Liste des 23 Grecs pour la Coupe du Monde

 

Gardiens

Orestis Karnezis : 28 ans, 1m90, Grenade FC (en prêt de l’Udinese), 19 sélections
Formé à Heraklion du côté de l’OFI Crète, Karnezis est très vite repéré par le Panathinaïkos. Il y signe en 2007, à 22 ans, sans avoir effectué aucun match en pro avec le club crétois. A Athènes, Orestis doit faire face à la concurrence du Croate Galinovic, du Polonais Malarz, puis plus tard d’Alexandros Tzorvas. Son premier match, en championnat arrive lors de la saison 2009/2010, mais il ne s’installera véritablement dans les cages du club athénien que lors de la saison 2011/2012, signant 22 titularisations, profitant ainsi du départ de Tzorvas à Palerme. La saison suivante, il s’impose totalement dans les cages des Verts, mais ne peut empêcher la 6ème place de son équipe, ne lui permettant pas de se qualifier pour les play-off de qualification pour l’Europe.

Sa saison 2013/2014 :
Lors de l’été 2013, il signe à l’Udinese contre un chèque de 800 000 euros. De plus, s’il devait revenir jouer dans un club grec à l’avenir, le club italien s’engage à verser 2 millions d’euros au Panathinaïkos. Dans la foulée de sa signature, l’Udinese le prête à son club satellite espagnol, le FC Grenade.
Barré par Roberto, il ne totalise que six titularisations en Liga, mais parvient tout de même à écœurer le Barça et son attaque, intervenant promptement face aux offensives de Messi et Fabregas et permettant ainsi à son équipe d’assurer une victoire capitale pour le maintien.

Son statut en équipe nationale :
En équipe nationale, Orestis a longtemps été barré par Chalkias, Tzorvas ou encore Sifakis. Sa première sélection, il la fête le 29 février 2012 face à la Roumanie et totalise depuis 19 sélections. Titulaire durant la phase de qualifications, il devrait également l’être au Brésil.

Panagiotis Glykos : 27 ans, 1m84, PAOK Salonique, 2 sélections
Né à Volos, en Thessalie, Panagiotis fait ses premiers pas footballistiques dans le club du coin, l’Olympiakos Volos. Il y restera trois ans, le temps de jouer 20 matchs de championnat. En 2007, alors âgé de 20 ans, il rejoint le PAOK Salonique, sur demande express de Fernando Santos, alors manager du club de Salonique. Dans un premier temps, il est plus là pour faire le nombre et ne débutera avec son nouveau club qu’en 2008, lors d’un match de Coupe de Grèce. Son temps de jeu étant trop faible, Glykos repartira en prêt à l’Olympiakos Volos, mais là non plus pas de chance, il ne joue pas énormément, n’étant titularisé que six fois. Pas prêt pour l’équipe première du PAOK, il est de nouveau prêté, mais cette fois dans un club satellite, l’Agrotikos Asteras. À nouveau, son destin de doublure lui colle à la peau et il doit déjà s’imaginer une carrière à la Chalkias.

Sa saison 2013/2014 :
En revenant dans la capitale de la Thessalie, Glykos est confiné dans un poste de remplaçant du portier titulaire, l’Espagnol Jacobo. Ce dernier va alors commettre quelques petites erreurs en matchs, couplées à des problèmes disciplinaires, qui poussent Huub Stevens à le reléguer sur le banc et à titulariser Glykos. Ce dernier impressionne tout le monde, à tel point qu’il est élu meilleur joueur du club par deux fois, lors des mois de janvier et de février.
Sa fin de saison sera plus délicate, le club de Salonique perd une nouvelle finale de Coupe de Grèce face au Panathinaïkos (4/1) et laisse passer ce dernier devant, lors des play-off de qualification pour l’Europe. Glykos prend tout de même une autre envergure, son club veut le blinder en lui proposant un nouveau contrat jusqu’en 2017, contre un salaire annuel de 250 000 euros et une clause libératoire de 2,5M d’euros. Sauf qu’au vu de son expérience personnelle, Glykos repousse l’offre de son club et souhaite attendre de voir si d’autres offres, notamment de l’étranger pourraient arriver sur le bureau de son agent.

Son statut en équipe nationale :
Le PAOK étant désormais la deuxième force du pays, derrière l’intouchable Olympiakos, ses performances ne peuvent que sauter aux yeux de Fernando Santos. En mars 2014, il le convoque pour le match amical face à la Corée du Sud. Le match est perdu, mais ce n’est pas grave, Glykos vient de gagner la confiance du sélectionneur. Il ne devrait toutefois pouvoir viser qu’une place de remplaçant, mais vu d’où il part c’est déjà pas mal.

Stefanos Kapino : 20 ans, 1m97, Panathinaïkos, 2 sélections
Né à Athènes, mais formé à l’Aetos Koridallos, un club du Pirée, rien ne destinait Kapino à porter la tunique du Pana. Normalement, il aurait dû aller à l’Olympiakos, il avait été approché par les émissaires de ce dernier, sauf que le Pana aura été plus convaincant. Par là, il faut comprendre, que le Pana aura donné 17 000 euros pour un joueur qui à l’époque n’avait que 13 ans.
Un homme de record, puisqu’il devient le plus jeune joueur de l’histoire du Panathinaïkos à évoluer lors d’un match de Superleague, en rentrant en jeu le 17 septembre 2011 face à l’Atromitos, à l’âge de 17 ans, 6 mois et 9 jours. Lors de la saison 2011/2012, il participera ainsi à 12 rencontres de championnat.
Freiné par la mauvaise saison 2012/2013 de son club, il reste dans l’ombre de Karnezis. Ce manque de temps de jeu n’empêche pas les gros clubs européens de se rendre compte du potentiel du gamin. Le Napoli est ainsi tout proche de le faire signer, l’offre de transfert de 400 000 euros immédiatement puis 2M par la suite avait été acceptée par le club athénien. Au dernier moment, Benitez considéra que le joueur manquait un peu d’expérience et préféra se rabattre sur un gardien un peu plus âgé.

Sa saison 2013/2014 :
Ce vrai-faux départ pour le club napolitain est peut-être finalement, un mal pour un bien pour Kapino qui réalise alors sa première grande saison avec le Panathinaïkos. Avec 33 titularisations, il s’impose véritablement comme le gardien numéro 1 du club athénien, profitant du départ de Karnezis. Dans une équipe longtemps en difficulté, il est le seul à pouvoir véritablement maintenir le navire à flot. À partir du mois de février, le Pana’ remonte au classement et finira par décrocher la deuxième place pendant les barrages de qualifications pour l’Europe, au détriment du PAOK Salonique. Une deuxième place qui lui permettra de retrouver la Ligue des Champions, tout du moins ses barrages. Dans le même temps, le Pana’ écrase, décidément, le PAOK Salonique en finale de la Coupe de Grèce (4-1).

Son statut en équipe nationale :
Le 15 novembre 2011 il effectue ses premiers pas en sélection nationale face à la Roumanie, devenant du même coup le plus jeune joueur de l’histoire de la sélection grecque. S’il représente clairement l’avenir du pays, il est déjà comparé à la légende Nikopolidis, il devrait venir au Brésil comme simple spectateur. Toutefois, à l’Euro 2012, Michalis Sifakis était censé être le troisième gardien, derrière Chalkias et Tzorvas. Après des prestations catastrophiques de Chalkias, face à la Pologne et la République Tchèque (le gardien sortira au bout de quelques minutes, officiellement blessé), c’est Sifakis qui rentrera et permettra à la sélection hellène d’assurer la qualification en quart. Alors, prépare-toi Stefanos.

