Le onze mondial historique de l’Inter Milan

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Enculturez-vous les uns les autres pour cette nouvelle année

 

Avant-propos : l’Inter de nos jours

Oyez, oyez ! Que c’est bon de vous retrouver, braves gens. Snake espère que vous avez fêté dignement l’avènement de cette nouvelle année 2013, en vous mettant une mine monumentale histoire d’oublier le dernier match de l’année joué par l’Inter, une infamie dont même un accouplement entre Médusa et Berlusconi n’aurait pu atteindre la laideur. Vous avez sans doute du remarquer, esprits aiguisés que vous êtes, l’absence de l’Académie Nerazzurra pour résumer le match face au Genoa, plusieurs raisons peuvent être évoquées pour cela : La plus importante, c’est le fait que Snake n’a pas vu le match et que le résultat lui coupa l’envie; la plus mytho, c’est le fait que le chien de Snake a bouffé son PC; la plus réaliste c’est le fait que votre serviteur lisait L’Apocalypse pour renflouer son stock de blagues sur Juan Jésus, enfin la plus honnête, c’est que le tenancier de cette foutue Académie a reçu une 3DS XL pour Noël et qu’il s’est empressé d’acheter Crimson Shroud, la dernière perle de Monsieur Yasumi Matsuno, du coup l’emploi du temps du Snake s’en est trouvé légèrement perturbé. Litote, quand tu nous tends les bras.

D’ailleurs, puisqu’on parle de Matsuno, il faut quand même reconnaître qu’il s’agit d’un des plus grands génies de l’industrie vidéoludique actuelle. Artiste complet, à la fois scénariste, producteur, réalisateur, créateur et metteur en scène, son CV est impressionnant et renferme en son sein certains jeux dont les noms évoquent des souvenirs épiques auprès de la communauté de joueurs du monde entier : Tactics Ogre, Final Fantasy Tactics, Vagrant Story, Final Fantasy XII, etc. Bref, de véritables saintes reliques qui ont marqué toute une génération de joueurs. L’évocation de l’expression « Sainte relique » est intéressante à ce propos, tant la chose qui caractérise essentiellement les œuvres de Matsuno, c’est son obsession des complots en tous genres, les manipulations diverses et les trahisons qui se succèdent, bref des mondes plein d’entrain et de gaieté. Et force est de reconnaître que dans l’Histoire mondiale, peu d’institutions peuvent se targuer de renfermer autant de secrets et d’énigmes que l’Église, véritable terreau à fantasmes. Et ça Matsuno l’a bien compris, puisqu’il place ce Sanctuaire au centre de bon nombre de ses intrigues.


Le conseil administratif de l’Inter.

« Mais pourquoi diantre Snake nous parle de ça ? C’est mignon mais nous sommes sur un site dédié au foot, et non pas aux jeux vidéos. On veut de la sueur, du sang, de la binouze, des tacles à la gorge et des vannes sur la Juve ! », The Mentalist lit en vous comme dans un livre ouvert les enfants, mais vous allez vite comprendre la raison de ce préambule : Ces derniers mois, la gestion de ce fabuleux club qu’est le F.C. Internazionale Milano évoque fortement les conspirations imaginées par le papa de Vagrant Story. C’est nébuleux, flou, insaisissable et si ça donne volontairement l’impression d’être absolument pas maîtrisé, c’est extrêmement bien ficelé et tout est pensé jusque dans les moindres détails.

Un exemple tout bête, le cas de Wesley Sneijder. Soyons tout de suite clair : Ce mec-là n’a plus rien à faire à l’Inter et Snake attend impatiemment le moment où il sera vendu, pas par ingratitude envers l’un des piliers de la victoire totale de 2010, mais par lassitude envers un joueur qui n’affiche plus de motivation sur un terrain de football si ce n’est celle de râler envers ses propres coéquipiers lorsque tout ne tourne pas autour de sa petite (au sens comme au figuré) personne. Et encore, le terrain de foot, il le foule trois mois sur douze en ce moment, à croire qu’ils servent du cognac à l’infirmerie de l’Inter tellement il y squatte. Parce que oui, Sneijder adore ça, le cognac. Pour lui, c’est tous les jours le 31, et cette éthique de travail douteuse l’empêche d’avoir la carrière que son talent lui prédestinait. Ajouté à cela un refus de voir ses émoluments à la baisse quand des cadres acceptent cette réalité économique (Chivu, Samuel l’été dernier, Milito et Cambiasso l’été prochain), cela donne un joueur qui ne fait franchement rien pour arranger son image auprès des tifosi.

