Hull City – Manchester United (2-3) La Raide et Vile Academy encaisse bien
Les Diables évite le bide à Hull
On se révolte, de retour au stade
Ça suffit les conneries, on grillé nos jokeeeers
On tient la distance (enfin presque)
Et là on est à nouveau sur crampons (subtile jeux de mots avec on est sur nos pieds)
Juste une équipe et sa rage de vaincre (enfin parfois)
Tant de fois, c’est arrivé si vite (oh si vite)
Des buts encaissés contre des tocards (et je citerai pas les noms)
Mais ne lâche rien, surtout pas tes rêves (bordel que c’est cliché)
Tu dois te battre pour continuer à y croire (si si)
On veut casser la gueule aux Tigers (oh oui)
C’est le grand frisson de ce soir (enfin de l’après midi mais ça passe moins bien)
Accepter le challenge
De notre ancien défenseur central (devenu coach de Hull, tu suis?)
Et le dernier debout pourra
Pourra se foutre de la gueule de l’autre (on parle métaphoriquement, on va pas faire un jeu à picoler)
De toute façon on a qu’une seule envie
Casser la gueule aux Tigers (oh oui)
Bon je vais m’arrêter là… En plus les paroles de base sont quand même vachement répétitives donc l’intérêt est moindre.
T’as passé un bon Noël David ? Visiblement oui, puisque Young et Welbeck sont encore titulaires. Arrête tes conneries, leur état d’euphorie ne vas pas durer indéfiniment, range les avant qu’ils nous refoutent la honte. Remarque t’es habile, avec une défense centrale Smalling – Evans on risque de plus trop savoir où donner de la tête question rigolade.
FLETCHER TITULAIRE ? Ok, tu es encore ivre. Mais c’est beau la magie des fêtes.
Mais qu’est-ce que c’est que ce match, encore ? Sérieusement ? Encore un récital de boulettes… Encore une fois on s’est retrouvé mené (et très vite) mais alors cette fois on a poussé le vice jusqu’à prendre deux buts dans le premier quart d’heure. Superbe. Et puis alors paye tes buts. Le premier au bout de 4 minutes montrait qu’un joueur de Hull dans les airs pouvait battre 4 mancuniens et offrir un caviar à Chester qui n’avait plus qu’à fusiller De Gea à bout portant. Le second démontrait qu’on a quand même toujours la poisse et que l’oeil du tigre mec, on l’a pas encore vraiment ouvert. Non sérieusement, festival de dégagements loupés d’un côté et de tirs foireux de l’autre aboutissent à un csc d’Evans après une frappe pourtant totalement dévissée de Meyler. Le regard du portier mancunien vaut tous les mendiants désespérés du métro. Sivouplé une défense, sivouplé.
Cerise sur la boîte de Mon Chéri que t’as offert Tata qui pique, Rafael se blesse, encore une fois, histoire de pouvoir réveillonner tranquille, et doit céder sa place. David, encore un peu ivre de la veille pose ses bollocks et ne fais pas rentrer le frangin, mais Januzaj, ce qui contraint Valencia à reculer d’un cran. L’effet est immédiat, on passe le milieu de terrain adverse. On obtient un coup-franc dangereux. Chris Smalling sur le dit coup-franc, s’élève plus haut que tout le monde et boxe de la tête ce ballon avec autant de rage que si c’était la tête d’Huntelaar, c’est décroisé, c’est parfait. 1-2 au bout de 20 minutes. Allez pourquoi pas, tout est possible dans le football, on peut revenir.
Le vrai cadeau du match il arrive à peine 5 minutes plus tard. C’est Wayne qui s’en charge. Manchester presse enfin, Welbeck gêne la défense adverse, contraint l’un de ses opposants à dégager le ballon sur Rooney. Et puis ce qui se passe après, c’est simplement la fête du slip.
2-2 au bout de 25 minutes, c’est la folie, c’est ça un vrai le boxing day vrai. Ce match est parti sur un rythme de folie. Du coup il ne se passera plus rien jusqu’à la mi-temps…
Et il ne se passera pas grand chose en seconde non plus. Manchester donnera l’impression d’avoir le match en main, sans pour autant se montrer dangereux. Les mêmes problèmes, encore et toujours : c’est souvent trop lent et prévisible devant. On manque cruellement de percussion, de variété dans le jeu. Combien de fois progresse-t-on jusqu’aux abords de la surface adverse pour ensuite être contraint de faire tourner la baballe jusqu’à notre charnière centrale ?
Heureusement, heureusement, parfois on retrouve les vestiges de notre ancienne réussite. Débordement de Valencia après un bon travail de Rooney, centre de l’Equatorien pour le même Anglais… C’est sans compter sur Chester qui vient se dresser comme un roc sur la trajectoire du ballon et catapulter une tête puissante hors de portée de son portier. 2-3, il reste 25 minutes, on est meilleur, ils sont au fond, c’est le moment idéal pour les enfoncer.