 

Exit : Alexandros Tzorvas (Apollon Smyrne) et Michalis Sifakis (Atromitos Athènes)

 

Défenseurs

Kostas Manolas : 22 ans, 1m89, Olympiakos, 9 sélections, défenseur central.
Manolas débute sa carrière professionnelle en 2009, dans le petit club de Thrasyvoulos situé à Fyli. Dans le foot grec, Manolas est un nom connu puisque son oncle, Stelios, a été joueur de l’AEK Athènes durant 20 ans (près de 500 matchs entre 1978 et 1998) et était recruteur pour le club athénien par là suite. Au courant du talent de son neveu, il convainc le directeur technique de l’AEK, Dusan Bajevic, de se rendre à un de ses matchs. Kostas impressionne tout le monde, à tel point que Bajevic s’empresse de sécuriser son transfert. Après six petits matchs avec le club de Fyli, le voilà propulser dans l’un des plus grands clubs grecs. On pourrait le croire impressionné, il n’en est rien. Après sept matchs sous la liquette jaune et noire de l’AEK, il totalise cinq trophées d’homme du match. Rien que ça. Surtout, sa légende s’épaissit lors du derby face à l’Olympiakos. Dès les premiers instants du match, il se brise un os de la mâchoire, mais refuse de quitter le terrain. À la 6ème minute, avec sa mâchoire cassée, Manolas ouvre le score de la tête. Finalement, la douleur devient trop intense et il est remplacé à la 15ème minute. Il refuse toutefois de quitter le banc des remplaçants et attend la fin du match avant de se rendre à l’hôpital. Signe de la gravité de la blessure, il subit une opération de trois heures, mais ne respecte pas les délais de repos imposés par ses médecins et décide de repartir à l’entraînement.
Lors de la saison 2010/2011, il s’impose définitivement dans l’axe de la défense de l’AEK, devenant de plus en plus décisif. Sa réputation commence à franchir les frontières grecques et voilà que Schalke notamment se montre intéressé, mais pas suffisamment pour éloigner Manolas du club de son cœur. En avril, il est élu meilleur joueur de la finale de la Coupe de Grèce, remportant du même coup son premier trophée.
Sa côte commence sérieusement à grimper, du coup les dirigeants lui offrent un nouveau contrat de trois ans. Manolas se déclare heureux et veut marcher sur les traces de son oncle en devenant capitaine de l’AEK puis en menant son équipe au titre national. Malheureusement, son ambition est freinée par les déboires financiers de son club. En janvier 2012, il est ainsi tout proche de signer à Everton, mais il refuse l’offre des Toffees, pour ne pas pénaliser son club sur le point sportif.
À l’été 2012, par contre, la pression financière est trop forte et Manolas est « obligé » de s’engager avec le rival historique, l’Olympiakos.

Sa saison 2013/2014 :
A 22 ans, Manolas sait que son futur passe par de bonnes performances en Ligues des Champions. Buteur face au Benfica, puis face à Paris, le jeune défenseur est dans tous les bons coups et participe au beau parcours européen du club du Pirée. Rapidement champion avec son club, il s’impose comme le véritable leader défensif de son équipe, tant en championnat qu’en Coupe d’Europe. Supervisé par Manchester United, Everton et Tottenham, le gaillard prolonge pourtant son contrat jusqu’en 2017 avec le champion grec.

Son statut en équipe nationale :
Appelé pour la première fois dans la liste des 30 grecs pré-sélectionnés pour la Coupe du Monde 2010, il ne fera pas partie de la liste des 23. Par là suite, il lui faudra attendre 2013 et un match contre la Suisse pour enfin étrenner le maillot hellène. Sélectionné à sept reprises, il devrait être titulaire lors du Mondial et impressionner tout le monde. Comme ça il pourrait quitter l’Olympiakos et Didier serait content pour lui.

Giannis Maniatis : 27 ans, 1m75, Olympiakos, 30 sélections, arrière-droit, milieu défensif
Giannis c’est le mec qui aurait dû figurer au casting de 300. Trapu, barbu, courageux, gueulard, accrocheur, etc… bref, on l’imagine très bien enduit d’huile, en slip rouge, avec une cape noire et une épée à hurler « AOUH ». Heureusement pour les Perses, Maniatis est né bien trop tard pour être à temps aux Thermopyles.
Formé du côté du Panionios Athènes, Maniatis attire dès le plus jeune âge les regards des gros clubs athéniens. Lors de sa première saison en pro, il devient progressivement titulaire, tant en championnat. En 2006, il participe à la bonne saison de son club, qui se qualifie pour la Coupe de l’UEFA. Sa cote ne cesse de monter, mais Maniatis hésite à faire le grand saut et prolonge son contrat avec le club de Nea Smyrni. Reculer pour mieux sauter, car en 2011, il s’engage contre 500 000 euros avec l’Olympiakos, véritable aspirateur à talent du championnat grec.
Pas facile de se faire une place dans l’effectif du Pirée, mais Maniatis a un atout avec lui, sa polyvalence. Capable d’évoluer sur le côté droit de la défense, comme en milieu défensif ou relayeur. Finalement, c’est grâce aux blessures de certains de ses coéquipiers, qu’il peut se fixer et impressionner Valverde (son coach de l’époque) au poste de milieu défensif.

Sa saison 2013/2014 :
Intouchable au milieu de terrain, Maniatis déroule avec son club. Rapidement hors d’atteintes en championnat, ils peuvent ainsi se consacrer sur la Ligue des Champions. Après y avoir éliminé le Benfica Lisbonne, dans les phases de poules, Maniatis et les siens se retrouvent à deux doigts d’éliminer un Manchester United malade. Surtout, sur ces deux matchs, il se révèle aux yeux de l’Europe. On y voit un joueur impeccable à la récupération, capable de se projeter rapidement vers l’avant, à l’aise techniquement et leader psychologique de son équipe.

Son statut en équipe nationale :
Il fête sa première sélection en août 2010 face à la Serbie. Sélectionné pour l’Euro 2012, il participe à tous les matchs de la sélection grecque. Continuellement appelé par Santos lors des éliminatoires de la Coupe du Monde, il est logiquement dans la liste des 23 et devrait être titulaire au milieu de terrain.

José Holebas ou Iosif Cholevas : 29 ans, 1m84, Olympiakos, 22 sélections et 1 but, arrière gauche
Né en Allemagne d’un père grec et d’une mère uruguayenne, José Holebas est un arrière gauche un tantinet inquiétant.
Il démarre sa carrière en Allemagne, du côté de l’obscur Viktoria Kahl, comme ailier gauche. Ça marche pas mal, parce que après 33 rencontres, il totalise 15 buts. Repéré par Munich 1860, il évolue d’abord avec l’équipe B, avant de monter chez les pros au poste de milieu offensif. En 2009, un nouveau coach arrive sur le banc du 1860, Lienen, qui décide de le mettre à gauche de la défense (et c’est là que démarrent nos emmerdes). Sa saison est plutôt réussie, avec 31 matchs, quatre buts et trois passes décisives. Puis patatras, Lienen est approché par l’Olympiakos et décide de ramener José dans la patrie de son père.
Malheureusement pour José, Lienen ne survit pas longtemps sur le banc du club du Pirée (c’est pas étonnant non plus) et notre ami doit faire face à l’arrivée de Valverde. Un nouveau coach qui ramène avec lui deux Espagnols, Raul Bravo et Albert Riera. Le temps de jeu de Holebas ne décolle pas, mais à force d’abnégation, il parvient à faire son trou.
Depuis 2011, il est titulaire sur le côté gauche de la défense. Plutôt bon en championnat, il affiche ses limites en Coupe d’Europe.