Toutefois, l’instrumentalisation de ce « cas » par les dirigeants de l’Inter relève du génie. Entre les interdictions de twitter qui le ciblaient principalement alors que ça n’avait jamais dérangé précédemment, les mises à l’écart répétées en sous-entendant qu’il n’est toujours pas prêt, les sorties médiatiques pour discréditer le joueur, la cabale dont il est victime pour cacher la misère sportive et économique de l’Inter est un plan monté de toutes pièces et cela permet de détourner l’attention des supporteurs qui préfèrent discuter sur les différents forums de l’avenir de Wes et de ses probables futurs remplaçants plutôt que de la politique sportive quasi-inexistante et du projet de jeu illisible tant les joueurs aux aptitudes défensives s’empilent au détriment de milieux un tantinet créatifs (au hasard), maintes fois réclamés par Stramaccioni.

Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la manipulation dont nous sommes victimes, entre le projet de stade qu’on nous annonçait comme officiel avant de nous rendre compte que le Chintok avec lequel Moratti a signé un contrat proposait des antécédents louches ou les chimères « mercatiques » à base de noms ronflants pour nous retrouver au final avec des pestiférés, la liste est longue. Et c’est ce foutage de gueule caractérisé, avec la complicité (volontaire ou pas) des médias, qui irrite fortement Snake et qui lui rappelle les plus grandes heures de l’Église Catholique, car à votre avis, la signature de Juan Jésus c’était pour quoi si ce n’est la volonté de raviver la Foi auprès des fidèles les plus sceptiques ?


Le désormais célèbre Concile de Nicée, qui a vu l’Inter décider de l’acquisition de Juan Jésus.

Attention toutefois, il ne faut pas verser dans le manque de reconnaissance, la famille Moratti, que ce soit le père ou le fils, a énormément fait pour l’Inter et ce nom restera sempiternellement lié à l’histoire du F.C.Internazionale, Massimo est amoureux du club et l’a montré plusieurs fois, mais la direction actuelle et le chemin que semble emprunter l’équipe depuis le départ de Mourinho laissent perplexes et traduisent une politique aux confins de l’incompétence.


Le Mercato de l’Inter est entre de bonnes mains.

 

Au plus grand dam des tifosi que nous sommes.

A part ça, histoire de ne pas commencer l’année sur une note négative, Snake a profité de la trêve pour vous concocter un petit Onze Historique de l’Inter. Bien entendu, certains joueurs présents dans l’équipe type sont plus vieux que le IIIème Reich et nous n’avons pas eu la chance de tous les voir évoluer de leurs vivants, néanmoins, les différentes lectures et autres images d’archives permettent de cerner l’énorme impact qu’ils ont eu sur l’équipe. Ce Onze (et ces remplaçants) constituent évidemment un choix totalement subjectif, prompt à enclencher un débat avec les lecteurs de l’Académie Nerazzura qui sont invités à nous faire partager leurs idéaux Intéristes. En attendant, Snake vous laisse avec cette formation auréolée de nostalgie, vous renouvelle ses vœux pour l’année 2013, et vous donne rendez-vous ce week-end pour la reprise du championnat avec un déplacement dans le Frioul pour y affronter l’Udinese. Puisse l’Inter nous satisfaire cette année, même si au fond de lui, Snake pense que vous avez plus de chance de combler vos femmes respectives.

