Montréal – Los Angeles (3-2) : L’Impact Académie livre ses notes
No more virgins

Ça y est, ils l’ont fait. L’Impact de Montréal a enfin cassé sa vilaine série de six matches sans victoire en s’imposant face au Los Angeles Galaxy. Plaisir d’offrir, Rowe en sait quelque chose. Une victoire qu’elle est bien parce qu’on a une défense expérimentale ; parce qu’on a pris encore un but affligeant très tôt dans le match ; parce qu’on a encore montré nos grosses bollocks en revenant dans la partie ; parce qu’on a clairement la chatte du champion, avec tous nos pions dans les arrêts de jeu (presque déjà autant que les cartons jaunes de Donadel l’an passé).
Keep on fightin’ comme dirait un jeune des temps modernes. Ça me donne envie de rapper tiens ! Vas-y DJ, amène-moi donc un kilo d’emmental !
L’alignement
Le Matchauricio
Sur le terrain, tu vois les onze joueurs qu’on était
Cinq bagouzes de champion, neuf matches sans s’faire piner
C’était mes assos de victoires et de putes
Bien avant nos soucis de cagade et de buts
A Montréal, on est venu avec Gerrard
Confiants, on voulait faire dans le sale, le violent et le crade
En face les gars capotent, mongolisent, partent en vrille
Tissot et Bush nous donnent l’occaz’ de nous toucher la quille
Nous voilà en deuxième demie d’un but mené
On revient en moins de temps qu’il ne faut pour s’branler
Le score est posé, rentrons avec la nulle
Six matches sans victoire : peu d’chances qu’ils nous enculent
Mais on gère la fin de match comme un boudin en soirée
En y repensant, on s’la serait même pas tapée
Faute à la con, l’Ivoirien pose le ballon
On prie très fort qu’il nous la cale pas dans l’oignon
La lourde part, espoir ou crainte se lisent dans les yeux
Not’ gardien craque avec ses gants en peau d’queue
La balle fait trembler les filets, l’arbitre siffle la fin
Et toute l’équipe a cette pensée : « Putain j’ai l’air d’un foin… »
Sur le terrain, tu vois les onze autres gars qu’on était
Longtemps en première place avant d’mongoliser
C’était mes assos de succès et de buts
Bien avant nos soucis d’coups francs et de nuls
Le vice nous a retrouvé dès l’entame
Evan Bush a trop consommé de shit et de came
Heureusement, Dominic Oduro fait notre force
Sa vitesse a fait le reste et Piatti nous amorce
Vers les trois points grâce au petit de Galatasaray
Et pourtant, pourtant, comme le chantait Rika Zaraï
On tient une bonne minute avant d’passer pour des cons
A croire qu’on aime ça, se caler des p’tits doigts dans le fion
Sauf que cette fois, pas moyen de s’laisser baiser
On voulait décrocher une de ces victoires chan-mé
Alors on a mis l’paquet dans les dernières secondes
Nacho gratte un coup franc après un déboulé en trombe
Didier a pris la gonfle, il voulait leur faire le cul
« J’mets une patate, on sait jamais sur un malentendu »
Il a posé l’ballon, en pensant faire la diff’ ce soir
Et j’crois qu’vous connaissez déjà la fin de l’histoire
Un pack de Montréal
Evan Bush (1/5) : On l’a sentie venir celle-là, encore plus qu’une adolescente qui part en soirée en se disant « ce soir, je picole » et qui finit avec un gratteux in utero. Mazette, quel match, d’une analité presque artistique. Ça commence très tôt, évidemment avec cette « mésentente » – ça c’est le terme sympatoche – avec Tissot. Nulle mésentente en réalité, Maxim a très bien entendu et obéi à Evan qui lui a hurlé de lui laisser la balle. Au final, on tient là la clownerie de l’année. A suivi une sortie complètement foirée, où Evan s’est pris les pieds dans le tapis et autres galéjades. Honnêtement, il échappe au zéro parce qu’on a gagné.
Maxim Tissot (3/5) : Vous aurez donc bien compris que je ne lui impute pas la responsabilité du premier but. Evidemment qu’il aurait dû se téléporter, ou tout simplement pisser sur l’ordre de Bush et mettre un grand coup de ganache dans la gonfle. Pour le reste de la rencontre, il a été plutôt attentif et sérieux, même s’il est mangé sur l’action du second but de LA. Le coup de la panne.
Wandrille Lefèvre (3/5) : Taulier en l’absence du patron, que demande le peuple. Bémol évidemment sur le but de McGee, qui lui fait bien à l’envers, mais il faut dire que toute l’équipe a légèrement disjoncté après qu’Ontivero ait marqué. À côté de ça, il s’est vraiment bien entendu avec Camara et a montré, tout comme son partenaire, beaucoup de sérieux, de lucidité sur la grande majorité du match.
