L’académie de la louve pue de plus en plus de la bouche mais se sent redevable alors en avant-première pour les désespérés du sudoku, une alternative:

Le Bilan 2012 – 2013 de l’AS Roma

Sur le seuil des vacances séparatistes, Fabio daigne se souvenir en prévision de la fête de la virgule.

La première fois qu’il vint scotcher sur l’anal, il s’agissait d’une œuvre du marcelin vigneron rond. Ne sachant s’il doit le remercier ou le conchier, il fût pris dans la nasse du jeu hors-jeu et par suite de l’académie de la louve par la grâce d’un humour et d’un verbe aussi fleuri que la cellule danoise de Céline ( ceci est un compliment ). Merci à la Paillade pour l’amour des mots et l’excès qu’il peut engendrer. Ou pas.

Bon, après que la vocation soit née, encore fallait-il assumer. Le destin, ou le malheur, a voulu la romanité pour cadeau d’études réussies. Mais tout comme les études accumulées par paquet de 16 ans ne servent à rien à l’asile Saint-Anne, la romanité chez hors-jeu relève du fardeau pour absence de pêchés flagrants.

En guise de pardon à l’incohérent passage des trains et des académies dans les gares terminales du cerveau Fabiotique, voici donc un bilan en plusieurs étapes à prendre avec des pincettes, des gants, du recul et des merguez…

Les chiffres ( dont Fabio se branle comme de l’oignon de Danilo Rolio ) et leurs conclusions pasoliniennes :

6ème place, 71 buts pour, 56 contre, 18 victoires (ah bon???), 8 matchs nuls(mais alors d’un nul), 12 défaites ( Fabio avec sa chance d’apprenti violoncelliste au fucking blue boy a dû se les farcir en intégralité )

En gros, pas d’Europe, pas de Coupe d’Italie, pire défense d’Italie (enfin derrière les minimes de l’ASPTT Pescara quand même ) pas de derbys, pas de d’honneurs, pas de philosophie, pas de chocolat …

En gros, des défaites à la pelle le conquérant, des simulations actors studio 32m2, des capes d’invisibilité osvaldienne ( et non plus orwelienne ), des coupes de cheveux ( Cabella, fils spiritueux de Quant Emmanuel, y serait comme à la maison ), des têtes de cons, des têtes de con ( oui le con est singulier et pluriel ) un fumeur de Havanes qui font pas rire et un aigle qui a signé pour se faire empaler par un tronc trempé dans l’étron.

En gros, une dépression, des anti-dépresseurs, une trépanation manquée avec un ouvre-boîte, une séparation, une femme, des cuites, des couches, une carte de tarot (devinez laquelle), des maladies inconnues et des mots toujours à l’envers.

Les notes ( qui ne sont pas des moyennes car il n’aime pas les moyennes depuis que Fabio n’a jamais réussi à avoir en-dessous de la moyenne des moyens )

Pour info, il y a la petite rubrique comparaison pour ceux, nombreux il suppose, et faut pas se mentir, Fabio en fait parti occasionnellement, qui ne regardent pas de façon régulière les matchs de la joyeuse bande de pédales ritales de la Roma.

Les gardiens (ou brêles gantées)

Le Steak , 19 matchs ( 1,5 / mépris) = Stéphane « margarine » Cassard

Merci fulham, merci fulham, merci fulham… ad vitam
Revenez sans tarder, on en a plein à vous refourguer… euh à vous céder à titre honorifique pour l’effort de guerre hollando-fabiotique (tiens ça rime avec antibiotique, mais aussi anxiolytique … et tic )
Gardien des Oranges, successeur de Vend des Sarres, on se fout de la gueule de qui??? et qu’on arrête avec les difficultés d’adaptation. Ce mec est une brêle, de celles qui te font oublier que tes biscottes au bromure ont toujours la même gueule le matin. Ses 2 ans correspondent à l’une des périodes les plus noires de la Roma en terme de joie de vivre et d’enthousiasme. Coïncidence??? Vous, enfin toi lecteur, tu connais la réponse comme Fabio. Jamais décisif, aussi explosif sur sa ligne qu’un lémurien sous prozac, bon nulle part, moyen-mauvais partout, il relève de l’erreur de casting de l’ère Disney à la Roma. C’était la première. Ni la dernière.

