Rigobert vous dit bonjour. Même à toi le petit homo un peu pourav.

Metz que oune contexte :

Après sa très brillante victoire contre les jeunesses bourguignonnes d’Auxerre, le FC Metz affrontait Créteil, chez eux, donc sur terrain neutre, en Coupe de la France. Et pour n’être pas qu’un vilain militaire sans cœur, Albert Cartier en profitait pour faire tourner les serviettes, les mélanger avec les torchons (Romain Inèz, Ali Bamba, …) et ainsi composer une équipe hybride, chimique, mal à l’aise et nulle à chier. Résultat, les Portugais s’imposèrent logiquement, sur le score de tout le monde s’en fout, et déposèrent donc Metz en 1458ème de finale.

Ensuite, les grenats s’attelaient derechef à leur objectif principal : ne pas pourrir en ligue d’eux. Le déplacement à Tours, dans la vallée du pas si Cher que ça, marquait l’occasion rêvée de niquer sa mère à Bryan Bergougnoux, qui comme tous les Bryan, l’a bien cherché. Sauf que, les Tourangeaux savent à peu près jouer au football, contrairement au RC Strasbourg (parce qu’il ne faut pas oublier que le RC Strasbourg), et les Messins durent s’incliner bien bas (4-2) avec les fesses un peu rouges.

Kwamé N’Sor a pris un sacré coup de vieux après le match à Tours ; il a conservé son regard taquin.

C’est alors qu’arrivent l’ESTAC et son nom de supermarché, son calamar d’entraineur, Jean-Marc Furlan, et son chauve malin Benjamin Navet. Pas de quoi défrayer la chronique, mais quand même de quoi casser les couilles. D’autant que si l’on devait s’incliner une nouvelle fois, ce serait la passe de Troyes, si l’on peut dire. Et si l’on ne peut pas, eh bien on ferme sa gueule.

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Jean-Marc Furlan coule des jours paisibles à Troyes. Ici en compagnie de l’anus de Frédéric Thiriez

Des news et des liens :

  • D’Ominique D’Onofrio était en visite en Angola, un pays d’Afrique très noire, dans le but de conclure un partenariat sur l’élevage d’enfants dans ce nouveau pays. L’un de ses interlocuteurs fut sous le charme du Belge.
  • Génie N’gbakoto est l’heureux papa d’un petit Jayden Isaiah à moins que ce ne soit une petite. Malgré tout l’enfant va bien et s’appelle donc désormais à son insu : Jayden Isaiah N’Gbakoto. Jamais vu autant de consonnes.
  • Par ailleurs, Yéni a prolongé d’un an. Tandis qu’Aston Villa n’est finalement pas parvenu à chiper la petite pépite luxembourgeoise Bijelic qui signe 4 ans. Bamba lui, devrait être prêté en Bundesliga 3, au RC Strasbourg. Tout va pour le mieux.
  • Un petit reportage tout mignon sur l’école de football de Metz au Sénégal. Dont un certain Pape Massogi Diop essaie de s’extraire. Contient des noirs, de la musique, un Bernard Serin aux allures d’empereur, et Diafra Sakho en mode Eddy Malou, le plus grand savant du Congo, oui Monsieur.
  • Diafra Sakho, encore lui, a été élu joueur le plus bon de tous les autres pour le mois de novembre.

Metz que oune match :

Les minutes :

-2e : Compo classique. 4-4-2 de la mort avec tout le monde sur le pont. Kestupeufaire Jean-Marc Furlan ?

-1e : A vue d’oiseau, 11574 spectateurs. Dont 10421 agents de joueurs.

9e : Voulez-vous désactiver la HD ? Oui, parce que là c’est chiant ça charge pas.

16e : Problème technique, Gaëtan Bussmann a le R1 qui ne répond plus.

18e : Métanire a le R1 enfoncé lui. Il ne peut plus ralentir. C’est très impressionnant.

21e : Quant à lui, Kévine Lejeune n’est carrément pas branché.

28e : Parti à la limite du footballistiquement correct, Ghislain Gimbert se présente seul face à Johann Carrasso. Mais Milan s’en fout des lois de la physique anale et stoppe la frappe avant même qu’elle ne soit partie et précise avec virilité mais politesse à l’ami Ghislain de ne plus refaire quoi que ce soit qui puisse nuire au FC Metz.

29e : Ce bon vieux Ghislain se replace en silence.

36e : Après un débordement, une-deux, coup de pare-choc de Bussmann, et un superbe centre en retrait, Sakho se fait justice lui-même : 1-0

39e : Marco Reus s’empare de l’âme de Génie N’Gbakoto et propulse la huitième merveille du monde en plein sur le poteau de Petric.

Mi-temps.

54e : Stéphane Darbion doit avoir un bon petit cul, c’est toute la tribune Nord de Metz qui lui fait des avances.

57e : Rigobert n’avait pas vu une telle intensité physique depuis son passage au Rwanda à la belle époque.

61e : Monsieur Chapron sur son arbre perché, sort un nouveau jaune pour son concurrent direct au titre de chauve du match, Ahmed Kashi.