Sa saison 2013/2014 :
Surprise, à l’été 2013 Holebas est contacté par le Besiktas Istanbul. Le club turc lui propose de signer un contrat de trois ans, à 1 million d’euros annuel. Quelle folle idée. Heureusement pour les Stambouliotes, le deal ne se fait pas. Sauf qu’entre-temps, l’Olympiakos a recruté Gaetan Bong et c’est là que ça devient plus dur pour José (ça vous place le niveau hein). Conséquences, il joue un peu moins en championnat, 20 matchs, mais semble toutefois garder les faveurs de Michel en Coupe d’Europe.

Son statut en équipe nationale :
Holebas disposait de trois nationalités, l’allemande, l’uruguayenne et la grecque. Lors de son transfert à l’Olympiakos, Santos se dit que ça serait pas mal de l’essayer en équipe nationale. Or, il lui fallait encore disposer du bon passeport L’administration grecque étant ce qu’elle est, la procédure prit très peu de temps et Holebas devint Cholevas. Quelque temps après avoir obtenu son passeport, Cholevas fut appelé par Santos pour un match contre la Russie, où il fit plutôt bonne impression. Depuis, il se partage le poste d’arrière gauche avec Tzavellas, mais devrait être titulaire au Brésil.

Sokratis Papastathopoulos : 25 ans, 1m85, Borussia Dortmund, 47 sélections, défenseur central
Le patron. Formé à l’AEK Athènes, il débute en équipe première lors de la saison 2006/2007, après avoir été prêté en seconde division du côté de Niki Volos. Le natif de Kalamata, va finir par mettre tout le monde d’accord lors de sa seconde saison athénienne, au point d’en devenir le plus jeune capitaine de l’histoire. C’est le moment choisi par le Genoa pour mettre 3,8 millions sur la table.
En Italie, Papa s’impose assez rapidement comme l’un des meilleurs défenseurs du championnat. Après deux saisons, 51 matchs et deux buts, il quitte le Genoa et rejoint l’AC Milan contre un montant total de 14 millions (4,5M d’indemnités, plus les droits de divers joueurs dont Rodney Strasser). À Milan, pas la même chanson, le Grec déjoue et ne participe qu’à cinq matchs de Série A. À la fin de la saison, il repart à Gênes contre un chèque de 4 millions d’euros et les droits de différents joueurs.
Sokratis se retrouve alors dans un club qu’il connaît, qui l’apprécie… sauf qu’il n’y jouera pas. Dans la foulée de sa signature, il est prêté au Werder Brême. En Allemagne, il rejoue de nouveau et impressionne tellement que le Werder l’achète définitivement (5 millions d’euros). Lors de la saison 2012/2013, Sokratis est victime de la méforme de son équipe, mais lui continue de sauver les apparences et s’octroie quelques très belles prestations. Au point d’être repéré par Jurgen Klopp…

Sa saison 2013/2014 :
Recruté par Dortmund à l’été 2013, contre un mandat cash de 9,5M d’euros, il arrive dans la Ruhr pour être le remplaçant du duo Hummels-Subotic. Les blessures de ces derniers aidant, Papa parvient à intégrer le onze de Klopp et à s’y installer, au point de faire taire ses détracteurs. Avec 42 apparitions et un but, il a en tout cas réussi son pari, à savoir s’installer dans la défense d’un grand club.

Son statut en sélection nationale :
Il fête sa première sélection en 2008 face à la République Tchèque. Depuis, il s’est imposé dans l’axe de la défense. Il rate l’Euro 2008 de peu, présent dans la liste des 24 de Rehhagel, mais pas dans celle des 23. En 2010, il est à nouveau de la partie. En 2012, il est victime d’une énorme injustice de la part de l’arbitre, lors du match face à la Pologne. Par deux fois, il récolte un carton jaune alors qu’il n’avait pas commis une seule faute. Bien qu’à 10, les Grecs réussiront à tenir le match nul, ratant même la victoire grâce à un arrêt sur pénalty de Tyton. Titulaire pendant tous les matchs de qualification, il se sera même pris une bombe agricole sur le râble lors du retour des barrages du côté de Bucarest. Bref, il devrait partir titulaire.

Georgios Tzavellas : 26 ans, 1m83, PAOK Salonique, 13 sélections, arrière-gauche
Né à Athènes, Tzavellas débute pourtant sa carrière professionnelle à Corfou, en 2006. Il y restera une saison et demie, oscillant entre le banc et le terrain. Pas suffisant pour s’imposer, mais assez pour attirer le regard du Panionios, alors en Superleague. A Athènes, il s’impose comme l’un des meilleurs latéral gauche du championnat, et commence forcément à faire parler de lui dans des clubs plus huppés. Après deux saisons du côté du Panionios, il accepte l’offre de l’Eintracht Francfort et rejoint la forte communauté grecque d’Allemagne. Sa première saison est plutôt prometteuse (25 matchs et un but), mais son club se retrouve relégué. Tzavellas cherche une porte de sortie et lors du mercato d’hiver 2012, c’est l’AS Monaco, alors en Ligue 2, qui lui tend une offre de prêt. Du côté du Rocher, son caractère bien trempé, additionné à une patte gauche des plus précises, lui attirent les faveurs des supporters locaux. À la fin de la saison, le club ne parvient pas à remonter en Ligue 1, ce qui ne l’empêche pas de lever l’option d’achat, apparemment convaincu par les performances du latéral. Sa deuxième saison est plus prolifique, puisqu’il participe à la remontée du club monégasque. Malgré tout, Tzavellas n’est pas considéré comme un titulaire indiscutable par Ranieri et cela l’irrite un peu on va dire.

Sa saison 2013/2014 :
À l’été 2013, Tzavellas décide de revenir au pays. Exit l’exil fiscal monégasque et bonjour la merveille de la Thessalie, Salonique et surtout son PAOK, le vrai grand club de la ville. Il s’y engage pour quatre ans, afin d’assurer le remplacement du vieillissant, mais toujours performant, Lino (aperçu au FC Porto il y a quelques siècles). Dans le chaudron du Toumba, sa rage fait merveille et Georgios devient vite une vedette chez les ultras locaux.