Goicochéa, 15 matchs (1,51 / indulgence de Richter ) = Simon « Mèch » Poupon

 Alors là, pour être honnête, et dieu sait que c’est ringard en cette période de pâques mercatanal, Fabio ne savait même pas que ce Goicochea était dans l’effectif quand il a décidé de revenir pour une deuxième saison bancale chez hors-jeu. Puis il est sorti du banc comme un premier communiant pour remplacer l’asperge hollandaise. De base, il y avait de la tolérance et de l’indulgence. Ni une, ni deux, il fait quelques prestations sympatoches avant de s’écrouler comme une bouse en alignant les boulettes cacahouètes régissiennes. Au final, il se fait jarreter pour être remplacer au moment du limogeage du bohèéééme de mes deux prunes par Bogdan Lobont, le Jean-François Bouffonne des Carpates. Fabio lui met une note un peu dure vu comme ça mais il sait reconnaître l’absence décente de talent. Il est pas à la hauteur. Il est pas celui qui doit garder les Torre di Roma.

Bogdan Lobont, 5 matchs (si,si) ( 1,502 / code pénal de l’esthétique) = Taux de graisse animale de la chevelure de Nicolas Penneteau

 35 ans, roumain, a connu Ceaucescu, Brejnev et Dugarry attaquant et poète. N’a pas connu Franck Provost à la gare de Dieppe, le temps des gitans et l’amour-propre. Illustration visuelle de la décrépitude de l’Europe et du Calcio. Fait baisser le taux de calcium des nouveaux nés de vos testicules si vous le regardez dégager au pied. Que dire, que faire? Titulaire en finale de coupe d’Italie, il n’y avait aucune raison d’échapper au traumatisme. Sans être particulièrement fautif, il est difficile de garder la foi quand tu vois son nom dans la compo pour le match le plus important des dix dernières années.

Les défenseurs ( ou Les manchots au camping de la baleine de Salop de Provence )

 Piris, 29 apparitions ( 1,89 / SOS femme violée ) = sorte de sous-Tresh avec le talent défensif de Samir Nasri

 Membre de la diaspora sud-américaine, fils caché d’un colonel grec en rupture de banc, lui, il aurait mieux fait d’y rester sur le banc. Directement responsable pour au moins une dizaine de buts encaissés cette saison, il a pas laissé sa part aux caniches dans le chef-d’œuvre collectif disponible toute la saison en mondovision. Poids plume paraguayen, il n’aura pesé que par des centres assez potables, ce qu’il faut quand même lui reconnaître car capacité qui relève de l’exploit dans ce repère de Captain Crochet des centres. On a cru voir l’équipe de France et ses centreurs fous en représentation à l’Olympico. Compatible avec les lubies cancérigènes de Zeman, je doute qu’il fasse l’affaire dans le championnat italien et ses poètes en alexandrins gominés.

Torosidis, 9 apparitions, 1 but ( …./ Aube dorée) = plus ou moins un marc planus avec un cou de taureau, un artiste quoi…

 On va pas se mentir. Le grec, arrivé au cœur de l’hiver, Fabio n’y a vu que du feu, son cœur à lui, lui ayant été, temporairement bien sûr, confisqué sans coup férir par un cul et deux yeux verts. L’amour et ses sécrétions troublant la vue, c’est bien connu vers Pigalle, Fabio ne sait pratiquement rien de l’hellène. Pour sa défense, Fabio a envie de dire: et réciproquement. La seule fois où il a pu le voir, le cul ayant déjà pris la poudre d’escampette et non d’espelette pour cause de non-accoutumance à la pauvreté, il s’est rendu compte que les basketteurs grecs n’ont rien à craindre. Ils continueront à être les dieux de l’Olympe pour quelques autres millénaires. Fabio ne voit pas trop l’intérêt de compiler encore et encore les joueurs moyens. Dans son oreillette interne, on lui rappelle que la Roma leur convient bien. Rideau.

Burdisso, 25 apparitions, 1 but ( 2,17 / Spanghero Time ) = lèvre inférieure de Thiago Silva

 Ah ce bon vieux Nicolas. Cette bonne vieille rustine. De retour après sa blessure, on l’a senti à cran cette année à force de se retrouver aussi haut sur le terrain que ses attaquants décérébrés ( oh le vilain spoil sur le bilan attaquants ). Il a dû en faire des cauchemars, lui qui a connu les années Inter. Il a dû en consulter des psy pour lui expliquer l’illégalité du meurtre même sur des ressortissants bohémiens. Dans le raz-de-marée de pus, il est resté fidèle à lui-même. Bon sur l’homme, limité techniquement, usant et abusant de sa grinta pour masquer le passage des ans. Ne devrait pas tarder à retourner bouffer des entrecôtes dans sa pampa natale.

