NÎMOIS / Paris SGEL (2-4) – La Porte de Saint-Cloud Académie a pris le chaud

Bon, je ne vais pas vous faire subir le sempiternel bilan du mercacato ou j’sais pas quoi, là, comme ça a l’air d’être la mode ces derniers jours chez les plus socio-libéraux de nos confrères académiciens. C’est pas ici que vous entendrez parler des gros sous que la holding trucmuche ou le prince du machinistan ont pu faire jaillir de leurs fonds vautours panaméens et autres capitaux durement gagnés à la sueur de l’héritage de papa, tout ça pour faire bander des supporters et autres consommateurs de ballon rond dont ils n’ont rien à branler à coups de vedettes arrachées à prix d’or à des multinationales concurrentes. Si c’est pour entendre encore parler de ces privilégiés qui prônent la valeur travail tout en gagnant leur croûte sur celui des autres, autant zapper sur BFM Business. Et puis merde, vous savez vous informer vous-mêmes, non ? D’ailleurs, je sais même pas pourquoi je m’esquinte encore à vous livrer un résumé de mâche que vous avez déjà vu mille et une fois dans les merdias spécialisé•e•s. M’enfin, faut bien s’y coller. Voilà le passage de plats.
LA RENCONTRE
Ce week-end, rendez-vous chez des saletés de Sudistes à la sexualité constamment remise en doute sur nos ondes horsjeuïennes. Une fois de plus, ça pue le traquenard provincial pour nos camarades de l’Internationale footballistique, aussi à l’aise dans ce stade surchauffé et face à cette équipe de bouchers tachés de sang rouge qu’un militant antifa égaré au beau milieu d’une université d’été du Bastion social. C’est avec l’appréhension de l’incontinent qui a oublié de prendre un slip de rechange avant de manger des fruits trop mûrs que Thomas choisit d’abandonner sa défense à trois au profit d’un 4-2-3-1 qui semble plus sûr, d’autant qu’il avait fait ses preuves lors de la deuxième mi-temps contre ces enflures d’Angevinasses.

Comme prévu, tout ce beau monde nous rentre dedans avec entrain dès les premières minutes, sous les applaudissements complices (DROITE) d’un public dont la valeur se mesure à ses goûts plus que douteux en matière d’héraldique footballistique. Durant cette première demi-heure, PSGEL fait tourner sans parvenir à faire les décalages, bien aidé en cela par un Marquis au jeu de passes anal et par un Rabbi Adrien tout simplement introuvable. De leur côté, les NÎMOOOIIIS (imaginez Roland Gromerdier le gueuler après cinq verres de Suze) bloquent très bien les ailes, et ce n’est que sur quelques ouvertures en profondeur pour la flèche Mbappette que le danger parvient timidement jusqu’à la cage adverse.
Il faut que Némarre redescende offrir des solutions dans un entrejeu bouché pour que le petit Adrien finisse par trouver le moyen de se libérer pour enfin orienter le jeu, trouvant le Belge à droite, qui joue le une-deux avec Kiki et, lancé dans le dos de la défense, voit son centre en retrait coupé au second poteau par Némarre. 1-0, puis 2-0 quelques minutes plus tard sur un corner d’Angelito, frappé directement dans le but. Un gol olimpico, paraît-il. Après une demi-heure d’atermoiements, PSGEL est donc bel et bien lancé sur la voie du succès avec ce confortable avantage à la pause.