Son statut en équipe nationale :
Des débuts en 2010, face à la Croatie, alors qu’il était régulièrement appelé depuis un an, il a même manqué la Coupe du Monde 2010 d’un cheveu. Vu sa saison, sa présence dans les 23 ne faisait aucun doute. Selon moi, il est meilleur que Cholevas, mais ce dernier dispose du soutien de Santos. On ne souhaitera pas de blessure, mais je vois pas comment il pourrait disputer un match autrement…

Loukas Vyntra : 33 ans, 1m84, Levante, 50 sélections, défenseur central, arrière droit
Né en Tchécoslovaquie, d’un père tchécoslovaque et d’une mère grecque, Loukas attend l’effondrement du rideau de fer, pour pouvoir rentrer en Grèce et y débuter sa carrière footballistique. D’abord dans les équipes de jeunes de l’Almopos Aridaia, puis très vite, dans l’effectif pro du Paniliakos. On est alors en 2000 et Vyntra ne joue pas beaucoup, alors il décide de quitter le sud de la Grèce pour le nord, et le club de Veria. Là-bas, il évolue enfin comme titulaire, alignant 24 titularisations. En 2001, il repart à Pyrgos plein de certitudes et finit par s’y imposer. En deux saisons et demie, il disputera 63 matchs de championnat et inscrira trois buts. Ses bonnes performances dans ce second couteau du championnat, attirent l’œil du Panathinaïkos qui le fait signer lors du mercato hivernal de 2003. A Athènes, Vyntra confirme les attentes et s’accapare immédiatement une place de titulaire. Sa régularité va même lui permettre de faire parler de lui hors des frontières grecques. A l’été 2007, le Hertha Berlin s’intéresse très fortement à lui, mais le Pana refuse de négocier.
En 2009/2010, il est l’un des fers-de-lance du dernier Pana champion de Grèce, allant même jusqu’à obtenir le doublé avec la Coupe nationale. Progressivement, le Pana finit par rentrer dans le rang, mais Loukas parvient toujours à tirer son épingle du jeu en défense centrale. En janvier 2013, après 227 matchs et 10 buts, il quitte le Panathinaïkos pour le championnat espagnol, via Levante. Au départ, il ne signe que pour six mois, mais lors de son premier match il place un coup de casque qui trompe Valdès et permet au club valencian de prendre un point face au Barça.

Sa saison 2013/2014 :
Expirant en juin 2013, son contrat est vite prolongé par son club de Levante, il faut dire que Vyntra est devenu le pilier de la défense. Il récompense ses dirigeants en participant à 33 matchs de Liga, plantant deux pions, et en permettant à Levante de se sauver assez aisément.

Son statut en équipe nationale :
Sélectionné pour la première fois en 2005 face à l’Ukraine, l’histoire de Vyntra et de la sélection nationale est un brin compliqué. Très bon avec le Pana, il est moins performant sous le maillot bleu et blanc. De fait, il n’a jamais réussi à devenir une solution à long terme en défense centrale, autant pour Rehhagel que pour Santos. Présent à l’Euro 2008, il n’est titulaire que lors du dernier match face à l’Espagne. Lors de la Coupe du Monde 2010, il participe par contre à tous les matchs, étant même de la première victoire grecque en Coupe du Monde, 2-1 face au Nigéria.
Absent lors de l’Euro 2012, il revient petit à petit en équipe nationale, mais devrait être remplaçant au Brésil.

Vasilis Torosidis : 28 ans, 1m86, AS Roma, 66 sélections, 7 buts, arrière-droit, milieu défensif, milieu axial, ailier droit
Vasilis naît le 10 juin 1985 du côté de Xanthi. Vasilis est plutôt doué avec un ballon, alors le club local le Skoda Xanthi (ne riez pas) le fait signer. Il y fait ses classes et rejoint l’équipe première en 2002, devenant titulaire en 2004, mais il rencontre alors des pépins physiques. Cela ne freine pas les ardeurs de l’Olympiakos, qu’il rejoint après quatre saisons et 76 matchs pour 800 000 euros. Il s’y impose très vite, devenant un taulier de l’équipe et surtout un des joueurs que l’on annonce à Marseille à presque chaque mercato.

Sa saison 2013/2014 :
Or c’est avec la Roma qu’il s’engage, en janvier 2013 et contre une indemnité de, seulement, 400 000 euros. A Rome, Torosidis montre ses limites et se retrouve plus souvent remplaçant qu’autre chose. Toutefois, cela n’altère pas sa combativité lorsqu’il entre sur le terrain, que ce soit à droite, à gauche, au milieu, etc… et il lui arrive de temps en temps de placer une frappe dans le petit filet opposé du gardien adverse. Bref, un homme de club, sans doute très important pour la Roma de Garcia.

Son statut en équipe nationale :
Avec l’équipe nationale, il débute contre l’ennemi turc en 2007 sur le flanc gauche. Il est dès lors régulièrement appelé, participant à l’Euro 2008. Cette année, je chantais pour la première fois et Torosidis marquait aussi pour la première fois avec l’équipe nationale. Contre le Luxembourg certes, mais il a marqué. Entre ici Willy Sagnol. Il était bien évidemment titulaire lors de la dernière Coupe du Monde, marquant même le but de la victoire contre le Nigéria, ayant auparavant fait expulser Sani Keita. Toujours aussi présent pendant la campagne de qualification pour 2014, Torosidis était assuré d’en être, sauf grosse blessure. Part titulaire sur le côté droit de la défense.

Vangelis Moras : 32 ans, 1m93, Hellas Verone, 19 sélections, défenseur central
Moras débute à Larissa, sa ville de naissance, en 1999. Deux saisons et 28 matchs après, il rejoint le Proodeftiki en deuxième division. Un an plus tard, le club parvient à monter en Superleague, un peu à la surprise générale. En première division, Moras impressionne de par ses qualités athlétiques et sa régularité. Il en profite alors pour s’engager avec l’AEK Athènes, où il restera quatre ans. Malheureusement pour lui, il ne s’y imposera jamais véritablement, n’y jouant que 71 matchs. En 2007, il quitte l’AEK, libre de tout contrat et s’engage avec Bologne, alors en Série B. Là encore, son club monte en division supérieure et Moras devient un élément clé de l’équipe. À partir de 2010 les choses se corsent un peu, Moras joue moins et surtout son contrat arrive à terme l’année suivante. Dès mars 2011, le Panathinaïkos entre en négociation avec le joueur afin de le faire revenir en Grèce, mais c’est finalement le club gallois de Swansea qui le fait signer en octobre, avec un contrat de trois mois à la clé. Après un petit match, Moras quitte le Pays de Galles et s’engage gratuitement avec Cesena pour six mois. Expérience concluante, puisqu’il dispute 15 matchs et se fait repérer par l’Hellas Verone, qui évolue à l’époque en Série B. Une nouvelle fois, il participe à une montée en Série A.

Sa saison 2013/2014 :
Collectivement, la saison de l’Hellas est très bonne, personnellement, elle l’est aussi. Auteur de 30 apparitions en Série A, Moras est pour beaucoup dans la bonne saison de Vérone. Ses bonnes performances lui ont même permis de retrouver l’équipe nationale.

Son statut en équipe nationale :
Son total de sélection le montre, Moras n’a jamais été un premier choix en équipe nationale. Membre de l’équipe grecque ayant participé aux Jeux Olympique de 2004, il débute en équipe nationale en 2009 face au Danemark. Sélectionné pour la Coupe du Monde 2010, il participe à la défaite 2-0 face à l’Argentine. En 2012, il n’est pas convoqué par Santos, victime de la concurrence de Sokratis, des Papadopoulos et de Malezas. Auteur d’une très belle saison avec Vérone, Santos le convoque dans les 30 pour la Coupe du Monde, puis dans les 23, au détriment de l’expérimenté Avraam Papadopoulos et du solide Siovas.

