Metz – Fréjus (3-0) : La Metz Que Un Club Académie trouve que t’as mauvaise mine

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Rigobert Pirès, Kévin Lejeune, et Jésus aussi

METZ QUE OUNE INTERVIEW :

Bonjour Jésus, vous êtes une hyper-star planétaire, ce statut n’est-il pas un peu pesant à la longue ? (NDLR : pour rappel aux incultes, aux juifs et aux arabes, Jésus est une star depuis environ 2013 ans, ce qui est mieux que Ryan Giggs.)

Yo Rigobert. Oui je suis une putain de star depuis très longtemps et ça me les brise sérieusement. Tout ce que je veux moi, c’est fumer des gros joints, marcher pieds nus, me caresser les seins et la paix dans le monde.

Mais dites-nous Jésus, pourquoi m’avez-vous contacté pour participer à la Metz que oune interview ?
Pour deux raisons. Primo, parce que je suis fan de l’académie, et que j’estimais que c’était un juste retour des choses que de venir faire le taff en interview. Secundo, parce que j’ai fait un putain de pari avec Hitler, que je serai en ligue 1 avant lui.

Vous aussi, vous comptez racheter un club ?
Ouais. Lui il veut Strasbourg, pour le côté kartofelsalad nazi moustache et tout le tintouin ; moi je veux un club qui me ressemble, et c’est pour ça que j’ai choisi l’AJ Auxerre.

L’AJ Auxerre vous ressemble ?
Ouais carrément. L’AJ Auxerre n’ont pas une tune, ils s’habillent en blanc, ils sont plus trop à la mode, et ils ont un président qui s’appelle Gérard.

Vous n’avez pas de président qui s’appelle Gérard vous…
Ah ouais en effet. J’avais zappé.

Vous prenez beaucoup de drogues ?
Et ta mère, elle avale ? Laissez-moi tranquille avec ça.

Putain la vache ! Jésus qui tombe dans le vulgaire, c’est plutôt étonnant…
Tu m’étonnes que ça t’étonne, vos prêtres casse-couilles et pas drôles m’ont fait une réputation de tarlouze insipide. En vrai, je suis comme tout le monde, moi aussi je pisse dans la rues quand je suis bourré, je fais des blagues racistes -Adolf si tu m’entends, RPZ mon frère !-, et je mets des gros tacles à l’entrainement.

Et votre rapport au FC Metz ?
C’est mon club de cœur. J’aime bien aussi le FC Séoul chez les jaunes, mais sinon chez les humains, c’est vraiment le FC Metz que je supporte.

Votre prono pour ce soir ?
18-2.

Merci Jésus d’être venu nous dire tout ça. Y en a sûrement quelques-uns qui vont pas aimer ; un petit message pour ceux-là ?
Non, pas de message. Je m’en fous.

Soit, alors adieu !

METZ QUE OUNE CONTEXTE :

La crise. Le FC Metz, c’est tellement la lose que même en étant troisième, c’est le bordel et la crise. Depuis 2013, le FC Metz s’entraîne avec brio à être l’équipe la plus nulle du monde. Nouvelle étape de franchie dans sa quête la semaine passée, alors que les grenats ont réussi là où beaucoup avaient échoué : perdre à Épinal. Et nous voilà à nouveau titillé de l’anus par des équipes au nom aussi inquiétant que leur palmarès est vierge (Carquefou, Bourg-Péronnas, Colmar, Vittoria Sétubal, FC Utrecht, As Saint-Ouen, en avant les Minguettes, etc..).

Ce soir, les grenats reçoivent une autre bête de scène : l’Étoile Footbanal Club de Fréjus-Saint Raphaël Van der Vaart. Le club formateur d’Adil Rami : un mec qui aime le mascara, Philippe Mexes, et qui a un cheveux sur la langue. Rien de bien inquiétant en somme, mais le FC Metz est passé maître dans l’art d’être très très nul, donc méfiance et boule de gomme.

METZ QUE OUNE MATCH :

Ses devoirs de président des États-Unis l’appelant par ailleurs, Rigobert n’a pas pu voir les 35 premières minutes et le but de Sakho. Son appréciation, objective au demeurant, sera donc quelque peu biaisée. Veuillez s’il vous plait, ne pas lui en tenir rigueur, et lui donner vos numéros de carte bancaire, sans oublier la clé de sécurité et la date de validité. Merci de votre compréhension.

33e : De l’extérieur de Sinsinf’, quand le FC Metz marque, ça fait plein de bruit. Comme si Metz était un vrai club.

39e : Cartier a viré Guido. Pour mettre Inèz. Les premières impressions de Rigobert vont de « je vomis par terre » à « maintenant je suis supporter de Guingamp ».

40e : Cartier a aussi convoqué Moussa Gueye, l’homme autruche. Lui-même. En chair et en os. Rigobert dégobille à nouveau.

41e : Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il constata les larmes aux yeux, que l’espèce de pingouin mal à l’aise qui se trémoussait côté gauche n’était autre que Kévin Lejeune du 57 !

45e : Jamais une première mi-temps du FC Metz n’était passée aussi vite.

Mi-temps : Rigobert trouve un second souffle.

52e : Finalement, derrière ses airs un peu sales et renfrognés, ce match a l’air somme toute agréable. Comme la chatte à ta mère.