 

Le onze mondial historique de l’Inter Milan

Zenga (1982-1994).
L’un des palmarès les plus légers de cette équipe type, avec un Scudetto (1989), deux Coupes de l’UEFA (1991, 1994) et une Super Coupe Italienne (1989), mais un talent hors norme, une casquette devenue célèbre et un charisme sans égal dans les buts de l’Inter. Zenga est l’indiscutable titulaire de cette équipe et ce ne sont pas ses 473 matches sous le maillot Nerazzurro qui rendront ce choix illégitime. Derrière, c’est une succession de grands gardiens qui ont défilé, avec des succès souvent plus importants, des souvenirs impérissables, mais aucun n’a réellement su faire oublier le grand Walter.

Bergomi.(1979-1999).
Triple vainqueur de la Coupe de l’Uefa (1991, 1994, 1998), du Scudetto et de la Super Coupe Italienne 1989 et surtout, champion du monde 1982, Lo Zio Bergomi a passé toute sa carrière à l’Inter. Tantôt arrière droit, tantôt libero, ses 756 matches avec l’Inter, son extraordinaire QI football, son sens du combat et son amour de l’Inter alimentent sa légende. Il fut le premier à voir en Zanetti son successeur, enfin une prédiction juste en ce bas monde !

Samuel ( 2006-).
Un des symboles de La Grande Inter 2.0, l’homme qui n’a jamais perdu un seul Derby Della Madonnina a tout gagné avec l’Inter : Quintuple champion d’Italie (2006-2010), quadruple vainqueur de la Super Coupe d’Italie (2005, 2006, 2008, 2010), triple vainqueur de la Coupe d’Italie (2006, 2010, 2011), sans oublier la Ligue des Champions et la Coupe du monde des clubs en 2010, Il Muro est un des défenseurs les plus doués de sa génération. Lent, très lent même, il compense cette carence par une solidité et un sens de la faute tactique hors du commun, ses montées sur les coups de pieds arrêtés sont extrêmement précieux, Allegri peut en témoigner cette saison.

Matthaüs (1988-1992).
Le ballon d’or 1990 a remporté le Scudetto et la Super Coupe Italienne avec l’Inter l’année précédent son sacre, sans oublier la Coupe de l’Uefa 1991, même si ses meilleures années il les a passées sous le maillot du Bayern, Lothar fut un joueur d’une importance extrême dans l’Inter du Trap, intraitable à la fin des années 90. Véritable couteau Suisse, capable d’évoluer défenseur, libero, milieu défensif et même meneur de jeu, l’Allemand a conquis le public du Meazza par sa combativité et ses récurrentes manifestations de sympathie à l’égard du club plus de vingt ans après son départ.

Facchetti (1960-1978).

Il Capitano, le premier, l’original. Celui qui a conditionné le poste d’arrière gauche tel qu’on le connaît aujourd’hui, celui qui a façonné les Roberto Carlos et autres Ashley Cole. D’une élégance rare, il guide La Grande Inter d’Herrera vers la gloire dans les années 60 en raflant quatre Scudetti (1963, 1965, 1966, 1971), une Coupe d’Italie (1978), deux Ligues des Champions (1964, 1965) et deux Coupes Intercontinentales les mêmes années. Capitaine de la Squadra victorieuse de l’Euro 1968, Facchetti intégra le staff de l’Inter à la fin de sa carrière et c’est sous son égide que le club se relèvera pour commencer à cimenter l’épine dorsale de la seconde moitié des années 2000. Décédé d’un cancer en 2006, l’Inter retira le légendaire numéro 3 en son honneur afin de lui rendre un ultime hommage.


L’ancêtre Bel homme de l’éditeur.

Cambiasso (2005-).
Arrivé gratuitement du Real Madrid, Cambiasso demeure à ce jour l’élément le plus intelligent sur un terrain sur Snake a vu évoluer sous les couleurs de l’Inter (avec Simeone), leader dans l’âme, Esteban fut le cerveau de la Grande Inter 2.0, son chef d’œuvre ? Le match retour en demi-finale de la Ligue des Champions 2010 face au FC Bisounours, une performance tactique rare que les plus grands noms du foot moderne ont salués, à commencer par le grand Sir Alex Ferguson. D’ailleurs, ce dernier voulait récupérer Cambiasso au début de la saison 2010, mais Esteban a décliné poliment, trop amoureux de l’Inter qu’il était. Son palmarès avec l’Inter ? Trois fois rien : Cinq Scudetti (2006-2010), quatre Coupes d’Italie (2005, 2008, 2010, 2011), quatre Super Coupes (2005, 2006, 2008, 2010), une Ligue des Champions et une Coupe du monde des Clubs en 2010, le tout en près de 400 matches sous nos couleurs.