 

Exit : Avraam Papadopoulos et Dimitris Siovas (Olympiakos)

 

Milieux de terrain

Alexandros Tziolis : 29 ans, 1m89, Kayserispor (en prêt du PAOK Salonique), 49 sélections et 1 but, milieu défensif
Né pas loin du Mont Olympe, Tziolis démarre sa carrière en 2002, dans l’effectif du Panionios. En trois ans, il participe à 61 matchs de championnat, inscrivant cinq buts. Ses performances vont attirer l’oeil du Panathinaïkos, qui le débauche pour 650 000 euros. Il passera cinq saisons chez les verts athéniens, alignant des prestations de très grande qualité, autant en championnat, qu’en coupe d’Europe, notamment à Brême en août 2008, face au Werder (victoire 3-0 du Pana). Son match va marquer les esprits, à tel point qu’en janvier 2009, il s’engage en prêt avec le club allemand. Il participera au bon parcours du club allemand en Coupe de l’UEFA (finale perdue face au Shaktar) et à la victoire en Coupe d’Allemagne. Malgré tout, son option d’achat n’est pas levée et Tziolis repart au Panathinaïkos. En janvier 2010, il s’engage définitivement avec Sienne, contre une indemnité de 1,4M d’euros. Tziolis joue beaucoup, mais malheureusement pour lui, Sienne se fait reléguer et Tziolis se met à se chercher un nouveau club. En août 2010, il débarque en prêt à Santander. Manque de pot, lors d’un match avec la sélection grecque, il se pète la jambe et se retrouve indisponible pour six mois. On a connu meilleure arrivée dans un club. Il revient finalement en janvier et fait une grosse demi-saison, qui pousse Cuper, le coach local, à lever l’option d’achat. Pas une raison pour se poser, vous dirait Tziolis, car en janvier 2012, il part à Monaco. Ne jouant quasiment pas, il profite du mercato d’été pour de nouveau quitter son club et s’engager en prêt avec l’APOEL Nicosie. Enfin, il réalise une saison pleine avec 30 titularisations et parvient même à gratter un titre de champion de Chypre.

Sa saison 2013/2014 :
Après sa bonne saison du côté de Nicosie, Tziolis ne veut pas repartir à Monaco. Du coup, il signe trois ans, avec le PAOK Salonique. Au début titulaire, son temps de jeu s’érode au fil du temps et devinez quoi, notre « Gravelaine grec » demande à partir. En janvier, il est prêté en Turquie, du côté de Kayserispor, où il s’assure d’un temps de jeu conséquent (15 matchs).

Son statut en équipe nationale :
Sa première sélection date de 2006, face à la Corée du Sud. Appelé pour l’Euro 2008 et la Coupe du Monde 2010, où il sera titulaire indiscutable, il ne participe pas à l’Euro 2012. Il devrait être titulaire devant la défense, mais c’est pas sûr.

Andreas Samaris : 24 ans, 1m89, Olympiakos, 4 sélections, milieu défensif, milieu axial
Un nouveau petit jeune en sélection. Vous allez me dire « il a 24 ans », et c’est pas faux. Mais si on lui avait dit il y a un an « Coco, l’an prochain tu vas au Brésil », je pense qu’il nous aurait jeté des cailloux.
Samaris débute sa carrière en 2006, chez les petits du Panachaïki. Il y restera trois saisons, disputant 37 rencontres de troisième division. En janvier 2010, il fait le grand saut et rejoint le Panionios (comme pas mal de monde dans cette sélection) en première division. Il s’impose assez rapidement dans l’effectif du club athéniens, disputant 70 matchs et marquant six, en trois saisons et demie. En août 2012, l’Olympiakos décide de sécuriser le joueur, l’achète 350 000 euros et le prête dans la foulée au Panionios. Le joueur joue alors son meilleur football et inscrira cinq buts en 21 matchs de championnat.

Sa saison 2013/2014
Après sa très bonne saison du côté du Nea Smyrni Stadium, Samaris tente de s’imposer dans l’effectif XXL de l’Olympiakos. Ce sera fait assez rapidement, le joueur va même jusqu’à être titulaire en Ligue des Champions. En championnat, il participe à 28 matchs et inscrit quatre buts, dépassant largement les attentes placées en lui pour sa première saison.

Son statut en équipe nationale
Il fête sa première sélection en octobre 2013, face au Liechtenstein. Vu sa très bonne saison avec l’Olympiakos, Santos ne pouvait pas se permettre de le laisser de côté. De plus, avec son profil un peu plus offensif, il a un rôle à jouer dans cette sélection, mais devrait tout de même partir remplaçant.

Kostas Katsouranis : 34 ans, 1m83, PAOK Salonique, 111 sélections et 10 buts, défenseur central, milieu défensif, milieu axial
Kostas, un des historiques du groupe. Il formait au Pana, avec Karagounis, l’une des plus belles doublettes du pays. Milieu défensif de formation, il débute sa carrière en 1996 avec le Panachaïki. En 2002, après 121 matchs et 14 buts il rejoint l’AEK Athènes pour quatre saisons, quatre saisons qui marquent en quelque sorte, son apogée footballistique. Avec les jaunes et noirs, il dispute 110 matchs et inscrit 29 buts, dont une saison 2004/2005 fantastique avec 10 buts en 28 matchs. Puis en 2006 il tente l’aventure au Benfica, contre un chèque de 2,3 millions d’euro. Il y restera trois saisons, le temps de disputer 80 matchs et de marquer ses 10 buts. 2,5 millions d’euro plus tard, il signe au Pana. On aurait pu croire qu’il s’agissait de son dernier contrat, mais le Panathinaïkos n’est pas des plus élégants en ce moment, avec les légendes grecques. Ayant viré Karagounis comme un malpropre avant l’Euro, le président Alafouzos, fait de même avec Katsouranis en octobre 2012, l’accusant des mauvais résultats de l’équipe. Derrière lui, des rumeurs sont lancés. Le joueur aurait eu des problèmes avec ses coéquipiers, notamment les étrangers, il n’aurait pas respecté le board du club, etc… Katsouranis ne répond à aucune de ses rumeurs et s’engage en décembre 2012 avec le rival historique, le PAOK Salonique.
Là encore, ça part mal puisque le coach de l’époque, Georgios Donis, n’était même pas au courant de sa signature. Or, rapidement Katsouranis se montre essentiel à l’équipe et participe à la montée en puissance du club phare de la Thessalie.

Sa saison 2013/2014 :
Nommé vice-capitaine de son club, Katsouranis fait une grande saison avec 28 matchs de championnat, ponctués de deux buts. Utilisé autant en milieu défensif, qu’en défenseur central, il est toujours un des meilleurs joueurs du championnat grec. Pour info, lors de l’après-match de la demi-finale de la Coupe de Grèce face à l’Olympiakos, il se met sur le râble avec Giannis Maniatis. Katsouranis s’excusera assez rapidement, prenant toute la responsabilité de l’embrouille.

Son statut en équipe nationale :
Première sélection en août 2003 face à la Suède. Il est de l’épopée grecque au Portugal, mais également des Euro 2008 et 2012 et de la Coupe du Monde 2010. Aujourd’hui, il est le troisième joueur le plus capé du football grec avec ses 111 sélections.