Hassoun Camara (3/5) : Même commentaire que pour Wandrille. Un match appliqué, avec de nombreuses discussions pour toujours améliorer un placement, une couverture, un glissement. Hassoun ferait un excellent metteur en scène dans un film de boules. Très plaisant d’ailleurs de le voir à son avantage à un poste qu’il connait sans y avoir joué depuis un moment. Par les temps qui courent et vu nos absents, c’est toujours bon à prendre. Il a même été plus convaincant que ces précédents matches au poste de latéral.
Kyle Fisher (3/5) : Assez bluffé par la performance du rookie, surtout qu’il nous avait été présenté comme axial plutôt que comme latéral. Il m’a fait l’effet de cette fille qui est dans ta classe depuis le début de l’année, mais t’as dû attendre de faire piscine en cours de sport pour te rendre compte du potentiel de la demoiselle. En clair, Fisher a fait l’un des meilleurs matches de nos arrières droits tous pedigrees confondus et a forcément marqué de beaux points aux beaux yeux du non moins beau Biello.
Marco Donadel (non noté) : Il a cassé assez vite en première mi-temps. En collant une belle boîte à un Galaxy, classe ritale oblige. Bon il prend quatre semaines au passage, c’est le point négatif. Le point positif, c’est qu’il a laissé sa place à Patrice Bernier qui nous a sorti un de ces matches…
Kyle Bekker (2/5) : Les matches se suivent et se ressemblent pour Kylounet. Toujours à la limite d’être nul, une version tout juste upgradée de Mallace finalement. On attend patiemment qu’il passe en Bêta, là on est bloqué sur l’Alpha toute buggée. Mais tu sens que c’est le genre de logiciel qui finalement ne sortira pas. Trop cher de faire les modifs, pas assez de temps. Après ça marche plus ou moins donc tu peux faire avec quelques temps. Faut être conscient que ça rame quoi.
Nacho Piatti (4/5) : Le bel Argentin a tout fait contre Los Angeles. Il a marqué, évidemment. Il a collé un petit pont à Steven Gerrard, pour la gloire. Il a même passé son ballon, pour le fun. Il continue donc de marcher sur l’eau et de casser des fesses, avec un délicieux sourire à la framboise. J’aimerais qu’il ne vieillisse jamais ou vieillir avec lui : cet homme me fait perdre la tête.
Lucas Ontivero (2/5) : L’énigme, encore et toujours. Au moins, Lucas s’est dépucelé en inscrivant son premier but sous les couleurs de l’Impact, avec moult tentatives. Mais pour moi, c’est le minimum syndical sur ce match, car il a finalement été assez discret. Assez difficile à trouver sur le terrain, il n’est pas d’un impact retentissant. Un joueur de coups d’éclats, mais qui devra en faire plus souvent pour être rentable.
Dominic Oduro (4/5) : Domi, Domi, Domi, I got love in my teu-bi and I feel like a-lovin you. Dans un monde parfait, les Oduro pousseraient sur les arbres fruitiers à la chaleur des étés. Ils seraient des fruits juteux et acides que l’on récolte chaque année car jamais la pousse ne trahit. Une bouchée vous emmènerait où nul n’a mis les pieds, là où les meufs calibrées viennent se cacher pour se gougnoter.
Didier Drogba (4/5) : Miraculateur des profondeurs. Quand Didier a posé le ballon alors que les dernières secondes du match étaient déjà derrière lui, il a instantanément provoqué des pertes brunes dans les bobettes du pauvre Rowe. Il aura suffi à l’ébène érectile de cadrer et de donner un peu d’effet à sa frappe pour que le gardien de Galaxy ne sache plus s’il a mis des gants ou des moufles. De quoi remettre toute une équipe d’aplomb pour les matches à venir, quel homme ce Didier.
Les substituts
Patrice Bernier (4/5) : Le métronome est de retour. En prenant la place de Donadel, qui rentrait dans son match après des débuts difficiles, il a totalement rééquilibré le milieu de l’Impact, a permis de poser le jeu et de construire des actions, tout en coupant celles des adversaires.
Harry Shipp : Discret mais pas catastrophique sur son temps de jeu.
Michael Salazar : Moins discret (les cheveux), mais remuant quelques minutes.
Le tableau

We’re back in da game ! Bouyashaka ! Comme le disait Homerc ce bel homme, il aura suffi d’un but de Didier pour revenir dans la partie. De quoi se mettre en confiance pour aller défoncer les clowns de Toronto dès ce mercredi, pour retrouver le titre de champion du Canada (et la Ligue des champions) au bout du chemin.
Becs anaux,
Mauricio Vincello.
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Coeur sur toi et Didier, le Gorillaz Français putain ça claque!
J’aurais mis moins à Bekker, m’a énervé tout le match, il s’est débarassé du ballon dès qu’il l’avait, et il marque personne sur le 2e alors qu’il devrait être sur Gerrard pour empêcher le centre.
J’essaye d’être un peu sympa avec lui sinon il ne voudra plus revenir. C’est que pour le moment il faut bien boucher les trous.