Zanetti (1995-Jugement Dernier).
Que dire ? Par quoi commencer ? Qu’ajouter qui n’ait pas été déjà dit ? Adulé par les fans du monde entier, respecté par les rivaux, admiré par les amateurs neutres de football, Javier Zanetti est le symbole mortel et immortel de l’Inter, la Bandiera Ultime. Arrivé en 95, il a vu défilé près d’une vingtaine de coachs, a amassé une quinzaine de trophées, a connu des hauts et beaucoup de bas, mais n’a jamais quitté le navire Nerazzurro, même lorsqu’il était au bord de la noyade. Courtisé par le Real au début des années 2000, Zanetti est resté fidèle à l’Inter et aujourd’hui c’est devenu une institution, et si Cambiasso est le Cerveau de l’équipe, Zanetti en est le cœur, l’âme, les poumons et les jambes. 39 ans, 808 matches, et toujours un rendement exceptionnel, à droite, à gauche, au milieu, sur l’aile, dans une défense à trois, le tout en demeurant titulaire. Si le numéro 4 n’est pas retiré au lendemain de sa retraite, Snake promet d’assassiner lui-même tous les responsables de l’Inter pour cause d’hérésie ostensible.

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Mazzola (1960-1977).
L’Inter n’est-elle pas un club de mercenaires ? Mais, comment ça se fait que des Facchetti, des Bergomi, des Zanetti, des Zenga, ou des Mazzola cumulent autant d’années dans un seul et même club, aux antipodes de l’image « familiale » véhiculée par la Grande Juve et le Milan AC ? Serait-ce une légende urbaine, l’Inter aurait-elle également vu défiler des joueurs talentueux et amoureux de ce maillot si singulier ? Ce n’est pas Sandro qui contredira Le Snake, 565 matches pour l’Inter et le même Palmarès que Facchetti (procédé astucieux pour éviter la répétition, n’est-ce pas ?), cet ailier à la moustache sereine demeure à ce jour une des voix forte de l’Inter.

Recoba (1997-2008).
Oui, Il Chino fut l’incarnation même de l’irrégularité. Oui, il aurait tellement pu mieux faire avec un peu plus de travail. Oui, il y avait probablement mieux pour ce Onze. Mais très honnêtement, après 17 ans passés à supporter l’Inter, rarement un joueur n’aura autant fait autant rêver Snake. Seuls Roberto Baggio et Ronaldo (le Brésilien) peuvent rivaliser avec l’Uruguayen aux yeux du Snake en terme de talent offensif. Une patte gauche d’une précision chirurgicale et qui tournerait en bourrique le petit Messi, un sourire communicatif, des buts d’anthologie, un numéro 20 mythique et une histoire d’amour avec l’Inter et plus particulièrement Massimo Moratti d’un autre temps. Oui, Recoba est définitivement un joueur à part, et tant pis si son Palmarès n’est pas fourni (deux Scudetti, une Coupe de l’Uefa et quelques Coupes par ci par là), voir ce mec-là sur ce terrain était un privilège rare et il fait partie des joueurs dont Snake sera fier de dire un jour « Nous avons été témoins ».

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Oui, ce sont ses débuts avec l’Inter. Oui, Zanetti était déjà là, à l’époque.