Georgios Karagounis : 37 ans, 1m76, Fulham (libre désormais), 135 sélections et 10 buts, milieu défensif, milieu axial, milieu offensif
Quand on parle de Katsouranis, Karagounis n’est jamais bien loin. Lui c’est l’archétype du joueur chiant à jouer. Il est petit, technique et à une science du jeu sympathique. Alors, certes il court de moins en moins, mais en une passe il peut déséquilibrer une défense.
Son club c’est le Pana. Formé là-bas, il sort en équipe première à 16 ans, en 1993. Il se fait prêter à l’Apollon FC durant deux saisons et accumule du temps de jeu avec 55 apparitions et 9 buts. À son retour à Athènes, il devient titulaire, enchaînant les matchs (118 matchs pour 25 buts). En 2003, après cinq années pleines, Giorgos se retrouve en fin de contrat et signe à l’Inter de Milan. 21 matchs en deux saisons, voilà le bilan, un échec cuisant. Plutôt que de revenir en Grèce, il pousse encore plus à l’Ouest et rejoint le Benfica de son pote Katsouranis. L’expérience est plus réussie, Karagounis totalisant 45 matchs pour trois buts. En 2007, son contrat n’est pas renouvelé et il signe avec le Pana. Là encore, on pense qu’il s’agit de son dernier club. Bah oui, le Pana c’est « son » club. Sauf qu’en juin 2012, son contrat n’est pas prolongé et Karagounis se retrouve libre. Après un très bon Euro, il s’engage avec Fulham et réussit une belle saison, avec 25 matchs et un but.

Sa saison 2013/2014 :
En fin de contrat, il a l’opportunité de repartir au Panathinaïkos, mais refuse afin de prolonger l’aventure avec les Cottagers. Sur le plan collectif, Fulham fait une belle saison de merde et Karagounis ne sort pas du lot, avec seulement 14 apparitions. À la fin de la saison, son contrat n’est pas prolongé et il se retrouve une nouvelle fois sans club, avec de gros doutes sur la suite de sa carrière.

Son statut en sélection nationale :
Il fête sa première sélection en 1999 contre le Salvador. En 2004 il remporte bien évidemment l’Euro et est depuis l’homme de confiance de Rehhagel puis Santos. Il participe aux Euro 2008 et 2012, mais également à la Coupe du Monde 2010. Il est aujourd’hui le joueur le plus capé de la sélection grecque, avec 135 sélections.

Panagiotis Tachtsidis : 23 ans, 1m93, Torino (en prêt de Catane), 6 sélections, milieu défensif, milieu axial, milieu offensif
Encore un représentant du centre de formation de l’AEK Athènes. Il débute en équipe première en janvier 2007, à 16 ans et 347 jours, soit à l’époque le plus jeune joueur a disputé un match sous les couleurs jaunes et noires de l’AEK (record dépassé aujourd’hui par Fountas, très bon également). En 2009, après une dizaine de matchs avec l’AEK, il rejoint l’Italie et le Genoa. Il sera alors successivement prêté à Cesena (aucun match), à Grosseto (huit matchs) et à l’Hellas Verone (39 matchs et trois buts). En juillet 2012, il est transféré à la Roma pour 1,5 millions d’euros (plus des droits sur Bertolacci). A Rome, il fait 21 apparitions en championnat et parvient à inscrire un but. Pas suffisant pour espérer rester, puisque le joueur va être transféré au Genoa, contre Mattia Destro. Enfin, pas tout à fait. En fait, le joueur avait signé au Genoa, mais ces derniers l’avaient déjà vendu à Catania contre les droits de Francesco Lodi.

Sa saison 2013/2014 :
À Catane, Tachtsidis se retrouve dans un club en grosse difficulté, largué en championnat. Il joue 12 rencontres, mais profite du mercato hivernal pour se faire prêter au Torino, une des surprises de la saison en Série A. Il y disputera une dizaine de matchs, faisant plutôt bonnes impressions aux observateurs. Son avenir est un peu flou, restera-t-il au Torino, reviendra-t-il à Catania ? Mystère.

Son statut en équipe nationale :
Sélectionné pour la première fois en 2012, il ne participe pas à l’Euro en Pologne/Ukraine. Pas vraiment vu comme un titulaire par Santos, il pourrait tout de même tirer son épingle du jeu à un poste de milieu axial plutôt tourné vers l’offensive.

Giannis Fetfatzidis : 23 ans, 1m64, Genoa, 19 sélections et 3 buts, ailier droit, ailier gauche, milieu offensif
Milieu offensif ou ailier, ce jeune joueur ne manque pas de talent. Ultra rapide et technique, formé à l’école de l’Olympiakos, il apparaît pour la première fois dans l’équipe pro en 2009 (2 matchs). Mais c’est en 2010 qu’il explose, puisqu’il prend part à 19 matchs et inscrit 2 buts. Il confirme ses qualités par la suite, mais également une propension assez forte à se blesser. Ainsi, lors de la saison 2012/2013, il ne participe qu’à 22 matchs toutes compétitions confondues. Le « Messi grec » semble alors suivre la voie, de garage, de Sotiris Ninis, d’autant plus que comme ce dernier il signe en Italie, au Genoa.

Sa saison 2013/2014 :
Lors de sa signature au Genoa, on prend peur. Comment le joueur va-t-il réagir aux 75 joueurs sous contrat ? Ne va-t-il pas pourrir en réserve, puis en prêt dans un club de quatrième zone allemande ? Fetfat’ fait très vite taire les rumeurs et réussit une très belle saison, avec 31 matchs et deux buts. En janvier déjà, Everton était venu aux renseignements, mais les 9 millions d’euros demandés par le club génois eurent raison de l’intérêt des Toffees. En cas de belle Coupe du Monde, il est fort possible qu’il aille voir ailleurs. Tiens, y a deux clubs à Milan qui semblent en reconstruction. Je dis ça comme ça…

Son statut en équipe nationale :
Il fait ses débuts avec la Grèce le 8 octobre 2010 face à la Lettonie, remplaçant un Ninis blessé. Le 9 février 2011, il marque le seul but du match opposant la Grèce au Canada. Sélectionné à l’Euro 2012, il totalise depuis 18 sélections. Partira vraisemblablement remplaçant, derrière Salpingidis et Samaras.

Lazaros Christodoulopoulos : 27 ans, 1m85, Bologne, 19 sélections et 1 but, ailier, milieu offensif, milieu axial
Une tête de corsaire, un traître au PAOK pour une sombre histoire de transfert avorté.
Celui dont on ne peut pas écrire le nom, débute en 2005 dans le club phare de sa ville natale, le PAOK Salonique. Ce qui devrait être l’aboutissement d’une vie pour tout local, ne l’est pas vraiment pour Lazaros. Après une très bonne saison, 24 matchs et trois buts, le club décide de le prolonger et de mettre dans son contrat une clause libératoire de 8 millions d’euros pour les clubs étrangers, ce qui est très élevé en Grèce. Manque de pot, Liverpool place le bout de son nez et s’annonce intéressé par le joueur. Le club refuse de le vendre et Lazaros décide de bouder, refusant de jouer, puis de s’entraîner. Ainsi pour sa deuxième saison chez les pros, il ne joue que sept matchs et inscrit deux buts. Il boude tellement, qu’il déclare aux médias locaux qu’il « aimerait plus travailler sur un chantier de construction, plutôt que de jouer pour le PAOK ». Bouh le vilain ! Au passage, il récolte un surnom « le constructeur ».
La saison suivante est un peu meilleure et il profite de celle-ci pour se tailler au Panathinaïkos contre 3,8M d’euros. À Athènes, il confirme son talent et devient un membre essentiel de l’équipe première. Ainsi, il dispute 89 matchs et inscrit 15 buts en quatre saisons et demie. En janvier 2013, il s’engage gratuitement avec Bologne, afin de remplacer un Diamanti sur le départ (qui ne partira qu’un an après).