62e : Sur le CF, Benjamin Navet pourlèche le poteau de Carrasso, qui repousse une nouvelle frappe, le SIDA et la fin dans le monde.

66e : Romain Inèz déborde son adversaire direct. Puis met le jeu en pause, et allume finalement Bein sport pour se rappeler comment c’était bien.

71e : Guido Milan est tellement fort, qu’il se permet même quelques petites fantaisies.

74e : Nicolas Fougère cède sa place après un match XXL. Son remplaçant n’est autre que Moussa Gueye. Stupeur à Saint Symphorien : un homme se jette de la tribune d’honneur.

77e : Moussa Gueye est possédé par le malin. Maintenant c’est sûr.

84e : Même pour courir il n’est pas tout à fait serein.

90e : Légère érection de Chapron lors de l’expulsion de Rocchi. Petit Chapron rouge. Ou gros fils de pute. Rigobert avait les deux blagues mais avait du mal à trancher.

93e : Trêve hivernale. Metz champion d’automne.

Les notes :

Zinédine Carrasso, 4/5 : Coucou Ghislain Gimbert, change de visage, merci.

Zinédine Métanire, 3/5 : Métanire ne ralentit jamais. Et comme il ne ralentit jamais, il fonce dans tout avec ses longues ailes d’albatros. Un jour Métanire aura une catégorie à son nom sur Elephant Tube.

Zinédine Bussmann, 3/5 : Match de petit pédé mais bon match de petit pédé. Vas y coquine, prends ton couloir, c’est quand même pas Maxime Colin qui va te faire peur ! Toujours aussi courageuse défensivement, Gaetanche Bussmann a également fait une passe dé après une action d’éclat. Pas de quoi casser les reins à un canard, mais suffisant pour être prêté à Troyes l’année prochaine.

Zinédine Milan, 4/5 : Inquiété très tôt par un jaune et cette vieille branche de Ghislain Gimbert (nom de coureur cycliste mal dans sa peau), Milan a ensuite fracassé ses testicules de taureau sur la pelouse et plus personne n’a bougé sans sa permission. Sauf les arabes, parce que les arabes ne sont pas polis.

Zinédine Choplin, 4/5 : Choplin résoudrait à lui seul les problèmes défensifs de Bachar El-Assad.

Zinédine Kashi, 4/5 : Avec Kashi on ne peut plus parler d’adversaires mais de victimes. Passer avec un ballon aux alentours de la bête, est aussi inconsidéré que d’aller à la piscine en Meuse. Tu finis avec un bon rhume, un tour de rein et l’anus irrité.

Zinédine Rocchi, 5/5 : Le capitaine messin ressemble comme deux gouttes d’eau à un prisonnier géorgien. Et un prisonnier géorgien fâché en plus. Mais diable, quel match ! Jeu court, jeu long, récupération, relance, harcèlement, tête, genou, nez, tacle, tir ; toute la gamme a été récitée avec maestria. Et un rouge en cerise sur le gâteau, chapeau Monsieur.

Zinédine Lejeune, 3/5 : Beaucoup plus discrète que ces dernières semaines, Lejeune avait laissé son football bien au chaud dans le vestiaire, ou chez lui, ou dans le ventre de sa mère.

Zinédine N’Gbakoto, 4/5 : S’il était une carte Pokémon, il serait une carte brillante. S’il était une voiture, il serait une décapotable. S’il était une femme, il serait aussi une décapotable. S’il était un animal, il serait un Sénégalais. Car Yéni a réalisé une première mi-temps cinq étoiles qui aurait dû être récompensée par un but sur ce somptueux coup-franc qui fit poteau. Une deuxième plus laborieuse, dans tous les sens du terme, qui ne cache pourtant pas le talent qui ruissèle de notre Génie local.

Zinédine Fauvergue, 4/5 : L’échassier messin a envoyé deux kartofel qui ont fait frémir Sinsinf. En plus, il a sauté cette fois-ci, s’est battu, comme un chien, a harangué, a houspillé, depuis son gros visage de mongol. Change pas Fauvergue, c’est comme ça qu’on t’aime.

Zinédine Sakho, 4/5 : Et de douze pour le meilleur buteur de ligue d’eux. George Abitbol commence à trembler.

– – –

Moussa Gueye, 1/5 : De la pisse froide.

Zinédine Sarr, non noté : Petit Bouna.

Pour ceux qui aime le sexe avec les animaux, le football sous toutes ses formes anales et les blagues sur le zizi, Rigobert est inscrit sur Facebook. Il ne l’est en revanche pas sur twitter parce que les petits oiseaux bleus, tout ça tout ça.

Rigober

1 thought on “METZ – TROYES (1-0) : LA METZ QUE UN CLUB ACADÉMIE FAIT DES GALIPETTES

  1. Sympa ton acad’, j’ai plaisir à te lire !

    Sinon, étant donné que Metz a de grandes chances de monter en Liguain la saison prochaine, penses-tu que l’effectif actuel est suffisant pour se maintenir en L1 la saison prochaine ?

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