Leandro Castan, 30 apparitions, 1 but ( 1,99 / dictée de pivot ) = clône de Lucio avec la fonction « aux pâquerettes » 5 étoiles ( Catégorie que je conseille de créer pour le prochain Football Manager )

 Oh voilà le beau prix Nobel de littérature. Oh voilà le nouveau Marie Curie. Oh la belle pioche!!!!!
Défenseur brésilien plus occupé par le rectiligne de ses coupes de cheveux, officiellement élus fléau mondial de l’année, que par les attaquants lancés en charentaise dans son dos, il est atterrant. Son comportement, ses simulations font passer les italiens pour des statues médusées pleines de sobriété et Verratti pour Bjorn Borg. Et Fabio va se le farcir encore l’année prochaine. À moins, à moins que le sergent Garcia sévisse. Mais bon, la chance, tout ça…

Balzaretti, 27 apparitions, 0 but ( 1,90 / Lac des Cygnes version Camel Oualla ) =

 Plus la liste des catastrophes défensives avancent, moins Fabio a envie de s’étendre. International italien à Palerme, le voilà aussi crédible que Jerôme Cahuzac comme successeur de l’abbé Pierre. Encore que… le métier de footballeur est dur. Plein de bonne volonté, mais avec un cul comme ça, le haut niveau devrait être interdit. Autant avoir des problèmes de dentition, c’est moins gênant pour centrer. Encore que… Le naufrage partait des côtés. Ses bouées ne l’ont pas sauvé.

Dodo, 11 apparitions, 0 but ( 2 / rubrique noms ridicules déjà listés par Sofoot ) = Mono-sourcil de Domenech

 La filière brésilienne à fond les ballons. En veux-tu en voilà. Ils se reproduisent comme des petits lapins sous n’importe quelle forme et n’importe quelle dénomination. Très peu d’apparitions mais même profil que les autres défenseurs do Brazil. Porté sur l’attaque, la défense étant réservée aux ramasseurs de balle. À voir donc sur le plus long terme. Mais il ne faut pas se faire d’illusions. Ni d’omelettes sans saucisson.

Marquinhos 26 apparitions, 0 but ( 3,5 / Chances que Dieu existe et qu’il soit pas con ) = Varane

 Ahhhhhhhhhhhhhh ( ceci est un râle de satisfaction très peu discret ) LA BONNE SUPRISE de l’année. Véritable révélation en défense centrale ou arrière droit, il a gagné sa place en un rien de temps. Rapide, dur, technique, pas mauvais centreur, Fabio vous le dit : en équipe nationale incessamment sous peu. Garcia tient l’homme de base de la défense Romanista. Sans doute pas pour longtemps vu les rumeurs qui l’envoient déjà un peu partout dans les grands clubs européens, les vrais. Espérons que les romains pourront en profiter au moins l’année prochaine. Dans un secteur complètement sinistré par cette analus horribilis, à seulement 19 ans, et s’il a un peu de plomb dans le cigare, il est l’espoir d’un jour meilleur.

Romagnoli, 2 apparitions, 1 but ( 2,69 / Le journal de Mickey ) = Baresi !!!!! (Quoi? T’es rital ou tu l’es pas! )

 Mais celui qui fait vraiment bander le peuple romain, le voici. En à peine 2 matchs, 18 ans à peine sonnés, il a ravivé l’image du joueur-club. Après Totti, De Rossi, tous les tifosi rêvent de voir ce défenseur reprendre l’étendard du joueur qui représente la romanité sur tous les stades d’Italie. Formé au club, passé par toutes les équipes nationales de jeunes, il est annoncé comme un futur grand. Bien sur, on est dans l’excès et le phantasme. Mais après cette année, la moindre bribe d’espoir est hissée en raison de vivre. C’est vrai, la charge est importante. Entre Totti proche de rejoindre les Dieux du foot et un De Rossi complètement en perdition depuis 2 ans, il peut être le chainon manquant vers une autre Roma. Bon, ça fait beaucoup de lignes pour un gars qui a joué que 2 matchs mais putain ça fait zizir des fois d’écrire du beau et du soleil.

La suite à un prochain épisode.

Il baccio di traviollo

Fabio Labello

2 thoughts on “Le Bilan 2012 – 2013 de l’AS Roma

  1. Goicochéa titulaire l’annee prochaine sa fait quand meme un peu peur ! mais bon il est encore jeune et a part kelkes boulletes voyantes il a pas l’air si mauvais que sa !
    pour le reste sa fait trees peur !!
    on annonce benatia et sa serait bien, mais qui d’autre ?
    le gros chantier est la !
    les milieux yen a pleins et des pas degeu, l’ataque pareil

  2. Que tu m’aies flatté ou conchié, je ne peux que me sentir flatté d’avoir occupé ton espace intellectuel et de l’avoir quelque peu fécondé. Ou pas.
    Fier aussi d’être cité par un connaisseur de plume qui est plume lui même pour le plus grand bonheur de mes mirettes.
    En espérant que tu ne t’avoue pas vaincu pour les culs car ils sont la chair de l’existence, très cher.
    Amitiés vigneronnes
    Marcelin.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.