Sa saison 2013/2014 :
Une saison compliquée, marquée par la relégation de son club en Série B. Avec 27 matchs et deux buts, son bilan personnel n’est pas folichon, mais il faut signaler que ses deux réalisations interviennent à partir du mois de mars.

Son statut en équipe nationale :
Sélectionné la première fois en février 2008, il ne sera pour autant pas de la partie en Suisse/Autriche l’été suivant. Il manquera également la Coupe du Monde 2010 et l’Euro 2012. Une première pour lui cette été, mais il devrait la voir depuis le banc. Ce qui est déjà pas mal.

Panagiotis Kone : 26 ans, 1m82, Bologne, 16 sélections et 1 but, ailier, milieu offensif, attaquant
Alors lui, il a un parcours pas banal. Né en Albanie, il suit ses parents en Grèce à l’âge de deux ans. Il intègre plus tard le centre de formation de l’Olympiakos, mais bouge au RC Lens en 2004 contre 400 000 euros. Dans le Nord il ne s’adapte pas, en même temps passer du Pirée à Lens, pouah… et s’engage avec l’AEK Athènes. L’arrivée de Rivaldo va changer la donne, puisque ses apparitions se font de plus en plus rare. Alors, après 23 matchs et deux buts avec le club athénien, il part pour Salonique, à l’Iraklis. Plus souvent remplaçant que titulaire, Kone participe tout de même 49 matchs en deux saisons et inscrits huit buts. Malgré tout, s’il est capable de fulgurances assez géniales, il traverse la plupart de ses matchs comme un fantôme, l’empêchant ainsi d’exploser véritablement.
En 2010, il s’engage avec Brescia, sauf que le club italien apprend qu’en fait Kone est toujours sous contrat avec l’Iraklis Salonique. Procédures judiciaires, son contrat avec Brescia est cassé, mais le club italien apparemment très désireux de le récupérer dépense tout de même 800 000 euros pour racheter son année de contrat à l’Iraklis.
En une saison il convainc tout le monde de son talent et part en prêt à Bologne. Il continue alors sur sa lancée et arrive à devenir indispensable à l’effectif du club bolognais. Ce dernier fait le forcing pour le signer définitivement et y arrive contre 1,6M d’euros.
Kone est alors en pleine confiance et marque de sublimes buts, comme contre le Napoli (un ciseau en lucarne), des coups de tatanes de loin, etc…

Sa saison 2013/2014 :
Bologne fait une très mauvaise saison, relégation au bout et personne ne peut dire qu’on s’y attendait vraiment. Kone fait partie des rares joueurs à avoir surnagé dans cet effectif. Dévasté par la relégation de son club, il est même « pardonné » par les tifosis en raison de sa bonne saison. Bonne saison qui devrait lui permettre de ne pas couler en Série B. Le Torino et Palermo sont ainsi très intéressés par son profil.

Son statut en équipe nationale :
Première sélection en 2010 contre l’Autriche. Il faisait partie de la liste provisoire pour l’Euro 2012, mais en a été exclu suite à un comportement « inadéquat » lors d’un match de préparation face à la Slovénie. Revenu en bons termes avec Santos grâce à ses performances bolognaises, Kone était quasiment assuré de voir le Brésil.

 

Exit : Kostas Fortounis (Kaiserslautern)

 

Attaquants

Dimitris Salpingidis : 32 ans, 1m72, PAOK Salonique, 76 sélections et 13 buts, attaquant, ailier droit
Un buteur de talent, quoi qu’un peu sur le déclin. Formé au PAOK, il est prêté successivement à Larissa pour une saison (sept matchs, zéro but) et à Kavala pour deux saisons (33 matchs, 25 buts). Lorsqu’il revient à Salonique, les deux stars du club Okkas et Georgiadis se taillent, lui laissant la place en attaque. En 2004 il marque 16 buts, puis 14, puis 17. Devant des stats pareilles, les clubs d’Athènes sont tous foufous et c’est le Pana qui l’emporte contre 1,8 million et trois joueurs (record de vente entre clubs grecs), Dimitris refusant de signer chez les rivaux historiques de l’Olympiakos. Au Pana il ne perd pas son efficacité, inscrivant 14,15 et 10 buts lors de ses trois premières saisons au club. La quatrième est moins prolifique, puisqu’il ne marque que cinq fois. Son contrat se termine et Salpingidis quitte Athènes pour retourner au PAOK. Celui qui avait été vendu pour éviter une faillite, revient gratuit et en baissant fortement son salaire.
En 2011, il participe à la victoire de son club à Tottenham, éliminant du même coup le club anglais de la Ligue Europa.
En 2012, le départ de Pablo Garcia lui permet de récupérer le brassard de capitaine.

Sa saison 2013/2014 :
Avec la relégation de l’AEK et la méforme du Panathinaïkos, le PAOK Salonique est de facto devenu la seconde force footballistique du pays. Sur son aile droite, Salpi’ multiplie les courses et participe à 35 matchs de championnat, pour 10 buts. A bientôt 33 ans, il totalise 87 buts en championnat avec le PAOK, soit le troisième meilleur buteur de l’histoire du club, loin derrière Stavros Sarafis (136 buts) et Georgios Koudas (134 buts).

Son statut en sélection :
Il fête sa première sélection en 2005 contre la Belgique, mais devra attendre 2008 pour ouvrir son compteur but, contre la République Tchèque. Il était à l’Euro 2008, ainsi qu’à la Coupe du Monde 2010 (un but). Présent à l’Euro 2012, il participe au beau parcours de la sélection grecque (élimination en quarts, face à l’Allemagne), marquant deux buts, un contre la Pologne et un autre contre l’Allemagne. Au Brésil, sa place semblait naturelle et il devrait logiquement partir titulaire pour ce qui devrait être sa dernière grande compétition internationale.