Ce que l’on ne fera pas. Oh non. Mieux, on va laisser Hull venir et s’offrir quelques belles occasions. Une tête sur la barre de Bruce (pas le coach, le joueur) qui aboutira à un spectaculaire dégagement en retournée acrobatique d’Evra, une frappe surpuissante de Huddlestone qui sera détournée in extremis par le même capitaine, une sortie manquée de De Gea qui se sauvera en taclant Livermore de justesse, ou bien encore un ultime duel pour le gardien espagnol qui triomphera de Graham dans les arrêts de jeu.
La victoire est là, et si comme trop souvent, elle est le seul motif de satisfaction on s’en contentera. Bon, allez, on a pas baissé les bras à 0-2, c’est bien, on avait envie de gagner…
Prochain rendez-vous dès demain contre Norwich. Ce ne sera pas une partie de plaisir. Pour les mancuniens comme pour moi.
De Gea (3/5) : Deux buts encaissé sans rien pouvoir y faire – une sortir hasardeuse + une parade décisive dans les arrêts de jeu, je pose deux et je retiens quatre… Ça fait trois.
Evra (3/5) : Prodigieusement absent en première période, surtout dans les phases offensives, il ne doit son salut qu’à une dernière demie-heure où il sauve les fesses de l’équipe de façon spectaculaire.
Evans (2/5) : Il y a des hommes à femmes, il y a aussi des hommes à poisse. Et avec sa tronche d’enfant de choeur, il est tombé sur la seconde option.
Smalling (3/5) : Son jeu long file des ulcères à Ferdinand, c’est soit interception, soit touche… Mais mine de rien il a été plus solide que Jonny (ce qui n’est pas non plus…) et surtout il est là pour nous relancer. Pas mal.
Rafael (NN) : Aïe.
Cleverley (3/5) : Il va de l’avant, il essaie. On a rien à lui reprocher sur ce match, enfin pas grand chose. Du coup c’est pas son pire match, c’est sûr. Pas le meilleur sans doute, non plus. Mais bon, faute de mieux, ben c’est pas mal…
Fletcher (3/5) : Propre.
Young (2/5) : A bien participé à la non-activité de l’aile gauche en première période, si ce n’est un défonçage en règle du gardien adverse. Un ou deux centre sympathiques en seconde période et un tacle défensif réussi. Oui vous avez bien lu.
Valencia (3/5) : Le poste de latéral droit lui va pas si mal. Alors certes c’est pas non plus… Mais après 20 minutes à ne rien faire devant, au moins l’a-t-on senti utile derrière. Joli carton rouge en fin de match pour préserver le suspense.
Rooney (4/5) : Comme d’hab, au-dessus du lot. Je sais plus trop quoi écrire à force. Il fait tout, partout, tout le temps, on commence à le savoir.
Welbeck (3/5, c’est Noël) : Il pèse sur les défenses adverses, il tente même de bonnes remises. Franchement, pour une fois, je l’ai trouvé pas dégueulasse. Bon, on va pas aller jusqu’à dire qu’il a été décisif, faut pas déconner, mais c’est pas mal. C’est comme un Dzeko sans les buts, ou un Carroll sans les bières, un Hoarau sans les nems, un Llorente sans l’esthétisme autour.
Les suppôts de Satan :
Januzaj pour Rafael, 18eme (3/5) : Entrée à impact immédiat, puis disparition en seconde période. C’est fort, mais c’est jeune. Ne l’oublions pas.
Hernandez pour Fletcher, 62e, (NN) : A touché trois ballons.
Carrick pour Young, 78e (NN) : Retour de blessure, c’est ça la bonne nouvelle.
Inferanal Kisses,
Luke Seafer
Si tu veux que Horsjeu.net survive, que tes académiciens préférés puissent être fournis régulièrement en jeunes vierges et en litres de Bloody Mary jusqu’à plus soif, par l’Editeur, ce bel homme, alors tu peux faire un geste en versant une maigre contribution financière mensuelle (Satan te le rendra) ou même un don unique qui n’engage à rien.Clique ici
Sinon, Luke Seafer est aussi sur Facebook et il veut des amis, plein, parce qu’il était toujours tout seul dans la cour de récré et personne ne venait lui parler. Peut-être à cause de la chauve-souris sur son épaule, de ses briques de sang pour le goûter… On ne sait pas trop. Mais viens lui faire coucou, ça lui fera plaisir. Et si tu veux faire encore plus, tu peux aussi devenir fan de la Raide et Vile Academy. Quant à Wayne Boulet, il craque carrément son slip et te file son identité secrète. Comme ça. Tu peux aussi lui faire coucou.
Et tiens, Luke est aussi sur Twitter et il trouve que c’est une invention de Satan un truc aussi addictif, donc n’hésite pas à lui faire coucou. Tiens et Wayne Boulet vient de s’y mettre aussi.