L2, 23e épisode

Salut les jeunes, c’est Coco. Après quelques mois d’abstinence pendant lesquels Raynald et José ont brillamment pris le relais, Coco s’est décidé à reprendre la plume pour vous faire profiter de la dernière performance en date des canaris nantais.

Les jaunes se déplaçaient donc au Mans en match décalé en ce beau samedi après midi. Caen et Guingamp ayant gagné le jour précédent, il ne fallait donc pas se louper pour garder ses distances avec ces enculés ces concurrents directs.

Le match s’est découpé en deux parties : une première demi-heure plutôt maitrisée, et puis plus rien ou presque pendant 60 minutes. On a serré les fesses jusqu’à la fin contre une équipe, avouons le, pourtant affligeante de médiocrité et dont la seule tactique consiste à balancer des ballons dans la surface en espérant qu’un gus avec un maillot Le Gaulois puisse mettre sa tête. Et Dieu sait, pardon, et l’Éditeur bel homme sait que les Canaris leur ont donné un paquet de munitions en multipliant les fautes aux quatre coins du terrain. Heureusement que les attaquants manceaux ont été déclarés cliniquement morts et qu’en défense centrale la paire Koné-Kassai est magique. Le match de ce nouveau duo comique a plus ou moins ressemblé à ça.

Résultat : un 3-0 bien payé, un match chiant et moche mais une première place confortée.

Coco s’est fadé assez de matchs pourris ces deux dernières années pour ne pas enfin se réjouir de cette première place qui annonce une fin de saison au son des trompettes, des petits beurres au muscadet, des putes et de la coke (enfin si l’Éditeur bel homme passe par la Beaujoire).

 

Les buts

8e : récupération de Touré qui décale Captain’ Veigneau sur son côté gauche pour un centre à vrai dire tout pourri. Le fabuleux Fernander Kassai commence alors son après midi « un ballon, une intervention, une connerie » et laisse le cuir filer jusqu’à Aristide Guetta qui l’envoie profond dans le soupirail de Janot qui a pourtant bien giclé (non, ce n’est pas sale…).

24e : lancé dans la profondeur par Touré, Djordjevic est à peu près à 12 mètres 50 du ballon quand Kassai se décide à le tacler, par derrière, pied décollé au niveau du genou s’il vous plait. Penalty transformé de justesse par Filip.

83e : sur un contre, Djord’ combine avec Bessat côté gauche. Kassai conclu son festival par un combo tacle+glissade moisis sur le serbe qui se transforme en passe décisive pour Aristide qui fusille l’ami Janot.

 tactLEMANS NAN

Les joueurs

Riou (3/5) : avec sa tronche d’évadé Raëlien, il a fait peur à toute l’attaque mancelle. C’est-à-dire pas grand monde en fait. Plutôt serein dans les airs, moins dans son jeu au pied. Faudra penser quand même à une doublure l’année prochaine en L1, parce que Zelazny, le manchot épileptique, ca va pas le faire. Même assis sur le banc il fait peur.

Cissokho (2/5) : correct défensivement, absent offensivement. Le Patrice Evra blanc mais à l’inverse. Et au contraire.

Djilobodji (3/5) : a joué de son physique et de son jeu de tête pour faire le ménage dans les deux surfaces. De retour de son stage de dégagement Pascal Duquenne, les tribunes du MMA en ont pris plein la gueule.

Cichero (3/5) :.solide et plus appliqué que son associé trisomique, le vénézuélien a quand même eu chaud à son slip en peau de banane en se faisant éliminer par Cissé puis Sylla sur les deux plus grosses occas’ du Mans en fin de première mi temps.

Veigneau (5/5) : de retour après un mois d’absence, il a été énorme, comme d’hab’. Mérite une statue sur la place Royale, une tournée des Gros membres et les scalps de Morel et Théophile-Catherine accrochés à sa ceinture.

Touré (3/5) : Coco a eu l’impression de ne pas trop le voir, mais au final il est à l’origine des deux décalages qui amènent les deux premiers buts. Et comme les manceaux ont préféré sauter le milieu de terrain, c’est qu’il est à créditer d’un bon rendu. Comme un symbole de Gros membre au Balto que tu ne vois pas enquiller les pintes et qui finit par déposer sa galette sur tes méduses à paillettes, souvenirs d’étés innocents sur les plages de Pornichet.