Georgios Samaras : 29 ans, 1m93, Celtic Glasgow, 74 sélections et 8 buts, ailier gauche, attaquant
Quand on le voit débarquer sur un terrain, on se dit qu’on a là une grande tige, qui doit se mettre en pointe et orienter les longs ballons avec son crâne. Sauf que Samaras c’est loin d’être ça. C’est surtout un ailier, technique, endurant, plus passeur que buteur.
Né en Crète il y a 29 ans, il aurait pu s’orienter vers le basket, que pratiquait son père. En bon Crétois, Samaras entre en formation à Héraklion à l’OFI Crète. En 2000, alors qu’il a 15 ans, le club d’Heerenveen vient le chercher et l’amène dans le nord des Pays-Bas. Il y finit sa formation, puis y débute en équipe première en 2002. Il restera en Frise pendant quatre saisons, montrant un beau potentiel, qui en feront un des attaquants les plus prometteurs du continent. Au début de la saison 2005/2006, Séville et Arsenal veulent le faire signer, mais son père le pousse à rester encore une saison avec le club néerlandais. En janvier 2006, c’est Manchester City qui le recrute contre 5 millions d’euros. Ses deux premières saisons sont correctes, avec 49 buts de championnat et huit buts. Mais c’est justement là-dessus qu’apparaît un problème. Les Citizens pensaient signer un buteur, mais il se retrouve surtout avec un passeur. Lors de la saison 2007/2008, il est rapidement mis de côté et invité à se trouver un nouveau pied à terre. En janvier 2008, il s’engage pour six mois avec le Celtic Glasgow. Six mois largement suffisants pour convaincre les dirigeants locaux de dépenser 2 millions d’euros pour le recruter définitivement.
En Ecosse, Georgios gagne ses lettres de noblesses, ses qualités sont enfin reconnues et appréciées et de par sa ressemblance avec Jésus Christ va réussir à créer une hype autour de sa personne.
Il participera également à la petite épopée du Celtic en Ligue des Champions lors de la saison 2012/2013.

Sa saison 2013/2014 :
À nouveau champion d’Ecosse, Samaras aura à nouveau mis sa dizaine de buts. Indispensable sur son aile gauche, il est toutefois la cible de rumeurs de départ. Les plus pressantes font état d’un intérêt de la franchise de Toronto, où se trouve une forte communauté grecque. Autrement, un sondage réalisé en 2013 auprès de supporters du FC Barcelone en faisant la recrue la plus demandée pour le club catalan, les sondés justifiant leur choix du fait de sa technique et de sa vitesse.

Son statut en sélection nationale :
Disposant également de la nationalité australienne, Samaras fait ses débuts avec la Grèce en février 2006. Il a disputé les Euro 2008 et 2012 et la Coupe du Monde 2010. Au Brésil, il part titulaire sur son aile gauche, se sacrifiera pendant toute la compétition en allant d’un bout à l’autre du terrain afin de soulager son pote Cholevas.

Kostas Mitroglou : 26 ans, 1m88, Fulham, 32 sélections et 8 buts, buteur
Il démarre sa formation en Allemagne, notamment à Gladbach. Entre 2005 et 2007, il impressionne les observateurs en inscrivant 38 buts en 34 matchs avec la réserve du club. L’Olympiakos sent le bon coup et le recrute en 2007. Entre 2007 et 2011, il joue 49 matchs et marque 16 buts. En 2011, il est prêté au Panionios (11 matchs et 8 buts). De nouveau prêté, mais cette fois à l’Atromitos, il réalise une très belle saison (21 buts en 32 matchs). En 2012, il revient au Pirée et chipe petit à petit la place de titulaire à Djebbour.

Sa saison 2013/2014 :
Délesté de Djebbour, Mitroglou s’avère être le choix numéro de Michel. Intouchable, injouable, il plante 14 buts en 12 matchs de championnat. En Ligue des Champions, il inscrit trois buts en cinq matchs et suscite l’intérêt de quelques grosses écuries européennes comme Chelsea ou Liverpool. En janvier 2014 c’est pourtant avec Fulham qu’il s’engage contre 10 millions d’euros. Un choix étonnant quand on sait que le club londonien est mal en point en championnat. Surtout, s’il avait été étincelant avec l’Olympiakos, il ne participe qu’à trois rencontres de championnat chez les Cottagers. Un bon gros flop.

Son statut en sélection nationale :
Il dispute son premier match international contre l’Ukraine en 2009 et marque son premier but contre Malte en 2011. Longtemps mis de côté en raison d’un comportement difficile, il semble avoir mis derrière lui cette période un peu compliquée. Décisif lors des éliminatoires pour la Coupe du Monde, notamment en barrages face à la Roumanie, il devrait mener l’attaque grec.

Theofanis Gekas : 34 ans, 1m79, Konyaspor, 72 sélections et 24 buts, buteur
Né et formé à Larissa, Fanis y évolue entre 1998 et 2001, jouant 61 matchs et inscrivant 18 buts. Entre 2001 et 2004, on le retrouve à Kallithea (100 matchs et 44 buts). Il rejoint ensuite le Pana pour une saison et demie, continuant à scorer (23 buts en 41 matchs). En 2006 l’arrivée de Salpingidis au Pana le pousse au départ et il rejoint Bochum en prêt. Il y sera performant, signant 20 buts en 32 matchs, les fans allant jusqu’à le surnommer le Dieu Grec. L’option d’achat étant trop élevée, il rejoint le Bayer Leverkusen, inscrivant 11 buts lors de sa première saison. Sa deuxième saison est moins bonne et il est prêté en janvier à Portsmouth, un prêt raté puisqu’il ne joua qu’un match. Il est de nouveau prêté la saison suivante, mais au Herta Berlin (17 matchs et 6 buts). En 2010 il signe à Francfort pour un million d’euro et flambe littéralement en marquant 16 buts en 34 matchs. Franfort est relégué, Gekas y reste six mois, marque sept buts, puis signe un contrat de six mois avec le club turc de Samsunspor. Malgré ses huit buts en 11 matchs, il n’est pas prolongé et se retrouve sans club. Auteur d’un Euro solide, il s’engage avec Levante, mais quitte le club en novembre après seulement quatre apparitions.
En janvier 2013, il rejoint l’Akhisar Belediyespor, dans les bas-fonds du championnat turc. En 15 matchs il score à 12 reprises, mais ne peut éviter la descente de son club.

Sa saison 2013/2014
A nouveau libre, il s’engage en septembre avec Konyaspor. En forme, il participe à 24 rencontres de championnat et inscrit 13 buts. Son contrat n’étant que d’un an, il est fort probable qu’il doive se retrouver un nouveau club en septembre.

Son statut en équipe nationale :
Il fête sa première sélection en 2004 contre l’Albanie et son premier but en 2007 contre la Hongrie. Présent à l’Euro 2008, il aide grandement son équipe à se qualifier pour la Coupe du Monde 2010 en terminant meilleur buteur de la zone euro (10 buts). Le 9 septembre 2010 il annonce sa retraite internationale, mais revient sur sa décision suite à un entretien avec Santos. Titulaire à l’Euro 2012 et buteur face à la République Tchèque, il a cédé peu à peu sa place à Mitroglou. Attention, il est capable de rentrer à la 80ème et de marquer d’un coup de cuisse bien placé en lucarne.

 

 

Les matchs de préparation
Portugal-Grèce : 0-0
Grèce-Nigéria : 0-0
Grèce-Bolivie: 2-1 (buts de Kone et Katsouranis)

 

Le 11 qui devrait démarrer :
Karnezis ; Torosidis, Manolas, Papasthatopoulos, Cholevas ; Tziolis, Katsouranis, Maniatis ; Salpingidis, Mitroglou, Samaras

 

Voilà, Didier s’est fait plaisir et espère que toi aussi. Maintenant, il s’envole vers le Bénin et laisse la responsabilité de suivre l’équipe à quelqu’un d’autre.

Didier Fékos

4 thoughts on “Les 23 Grecs présentés par l’Académie en faillite

  1. Oui, merci Didier qui s’est fait plaisir. Com’ qui sert juste à montrer qu’on peut tout à fait atteindre la fin de ce long (et complet) article! Pour peu que l’on se donne la peine de scroller…

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