Luis Suarez (1961-1970).
Un des rares Espagnols à avoir réussi hors de ses bases, c’est tellement rare qu’il fallait le souligner. Avant d’éliminer le Ghana avec sa main et d’être raciste, Luis Suarez a évolué avec l’Inter l’espace de neuf saisons, soit le temps nécessaire pour glaner trois Scudetti, deux Ligues des Champions et le même nombre de Coupes Intercontinentales. Dernier ballon d’or Espagnol, milieu de terrain polyvalent, élégant et gracieux, il fut l’un des éléments de base de l’Inter d’Herrera, l’un des rares à jouir d’une certaine liberté dans un système figé et résolument tactique. Il continue, aujourd’hui encore, de donner des avis éclairés sur l’Inter actuelle, preuve de son attachement au club Nerazzurro.

Meazza (13 années cumulées entre l’Inter et l’Ambrosiana – nom imposé par le régime de Mussolini).
Vous vous attendiez tous à Ronaldo, voire Vieri. Mais la première grande star du football mondial ne pouvait être ignoré parmi les légendes de l’Inter. Meilleur buteur de l’histoire du club avec 284 buts, double champion du monde avec l’Italie, passé chez l’ennemi Milaniste avant de regretter amèrement ce choix, belle gueule, vantard, Giuseppe Meazza s’est même permis le luxe de voir le Stade de Milan, partagé par les deux clubs, porter son nom. Si Ronaldo était plus doué, Meazza était incontestablement plus marquant et lui, au moins, contrairement au Fenomeno, a su se repentir de son pacte avec le Diavolo.

Entraîneur : Gigi Simoni.
Parce qu’il est tifoso de l’Inter, et parce qu’il fut à la tête de la plus belle équipe Nerazzurra que Snake ait vu de ses propres yeux, celle de 1998. Moins solide que celle d’Herrera, moins victorieuse que celle de Mourinho, mais tellement plus séduisante.

 

Mentions :
Corso, Jair, Altobelli, Moriero, Vieri, Ronaldo, Zamorano, Baggio, Djorkaeff, Cauet, Brehme, Klinsmann, Giuseppe Baresi, Cordoba, Stankovic, Maicon, Julio Cesar, Toldo, Pagliuca, Picchi, Aebi, Oba Martins, Crespo, Adriano, Julio Cruz, Milito, Bergkamp, Roberto Carlos, sans oublier l’inénarrable Marco Matrix et bien entendu le grand Vampetta.

 

Snake.

18 thoughts on “Le onze mondial historique de l’Inter Milan

  1. Marrant le passage sur Sneijder, ca pourrait presque relancer « des crampons et des vices ».

    En tout cas ton travail est toujours aussi agréable à lire merci !

  2. Très bel article! Sinon pour le stade, je ne sais pas d’où tu tiens tes infos, mais de ce que je sache rien n’est remis en cause. C’est simplement de la paperasse chinoise, pour les gros investissements à l’étranger (et Dieu sait que c’est crédible).

  3. Merci les gars, ça fait plaisir :) !

    Bleuh > Aux côtés d’Hakan Sukur, Gresko, Coco et autres Farinos pardi !

    KaD > J’ai fait une petite recherche sur le passé du Chinois avec qui Moratti a signé un contrat (Kenny Huang), et il s’avère qu’il a un CV plutôt fourni en matière d’escroqueries en tous genre, il n’a quasiment jamais pu prouver les fonds qu’il prétendait avoir !

    Loulou > Bien vu ! Je pourrais ajouter Ince, Figo, Lucio, Branca ou encore Boninsegna, j’en ai oublié pas mal en fait, merci du rappel : )

  4. Ouaip, bien sympa à lire ce Onze Mondial. L’anale-yse du cas Sneijder est assez intéressante.

  5. Très très beau travail et puis en profiter pour complimenter Sir Alex, c’est habile.

    L’intro est super bien vue, même si elle à ravivé l’une des plus grande frustrances de ma vie de gamer : ce putain de Vagrant Story que je n’ai jamais fini…

  6. Merci Roland ;-)

    Et merci également pour le compliment, Ô prince des enfers. Pour Vagrant Story, c’est sur que c’est un pas le jeu le plus accessible qui soit, 1 heure passée à chaque forge pour essayer de créer l’arme la plus à même de te permettre de combattre proprement le futur boss, je comprends ta frustration.

