Metz – Ajacciu (3-2) : La Metz que un club Académie en mode théâtre grec

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En direct de l’amphithéâtre Saint-Symphorien.

Le FC Metz, cette bête immonde qui ne laisse jamais ses naïfs supporters succomber ni à la joie véritable, ni à la résignation salutaire ; mais qui plutôt le laisse mariner dans un insalubre entre-deux, là où la panoplie des sentiments heureux et malheureux s’entremêlent, se chevauchent les uns les autres : le FC Metz, pièce tragi-comique sans fin, sale, belle, triste, pénible, sensible, gay, belle, sale, triste, noire.

 

Clermont : la marche était trop haute…

Lundi soir, des millions de téléspectateurs s’affaissaient dans leur canap, avec sur le dos un maillot grenat floqué Renouard. En effet, le FC Metz se déplaçait tant bien que mal à Clermont, une équipe de Rugby-foot coachée par une femelle au regard triste. Corinne Diacre, une avaleuse de chibres comme on n’en fait plus par chez nous, qui ne parle pas à ses joueurs -ses adjoints fiottes sont là pour ça-, mais se contente de promettre à Diedhou toutes les saloperies qui lui passent par la tête s’il marque des buts. Et ça marche : Diedhou en marque des buts. Mais pas que ! Contre Metz, une équipe qui aime faire plaisir, c’est Adrien Hunou qui pourra regarder les nénés pointus de l’ancienne joueuse de l’équipe de France femelle, grâce à son doublé de derrière les fagots.

Car le FC Metz a tendu le bâton pour se faire battre, et repart donc d’Auvergne sans le point, et tout englué à la septième place d’un classement de plus en plus hostile, à l’heure où Pédretti et sa bande de rats continuent de faire les facétieux plusieurs étages au-dessus. Une défaite 2-1 donc, malgré un but Ligue des Champions de Candéias des as, qui laissera donc finalement une toute petite trace de son passage dans l’est de la France des bas-fonds. Malgré de nombreuses occasions presque aussi grosses que Bekamenga en personne, le FC Metz s’incline et se promet des lendemains qui ne chantent pas…

 

En effet, dans la morosité ambiante, une nouvelle est venue troubler le repos du Gobert : la Horda Frenetik, sur qui repose l’essentiel de l’ambiance à Sinsinf’ (Rigobert citera la Gruppa également, la petite bête qui monte ; mais ne citera sûrement pas la GG, parce que) s’est vu spolier de son matériel par le club. Après injonction de faire retirer son matos d’un local à eux tribune Est, le groupe n’aurait pas eu le temps de passer à l’acte, que déjà, le bras armé de Bernard Sauron avait jeté drapeaux, tifo, etc… aux ordures. Des lendemains qui ne chantent pas du tout donc.

 

Le match de l’espoir anal :

 

Message de Génie N’Gbakoto, bel homme :


Le message de Yeni Ngbakoto par FCMetzWebTV

 

Philou en a marre de son 4-4-2 inoffensif et surtout ultra friable et renoue avec du gros 4-5-1 des familles, avec le gros Bekamengprout en pointe, Krivets le Biélorusse obsolète en 10, Santos la ballerine dans l’entre-jeu à côté du nègre sauvage Georges profondes Mandjeck. Pour le reste c’est du classique, Balliu étant confirmé à gauche en l’absence de Tiago Gomez. Bref, Rigobert ne va pas plus s’étendre sur une composition d’équipe qui n’intéresse personne, même pas les 11 titulaires grenats, et passe directement à la pièce :

 

ACTE 30 – Scène 1

Entrent en scène une bande d’homme, barriolés, de grenat pour les uns, de blanc en haut et de rouge en bas pour les autres, ainsi que trois eunuques tout en jaune des pieds à la tête, dénués de cheveux. Certains de ces hommes sont des métèques, peut-être même des esclaves, mais ne paraîssent pas plus mal à l’aise que cela à se trémousser parmi des hommes libres.

 

Deux eunuques s’écartent avec des drapeaux à la main, tandis que leur chef se dirige vers le centre de la scène. Les troupes se sont regroupées de part et d’autres en fonction de leurs habits et attendent. L’eunuque siffle dans un sifflet, et les deux troupent se mettent en marchent l’une contre l’autre pour prendre le contrôle d’un ballon, savament déposé au centre par le maître des eunuques. La bataille fait rage…

 

ANDRE SANTOS – Diable ! Moi qui aime les espaces aérés,

Les parades ou même les ballets,

Hélas! Difficile d’y voir clair ici,

Quand s’entassent pêle-mêles ces alguazils,

En plus, voilà qu’il me passe le ballon,

Ce diable, ce félon, ce méchant Didillon,

A cela je n’étais pas préparé,

Moi qui étais juste venu regarder,

D’autres hommes en tuniques, et nus des genous,

Et voilà que maintenant, je fais la passe à Balliu,

Pardieu, mais où cela va-t-il finir ?