58e : Sakho tente un pierre-papier-ciseau retourné. L’arbitre estime qu’en fait c’est le Fréjussien qui lui a fait ippon, et désigne le point de péno. Sakho transforme elle-même (2-0).

63e : En l’espace d’une semaine, Cirillo a rajeuni de 10 ans. On dirait désormais qu’il en a 75.

70e : Tacle superbe de Romain Inèz. Le match devient de plus en plus louche.

75e : Kévin Lejeune du 57 tire sur le poteau, alors qu’il tentait une passe en retrait. Ou un passement de jambe.

79e : Même Bussmann court.

85e : Contre-attaque buzz l’éclair du FC Metz : ciseau splendide de Bourgeois, dans la course de Bouna Sarr. La suite est confuse, mais les Messins frappent de partout et finalement c’est Moussa Gueye qui la pousse au fond (3-0). Rigobert vomit à nouveau.

89e : Bon ben un nouveau 3-0 qui se dessine à domicile. La semaine prochaine, le FC Metz devrait donc perdre à Amiens en faisant le pire match de son histoire, avant d’éclater Carquefou 3-0 la semaine suivante.

92e : Tout le monde chez soi.

Fin du match. Petite pensée pour toutes les putasses qui n’ont pas pu venir au stade à cause de leur vaisselle en retard.

L’ŒIL DU GOBERT :

Anthony M’Fa dièse, 4/5 : Baguéra devient de plus en plus sexe dans son maillot trop petit.

Romain Métanire, 2/5 : Comment courir avec le ballon peut-il provoquer autant de mouvements pas naturels dans une seule enveloppe charnelle ? A chaque débordement de Romain, on dirait que son corps revit tous les viols subis depuis son enfance. Et ça fait un paquet de viols.

Gaëtan Bussmann, 3/5 : L’homme-bus retrouve un peu d’allant. Il a franchi ce soir la barrière symbolique des onze kilomètres/heure, et peut à nouveau envisager de réussir un centre. Pas encore de se regarder dans un miroir.

Bruno Cirillo, 3/5 : Chauve sur l’homme, Cirillo n’en a ni trop fait, comme toujours, ni pas assez, comme rarement. C’est bien mieux que si c’était moins bien.

Romain Inèz, 3/5 : Ça pique les yeux de Rigobert de devoir faire ça, mais force est de reconnaître que Romain Inèz, à défaut d’avoir un cerveau, a fait un match plus que correct. Dont ce tacle érectile en deuxième, qui lui vaut un trois bien mérité. Et une nouvelle jante alliage pour son 4*4 Audi qu’il aime tant.

Grégory Proment, 3/5 : Match de dépressif. Mais bon match de dépressif.

Ahmed Kashi, 4/5 : Le clébard fou du FC Metz a encore désossé toute tentative ennemie à grand renfort de tacles, de coup de tête chauve, de hargne, de cri, et d’arabisme. Plus une bundesfrappe absolument sexuelle en deuxième, Kashi devient le moteur incontournable de cette équipe de petites tarlouzes.

Yéni N’Gbakoto, 2/5 : Quand on a 21 ans et qu’on s’amuse à faire le papi expérimenté sur le terrain au lieu de courir, sauter, plonger, tirer, dribbler, on se ramasse un vieux deux. Un peu de spectacle que diable ! Montre-nous ton zboub ou crève-lui les yeux, mais fais quelque chose !

Kévin Lejeune, 1/5 : En fait pour comprendre le football de Lejeune, faut être bourré. Ou totalement con. En dehors de ces cas de figure, Kévin nous apparaît comme un corps de légo avec une tête de légume, qui court de manière rigolote.

Diafra Sakho, 4/5 : Un doublé, une grosse débauche d’énergie, et bien plus de justesse dans le jeu dos au but, y a pas à dire mais Diafra ce soir, elle était bonne.

Thibault Bourgeois, 4/5 : Bourgeois redevient footballeur. Passes en une touche, tirs en une touche, touches en une touche : Thibault voit vite et bien. Dommage que ce Kévin Lejeune ne soit pas beau à voir.

Sont entrés dans la danse :

Mayoro N’Doye, non noté : Mayoro.

Moussa Gueye, non noté : Buteur, Moussa Gueye tente de faire taire les critiques. Mais comme les critiques s’en battent les couilles, elles continuent de se moquer.

Bouna Sarr, non noté : Le roi Bouna est tombé de son trône, destitué par Kévin Lejeune du 57. A peu près autant la honte que d’être Hervé Mathoux.

Sont restés là où ils sont :

Guido Milan : Guido aura besoin de violence un jour ou l’autre. Cette situation n’est pas viable à long terme.

Le fils de Pete Sampras : Décidément, ça se tape l’incruste avec de plus en plus de culot dans la famille. Sacré fils de Pete celui là.

Le Gobert vous dit à bientôt, et le bonjour à votre dame !

6 thoughts on “Metz – Fréjus (3-0) : La Metz Que Un Club Académie trouve que t’as mauvaise mine

  1. Pourquoi est-ce que Podolski, Rosicky et Koscielny commencent sur le banc dans un match comme ça?

  2. « Le FC Metz, c’est tellement la lose que même en étant troisième, c’est le bordel et la crise. »

    Et ce, sans José Anigo : chapeau.

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