    Essaie de le refaire si tu as du temps, non seulement l’univers, l’écriture et les musiques défoncent, mais le final est grandiose, pour te donner un ordre d’idées, c’est comme si tu visitais les Catacombes Parisiennes et que tu aboutissais à Notre Dame pour la fin du jeu.

    Tu as toujours les Faqs, voire les cheat codes, au cas où, tu t’en fous tu es Luke Seafer, rien ne te résiste.

    La bise à Wayne Boulet si tu le croises !

  7. Joli onze, avec de (physiquement) beaux joueurs.

    Par contre, parler de sainte relique pour FF12, le jeu qui a causé une dépression chez Matsuno tellement les producteurs interféraient dans son travail, faut pas exagérer

  8. Ah mais je doute pas de la qualité du jeu, c’était fabuleux pour l’époque. Mais voila, passer des heures à se faire défoncer par un boss, ouais, j’en ai eu marre. Mais si j’ai l’occasion, je retentirai le coup. J’ai du poil au torse maintenant, plus rien ne me fait peur.

  9. Shag > Il est vrai que S-E a été horrible avec Matsuno durant le développement d’FF XII, ils l’ont carrément évincé du projet à un moment, ceci dit, le jeu est franchement exceptionnel, peut-être pas aussi dense que le VII, pas aussi féerique que le IX, mais en terme de maturité, de technique, de gameplay, peu de RPG’s peuvent rivaliser avec lui, le contenu est tout simplement énorme.

    C’est en cela que je le qualifie de Sainte Relique, après les déceptions FFX et X-2, Matsuno m’a réconcilié avec la Saga (avant que Motomu ne me fâche définitivement avec elle en mettant au monde la trilogie FFXIII).

  10. Merci de l’info concernant le chinois, tu me mets le coup de barre là.. -_-
    Pourtant l’accord avec la CRCC pour la construction du stade a bien eu lieu non? c’est une des plus grosse boite du monde (dans le top 100 mondial selon un journal bien connu dont j’ai oublié le nom). On aura bien notre stade, allez dis-le stp… :S

  11. Super boulot le Snake, c’est un plaisir de retrouver tes articles!
    Ton Undici me plait et tout tes joueurs méritent une place dedans.
    Cependant, mon jeune âge m’a privé de la Grande Inter 1.0 et des squadre d’antan. Je suis un nerazzurro convaincu seulement depuis que mon cul s’est posé sur les sièges de San Siro dans les années 2000. De fait, je ne porte pas dans mon coeur Meazza (par exemple) de la même manière que je porte un Recoba, un Vieri ou un Ronaldo!
    J’ajouterais à tes mentions Emre Belozoglu pour sa fougue, Gigi di Biagio pour sa barbe et son coup-franc contre le Milan en 2001 et Thiago Motta pour son 2e carton jaune contre le FC Bisounours!

  12. Merci de proposer un onze aussi solide,snake. J’ai toujours été un fan de Recoba et je suis très content qu’il soit là.

  13. Sympa l’article et le passage sur les jeux vidéos !

    Pour les dirigeants de l’Inter, cela fait longtemps qu’ils ont démontré leur manque de compétence dans certains domaines et c’est assez déprimant.

    D’ailleurs j’aimerai bien connaître ton avis sur le recrutement de Rocchi ? D’un côté, le joueur va accepter d’être sur le banc sans poser de problème et connait bien la série A mais de l’autre, ça bloque une nouvelle fois l’intégration d’un jeune attaquant tel que Livaja alors que ce n’est pas dit que Rocchi sera plus décisif que lui.

    Après, pour le 11, y’a forcément une part de subjectivité même si certains joueurs s’imposent à tous (Aucune mention sur Ibrahimovic ? C’est du pipi de chat à côté de Meazza et Ronaldo mais il a quand même laissé une petite empreinte au club).

  14. Ouhlà, y a du boulot ! Tout d’abord, merci pour tous vos commentaires, ça fait vraiment plaisir de voir qu’on se décarcasse pas le cul pour rien et surtout, ça donne envie de poursuivre ! Si vous avez des remarques, suggestions, critiques négatives ou autres dédicaces aux potes ç caser, surtout n’hésitez pas !