Déaux (3/5) : collé au premier manceau qui osait avoir le ballon, un Déaux efficacité maximum, 100% naturel et qui laisse des traces. Comme un pas symbole de Gros membre.

Veretout (1/5) : c’est simple, l’équipe n’a pas attaqué une fois sur son côté ! Une bonne tête cadrée en bout de course mais c’est à peu près tout. Coco pense, en toute humilité et sans vouloir choquer personne, qu’on peut se permettre de dire, et sans méchanceté aucune ou mauvaise intention, que CE N’EST PAS SON POSTE, PUTAIN DE BORDEL DE MERDE.

Bessat (3/5) : une première mi-temps tout en mouvement, une seconde beaucoup plus neutre. Ça sent les consignes à la pause. Ou la grosse chiasse post goûter.

Djordjevic (4/5) : 14eme but pour Filou. Placé en soutien d’Aristeguieta, il a fait valoir ses remises dos au but et son jeu de tête pour écarte(le)r la défense mancelle. Ça donnerait presque envie à Coco de soutenir le mariage pour tous. Mais faut quand même pas déconner, Coco ne tombera dans le panneau de ce complot anarcho-illuminato-scato-pédo-scientologique de gauche. Et pourquoi pas le droit de vote aux femmes tant qu’on y est ?

Aristeguieta (5/5) : 2 ballons, 2 buts. El Colorado (oui il y en qui pense qu’il s’est volontairement teint les cheveux en roux, ou alors qui ne savent pas situer le Vénézuela sur une carte) a aussi bien combiné avec son compère d’attaque et n’a pas ménagé ses efforts sur le pressing. Comme un symbole de concierge portugaise. La moustache en moins.

 

Remplaçants

Pancrate () : a eu du mal à se remettre de la fin de l’hiver.

Keita (-) : error 404 page not found.

Madouni (-) : ouf, il n’a joué que 27 secondes, donc on n’a presque pas eu le temps d’avoir peur.

 

Coco vous salue bien, vous dit à dans un an, vous dépose les images, et vous laisse dans les mains expertes de Raynald et José (ou tout autre partie anatomique de leurs corps délicieusement dorés par le soleil ligérien). La bise périnéale.

 

Bonus Track

Nous rejoignons de suite notre envoyé spécial Raynald Dunoeud en direct live from la Sarthe :

« Dans une MMA-Justin Bridou-Rillettes-du-Mans-Arena bien silencieuse, les Nantais ont gagné sur le terrain et dans les tribunes. Un parcage visiteurs bien garni et bien bruyant, ça fait plaisir, et ça fera les pieds à ces connards de Manceaux, qui s’étaient permis de chanter, un soir de 2007, « Cuits, cuits, cuits, les Canaris sont cuits ! ». Vingt premières minutes maîtrisées ont permis à Nantes de plier le match, avant de gérer leur avance face à une formation mancelle vraiment toute pourrie. Alors oui, c’était chiant, à la limite du suffisant parfois côté Jaune et Vert, mais peut-être que la prochaine fois on jouera contre une vraie équipe. En tout cas, trois points plus un goal-average soigné, ça fait du bien et ça met la pression sur le Rubin Monaco.

L’homme du match (4/5) : Aristeguieta, qui plante deux pions opportunistes, pas mal le gamin.

L’homme anal du match (Pablo Correa/5) : Der Zakarian, encore et toujours, qui crame Veretout sur l’aile, privant son milieu de terrain d’un joueur créatif. Raynald en pleure encore des larmes de rosé bon marché. »

Raynald

3 thoughts on “La Canaris Académie note Le Mans-Nantes (0-3)

  1. Clap clap clap Coco !
    A la prochaine académie, je pense qu’il sera de bon ton de parler de notre affaire avec la FIFA. Interdiction de recruter pendant un an, si ça se confirme, c’est de l’ordre du mythique !

  2. J’ai lu ça aussi je pensais qu’il s’agissait d’une blague ou d’une exagération sofootienne pour faire du clic. Ca parait quand même extravagant.

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