Dans le but d’Ajaccio ? Ce serait médire,

Non plutôt, voilà le ballon en l’air,

Ici, il est bien, bien mieux que sur Terre,

Mais Bekamenga de la tête le fait choir,

Pauvre sens tactique de ce vilain noir,

Il ne manquait plus que cela, voilà Métanire,

Qui le feu aux fesses se met à courir,

Mais où court-il donc le bougre ? A-t-il perdu la raison,

Et le voilà désormais qui prend un carton,

Rouge de surcroit, la belle affaire,

Maintenant le public siffle et mon équipe perd !

 

L’eunuque central siffle plusieurs fois dans son sifflet de malheur et les acteurs se dirigent vers les coulisses sous d’autres sifflets, plus terribles, ceux du public, désenchanté. Mais le temps a passé et voilà qu’ils reviennent ! Sur le bord, le maître de la soldatesque grenat fait les quatre cents pas.

 

PHLIPPE HINGSBERGER – Les carottes sont cuites j’en ai bien peur,

L’idée d’un nouveau but des Corses me donne des sueurs,

Le public est hostile et mes joueurs fainéants,

Ils paraissaient pourtant si facile à l’entraînement,

Que diable est cette maladie, ce mal qui nous ronge ?

Encore un tir des Corses ! Pourvu que mon gardien plonge,

J’ai beau mettre des joueurs ou des systèmes différents,

Rien y fait, à chaque fois on en prend,

Un de plus que les autres, c’est bien là notre drame,

Une équipe sans chef, une équipe sans âme,

Le FC Metz est bien triste et ma foi j’en ai peur,

Que moi, Philippe, moi qui suis leur entraîneur,

N’aie pas les épaules pour assumer ce fardeau,

J’étais peut-être plus à la mesure des Tangos,

Ici, c’est pas pareil, ici c’est différent,

Une mauvaise dynamique et un vilain président,

Ah le bougre si je pouvais lui dire en face,

Ce que je pense de lui et de son méchant Freitas,

Directeur sportif ? Je t’en foutrais nom de nom,

Cet homme c’est facile, n’a jamais touché un ballon,

Et croit pouvoir dire qui de lui ou de l’autre,

Est le meilleur, doit devenir l’un des nôtres,

Chef du recrutement, directeur sportif,

Quoi qu’il en soit, ce Freitas est nocif !

 

A ce moment, les tribunes populaires se mettent à entâmer des chants railleurs.

 

BERNARD SAURON – Entends-je bien ? C’est après moi qu’ils en ont ?

Oui, on dirait que pour moi ils ont fait une chanson !

Le Diable m’emporte si ces bougres là,

Devaient pouvoir exiger de moi quoi que ce soit !

Ce sont des pauvres, des chômeurs, des violents,

Des rustres qui dépensent leur argent,

Dans l’alcool et qui viennent excités,

Se taper les uns les autres au lieu de chanter,

Ah, quelle vilainie ces supporters !

J’aurais dû acheter Nancy, là-bas ils savent se taire,

Mais non, il a fallut que je devienne président,

Du FC Metz et de ces supporters exigeants,

Qui n’en ont jamais assez, et ne font que de se plaindre,

Je vais réhausser la Sud, ils pourront la peindre,

Du travail je leur donne mais ils n’en veulent guère,

Ils parlent de quelque chose que je devrais faire,

J’ai du mal à entendre, ça commence par mon nom,

Mais je ne comprends pas la fin de leur chanson,

Difficile de lire aussi cette fichue bâche,

Qu’ils déploient – Ah ! Ca y est j’ai compris !

Ils veulent me raser la moustache !

 

Mais alors que plus personne n’osait espérer, voilà que les soldats grenat, bien qu’en infériorité, marquent un but puis un autre, et mènent maintenant !

 

SERGAY KRIVETS –

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L’eunuque en chef siffle trois fois très fort, et le stade explose de joie. Le FC Metz est revenu d’entre les morts. Jusqu’à la prochaine fois…

 

 

 

Résumé alternatif. Pour ceux qui, comme Rigobert, trouve que le théâtre c’est pour les homosexuels, voici un résumé en bonne et dûe forme hétéro :

 

1ère mi-temps : Le FC Metz ne met pas un pied devant l’autre, sauf Métanire, qui met les deux pieds devant l’autre, et qui réussit même parfois un centre. Mandjeck est immonde et perd un ballon le plus bêtement possible au milieu de terrain. L’AC Ajaccio ne se fait pas prier pour la mettre en lucarne. 0-1

Par un coup de dé incroyable, le FC Metz réussit une passe. Ensuite le reste n’est plus que le résultat d’une intervention de Dieu en personne, puisque Sergay Krivets réussit à ne se faire prendre de vitesse par personne, ni même par le ballon, et réussit également un petit piqué de l’amour au dessus de Riffifi Mandanda, frère de. 1-1

Mais la défense du FC Metz ne l’entend pas de cette oreille et ouvre les cuisses à nouveau. Julien Toudic, qui a roulé sa bosse, s’insère là où il faut comme il faut en vieux roublard et deuxième lucarne dans l’amour-propre de milliers de supporters. 1-2 Sinsinforien dit stop et devient hostile, se met à conspuer ses joueurs, pendant qu’en tribune ouest, les supporters se battent entre eux, et un peu avec la sécurité, histoire de faire les choses proprement. Trop de pression pour Métanire qui craque complètement et vient mettre un coup d’auto-tamponeuse à un Corse de pacotille. Carton rouge.