    Alors, pour essayer de vous répondre dans l’ordre :

    KaD (référence à Kevin Durant ?) > Alors, déjà les versions contradictoires concernant les parts acquises par les Chinois me semblaient louches, d’un côté t’as Momo qui dit que c’est à hauteur de 30%, de l’autre les bouffeurs de riz qui parlent de 15 %, sans compter que l’officialisation de la construction aurait déjà eu avoir lieu et depuis, c’est silence radio, franchement j’aimerais y croire mais je commence à m’interroger sérieusement.

    TomTomm > Merci et bienvenue ! J’aime bien les noms que tu as cités, et je comprends que tu aies été plus marqué par Ronaldo, maintenant contrairement à ce que j’affirmais, j’ai essayé d’être le plus objectif possible, car si j’étais subjectif, le carré d’attaque serait Ronaldo-Baggio-Zamorano-Recoba : ) Mais franchement, autant dans un 11 Mondial Historique, Ronaldo aurait légitimement sa place, mais dans un 11 de l’Inter, sorti de sa première saison chez nous, qu’a-t-il fait de marquant ? (J’ai osé, mon Dieu …).

    David > Joli jeu de mots, monsieur le connaisseur ; )

    Merci, et je suis d’accord avec toi, Il Chino per sempre !

    John > Par rapport à Meazza oui, mais par rapport à Ronaldo, y a débat. En terme de talent, y a pas photo, mais en terme d’apport à l’Inter, Zlatan c’est quand même le symbole de l’Inter qui gagne à nouveau … Il n’était pas seul certes, mais c’était le phare (principalement en 2007 et 2008), même si bon, il incarnait également la Lose en Europe et surtout, on retiendra que son départ nous a fait gagner la LDC ! Eto’o et Milito sont plus méritants que Ronaldo et Zlatan, mais le Suédois mérite d’être cité, bien vu !

    Rhum > Ahah, ça me fait penser à l’interview de Zanetti lorsqu’il a dépassé Bergomi en terme d’apparitions sous le maillot de l’Inter, lorsqu’on lui a demandé de narrer une anecdote qui l’avait marquée, il a raconté qu’un soir, il était allé manger chez West avec Zamorano, et qu’ils avaient passés la soirée à prier avant de mangers vers 23h30, y avait pas que sa coupe de cheveux qui n’était pas nette au Taribo !

    Bon, je vais essayer de me suicider après l’Udine-Inter de ce midi, si j’échoue j’essaierai de vous balancer un compte-rendu pour demain, encore merci pour tous vos commentaires !

  15. C’est bien Snake ! Bel article.

    Evidemment, les choix varient selon les époques que l’on a connu. Recoba par exemple, je l’adorais au plus haut point… ais je l’avais mis dans ma présélection du Onze anal historique (que je n’ai d’ailleurs jamais publié… on en reparlera !)

    Ma version ressemble à la tienne :

    Ronaldo – Meazza

    Suarez – Matthaüs – Altobelli
    Mario Corso

    Facchetti – Picchi – Bergomi – Zanetti
    Walter Zenga

    Avec comme remplaçants :

    Klinsmann – Boninsegna
    Djorkaeff – Mazzola – Jair – Berti
    Brehme – Burgnich – Lucio – Maicon
    Pagliuca

    On peut également ajouter les 5 frères Cevenni, Taribo West, Paul Ince, Luis Figo, Karl Heinz Rummenigge
    Samuel Eto’o, Zlatan Ibrahimovic, Giovanni Ferrari et tant d’autres…

    PS : concernant Il phenomeno, sa carrière n’a existé qu’à l’Inter. Avant, il n’était qu’un espoir. Après, il était fini. Pendant ? 2 finales de coupe du monde dont une gagnée, 2 ballons d’or, l’Inter était le club le plus suivi du monde, et il a réinventé le football en apportant de la vitesse et de l’impact à un poste où c’était l’un ou l’autre avant lui…
    Zidane, Messi : rien à foutre, Ronaldo est le meilleur après Pelé, et DEVANT Maradonna.

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