Hellas – Napoli (0-2) : la Napoli académie aiguise son fusain
Dessiner des zizis
Le scénario habituel : les adversaires ont résisté pendant une heure (prends-ça Jean Moulin), et puis le verrou a sauté comme une femme voilée.
Les notes :
Reina (470/5) : 470 minutes d’invincibilité, mes couilles sur ton nez.
Hysaj (3/5) : je sais même pas s’il a tenté un centre, en tout cas il a défendu correctement, c’est déjà ça.
Albiol (3/5) : tout bien sauf deux cagades heureusement sans conséquences, histoire de nous rappeler « what’s his mother fucking name ».
Chiriches (4/5) : excellent match, vraiment sans faute, il aurait pu avoir 5/5 si c’était pas indécent de distribuer des lauriers aux défenseurs quand leur équipe a eu 70% de possession de balle pendant 90 minutes.
Ghoulam (3/5) : plus entreprenant que son homologue du couloir droit, mais clairement brouillon (c’est quoi ces cascades à la Peter Crouch ???).
Jorginho (4/5) : la plaque-tournante de ce Napoli, qui joue juste et précis, que ce soit long ou court.
Allan (3/5) : n’a pas le temps de digérer ses pâtes quand ça joue à 12:30. Se réveille en deuxième période pour faire ce qu’il sait le mieux : apporter du liant, comme de la farine dans une blanquette de veau.
Hamsik (4/5) : il transforme les trous à rat en boulevards, avec sa technique. Le danger est systématiquement venu de lui, quand il ne venait pas des ouvertures de Jorginho; c’est lui qui délivre une passe décisive à Lorenzo. Olé, olé, Marek.
Callejon (3/5) : ça manquait de profondeur pour lui, néanmoins il a toujours cet apport essentiel pour l’équilibre de l’équipe.
Insigne (4/5) : il faisait clairement un match dégueulasse par rapport à ses standards, et puis la lumière fut…
Higuain (4/5) : comme d’hab, il a mis son but, et le gardien a dû faire des miracles pour l’empêcher de récidiver.
Les remplaçants :
El Kaddouri : mauvais musulman, qui se compromet à prendre du plaisir sur un terrain de jeu.
David Lopette : on s’en fout.
Maggio : il a encore marché sur un ballon. La prochaine fois il se fait la cheville, ce con.
C’est sale.
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