 

Mi-temps. Des nouvelles de Thibault Bourgeois :

 

Deuxième mi-temps : A dix contre onze, comme souvent, le FC Metz revient avec des intentions de joueurs professionnels, et se met à vouloir gagner le match. Ajaccio subit. L’entraîneur messin sent le vent tourner et entre Habib Diallo, prodige du football de son état. Quelques minutes plus tard le FC Metz renverse Sinsinf, qui ne chantait plus qu’à propos de la moustache de Bernard Sauron. 3-2

Mais tout vient à point à qui sait être un noir remuant et Bekamengros bouge ses grosses fesses titanesques pour la première fois du match avant de délivrer un centre qui ricoche sur tout ce qu’il peut, jusqu’à ce qu’Habib Diallo ne devienne le meilleur buteur du FC Metz : 3-2

Pas besoin d’aller chez les Grecs pour vivre un moment de catharsis, Sinsinf fait les choses mieux, et laisse ta virilité tranquile. Le FC Metz s’impose de la manière la plus inattendue possible, après avoir fait trempette dans le Styx, et revient d’entre les morts à quelques points du podium. L’espoir est permis. Et le FC Metz se fera donc un malin plaisir d’anéantir tout ça vendredi prochain contre le Paris FC.

 

Les alguazils :

Thomas Didillon, 3/5 : Deux nouveaux pilons dans ta lucarne de femme facile, mais des parades de vrai gars solide sur ses appuis et un match bien rassurant comme il faut.

Ivan Balliu le Terrible, 4/5 : Les bonnes perf de la petite levrette espagnole commencent à peser assez dans la balance pour revendiquer une place de petite levrette titulaire, et pour fermer des bouches, en particulier celle de Gaëtan Bussmann. Ok, t’as pété le Bayern à toi tout seul, pas de quoi en faire tout un fromage, Vosgien !

Romain Métanire, 3/5 : Le seul Messin au niveau en première mi-temps jusqu’à cette expulsion sévère, alors que Métanire découpait du Corse sans méchanceté aucune.

Nuno votre Reis à vous, 1/5 : Nuno Reis est à la rue, et encore Rigobert voit souvent des gens à la rue moins dépassés par les événements que le Portugay centranal.

Jean Louis Palominul, 2/5 : Moyen bof. Des interventions de grande classe beaucoup trop sporadiques pour cacher ce terrible constat : Palomino n’a plus beaucoup envie de remuer ciel et Terre pour faire gagner le FC Metz.

Georges pronfondes Mandjeck, 2/5 : Les pédés et les fascistes vont crier au scandale en disant que Mandjeck est un noir qui nous a foutu dans la merde sur le premier but et qu’il perd tous ses ballons. Certes, mais ce serait oublier que Mandjeck est aussi un noir qui délivre un amour de passe dé pour le Biélorusse, puis qui se ressaisit et fait un match grosso modo correct, si on regarde vite fait. Un deux en forme de dernier avertissement malgré tout.

André Santos, 1/5 : Rien à foutre sur un terrain de Ligue d’eux. Voire dans un championnat professionnel. Joueur pour match de charité.

Génie N’Gorzpkjsiprg, 1/5 : Un corner décisif et des CPA judicieux, mais un talent qui peine à montrer le bout de son nez. En ce moment Ngbakoto suinte la nullerie.

Candéias des as, 2/5 : Pas intéressant. Big up pour ta splendide frappe de forin contre Clermont.

Sergay Krivets, 3/5 : Plus remuant qu’à l’acoutumée, et un petit piqué subtil. Mais sinon, Krivets tracte une charrue en permanence qui l’empêche d’exprimer la pleine mesure du potentiel qu’il avait montré lorsqu’il était sous EPO communiste.

Christian Hippopotame, 1/5 : Un point pout le boulot sur le côté et la passe qui va bien ensuite pour le but du 3-2. Pour le reste, le numéro 9 messin fût très, très sale. Sale et orgueilleux.

Sont entrés en jeu, Guido Milan, 2/5, Habib Diallo 5/5 (beaucoup d’amour sur toi Habib Diallo) et Dieudonné Gbaclé et Sassi la famille, 3/5.

 

Merci. Tagel. Bonsoar.

Rigobert.

 

 

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