAND MÊME ENCORE UN PEU).

 

Cavani a fait plein de frappes, et même qu’il y en avait des cadrées dans le lot. Suarez a fait un match de merde, et il s’est rendu coupable d’une simulation grotesque. Il semblerait qu’on se soit appliqué à bien défendre en pressant tous ensemble au moment où les Uruguayens arrivaient aux abords de la surface.

 

Bon, j’ai vu un résumé d’une minute du match. Commenté par la brochette de TF1. Du coup, je vais pas noter les joueurs à part El Shenawy. À la place, je vous offre un égyptien antique tout bourré.

 

La tuile, c’est la blessure de Tarek Ahmedalors (oh ça va on peut essayer de rigoler hein). Mohamed Morsi l’a remplacé, libéré de sa taule le temps d’un Mundial suite à sa surprenante perte de poids. Bon, ça n’a rien changé. On a eu quelques occasions, mais notre finition TOUTE POURRIE DE MERDE (notre trio d’attaque cumule 12 buts en 100 sélections) a laissé notre compteur but bloqué à zéro.

 

Rien à voir avec le match (mais est-ce qu’il y a ne serait-ce qu’un truc qui a à voir avec le football dans cette acad’ ?) un peu de théorie du complot. Ici des soucoupes volantes et des hélicoptères. Faites-en ce que vous voulez. Sauf y croire bien entendu.

 

Alors qu’El Shenawy allait nous faire prendre notre premier point depuis 1990, Gimenez reprend un bon coup-franc de Carlos Sanchez d’un coup de tête rageur (0-1, 90e). Cruelle désillusion. On aura tenu la dragée haute au favori du groupe pendant tout le match pour se faire punir sur un coup de pied arrêté à la con.

 

 »Perdre un match à la 90e minute, c’est quand même dommage » (traduction un peu approximative, j’ai perdu en hiéro)

 

LA NOTE (si si)

 

EL SHENAWY (4/5) : Son match aurait été parfait s’il avait pu faire quelque chose sur la tête de Gimenez à la 89e. De bonne augure pour la suite quand même.

El Shenawy a tout de même fait plusieurs parades déterminantes devant Cavani et Suarez, ça a fait très plaisir à votre Pharaon.

 

Ma grande honnêteté intellectuelle m’empêche de noter les autres joueurs. Vous savez d’où je la tiens, mon honnêteté ? C’est mon papa Rolland qui me l’a transmis. Elle lui vient de son passage en Grèce, quand il s’était inventé un grand-père hellène pour aller jouer avec les garçons au pays. Il reviendra en France quatre matches plus tard la queue entre les jambes (queue qui sentait le caca et l’huile d’olive d’après le journal de maman).

 

En ce jour d’Aïd al Fitr, mieux vallait donc ne pas être sunnite. En tout cas, pas sur un terrain de foot en Russie. Nos copains du Maroc ont eux aussi fait les frais d’une accumulation d’iftar à base de gras au sucre, de gras et de sucre. La punition n’en est pas moins cruelle.

Je vous présente mes excuses pour cet article, ainsi qu’à la grande nation Égyptienne. Rendez-vous mardi pour un meilleur match, ou au moins un meilleur résumé.

 

Bises anales de profil.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.