Logiquement, les Sudistes se montrent plus entreprenants en seconde mi-temps, notamment par l’entremise de ce diable de Thioub et son mètre cube. Les espaces s’ouvrent derrière pour quelques percées dangereuses de Kiki, qui pousse le goal adverse à la parade, à l’heure de jeu, mais ce sont bien les NÎMOOOIIIS qui finissent par prendre l’ascendant quelques minutes plus tard, sur une frappe limpide de Joël Robuchon, le nouvel entrant, en pleine lucarne, après un gros travail de Thioub : 2-1, bon appétit bien sûr. Le mastic posé par Tuchel en la personne de Tilo Kétruc, à gauche de la défense, ne suffit pas à endiguer l’inondation : sur une nouvelle incursion de Thioub, notre capitaine s’essuie les pieds sur un Valls qui traînait par là, entre Barcelone et Évry. Faut le comprendre aussi, rien ne ressemble plus à un paillasson que cette bestiole-là. Après intervention vidéo-divine, la pénalité est accordée et transformée par un mec qui s’appelle Téji, sans rire, mais dans quel monde vivons-nous, 2-2.
Il reste vingt minutes, l’adversaire pousse, le stade pousse, le savon mousse, la mobylette tousse, André Pousse, Thilo marche sur le ballon, communsymbole de notre impuissance face à l’animale férocité qui anime les crocodiles, la barre puis la Sainte-Aréole nous sauvent, PSGEL ne peut plus sortir de ses trente mètres depuis plus d’un quart d’heure… Mais KAMOULOX : sur un énième ballon dégagé à l’emporte-pièces par la défense parisiano-saint-germanoise, Prunelle de Quimperlé prend son scrotum à deux mains, tente une sortie toute en testostérone, s’avance jusqu’au rond central et sert Mbappette d’un lob en profondeur que le champion du monde de mes couilles contrôle du bout du pied et envoie tout simplement au fond, sans pression. 3-2, cet homme nous vient d’un autre monde.
Et tout s’enchaîne dans le temps additionnel, alors que PSGEL est parvenu à dompter la furie des Sang-de-bourbe : sur une ouverture venue de la DROITE de Dragster, Kiki laisse filer à Cavanini qui se l’emmène de l’extérieur du pied et vient loger la balle dans les filets. Et ben, voilà, 4-2, c’était pas si dur que ça, non ? Mais c’était sans compter sur les dernières péripéties de la rencontre, Mbappette voulant se venger d’un pauvre gusse qui lui avait fait mal à son gros melon de champion en le tapant un peu trop fort. Rouge direct, oubliez ce que j’ai dit, ce gamin n’est rien qu’un petit con.
LE SOVIET QUI A AUSSI UN BLASON DE MERDE, HEIN, ÇA N’ARRIVE PAS QU’AUX AUTRES, MAIS LUI AU MOINS N’EN A PAS REFUSÉ UN BIEN PLUS BEAU AVANT
Sainte-Aréole (3/5) : Il a du s’employer pour nous éviter la honte de prendre un but de Renaud fucking Ripart en première mi-temps. Et ça excuse bien tous les pénalties non arrêtés du monde.
Tommy Müller (3/5) : C’était pas la joie défensivement non plus, faut pas se leurrer, mais l’apport offensif du camarade d’outre-Quiévrain est une des clés du mâche, à n’en pas douter.
Titi Silva (2/5) : Son black block natal lui manque. Titi est déprimé. Titi a besoin de taper sur quelqu’un, sinon il garde tout en dedans, et c’est pas bon pour ses nerfs. Alors, quand un social-traître qui brigue la mairie de Barcelone passe à portée de ses crampons avec sa dégaine d’arriviste en talonnettes, Titi n’hésite pas, même si c’est dans sa surface de réparation : il lui quiche la tête. Non mais dites donc.
Presnel Snipes (5/5) : Tel Simon Phoenix, Prunelle n’en a rien à foutre d’être gentil ou non. Quand son crew a vraiment besoin de lui, il met des parpaings dans la tête, il remonte ses manches courtes aux épaules, et il balance des ouvertures de quarante mètres pour permettre à Kiki de planter le but en or. MEURTRE, MORT, DÉTRUIRE.

Stan N’soquette (1/5) : Bon, pas de chance, il était du côté de l’autre brutasse de Thioub.
(Remplacé à la 67e par Tilo Kéké, entré pour colmater la brèche, mais pas plus inspiré)
Petit Marquis (1/5) : Non, décidément, ça ne fonctionne pas, hein. Des fautes bêtes, un apport défensif inexistant, un déchet technique du genre à vous donner envie de devenir ministre de l’écologie… Il va falloir tenter autre chose, Thomas.
Adrien Rabote (2/5) : Se cachant aussi bien en première période que l’esprit de classe de Daniel Cohn-Bendit, il a surgi de l’ombre pour orienter le jeu sur l’ouverture du score, puis s’est montré bien plus disponible après la pause. Ce qui ne change rien au fait que Danny reste un vieux con opportuniste, d’ailleurs.
Némarre (4/5) : On lui a donné les clés du jeu, et c’est quand même plus efficace que lorsqu’il essayait de faire sauter la serrure à coups de passements de jambes.
(Remplacé à la 90e par Chris N’coucou, histoire de passer le temps)
Kiki de Bondy (entre 0 et 5/5) : Pour marquer, Kiki ne s’embarrasse pas de préliminaires : un grand coup de reins et ça rentre tout seul. Pour se retirer, Kiki ne s’embarrasse pas non plus de fioritures : un bon coup de sang, et à la douche, trente secondes montre en main. #Tasjoui?

Ange de Marie (2/5) : Oui, bon, le but sur corner direct, d’accord. Mais sinon, que pouic, avouons-le.
(Remplacé à la 83e par Juju Dragster, passeur décisif, mine de rien)
Cavanuche (3/5) : Pas moyen de le trouver en première mi-temps. Ni en seconde, d’ailleurs. Et dans le temps additionnel, sur sa première occasion, il plante. Que tu es beau, Eddy.
Allez, hop, les vacances maintenant,
Georges Trottais
A l’époque* de Zlatan Ibrahimobite vous dégagiez au moins l’impression de pouvoir faire les kékés. Là on dirait des mecs qui vont à la salle et qui font pas les jambes.
ALLEZ l’OM !
Zlatan Ibrahimovitre pardon.
Malgré mon désamour d’origine géographique pour le PSGEL, nous devons faire l’union sacrée pour bouter les NIIIIMOIS hors de Liguain. Bravo (je crois).
Comment dit-on « allez vous faire enculer » en qatari ?
Je reconnais bien là vos méthodes, NÎMOIS !
Cessez de dire que je bois 5 verres de Suze. J’en bois beaucoup plus.
Je me demande si le camarade Bourrepif a tenu les comptes.
Impossible. Il ne compte pas assez loin à son jeune âge.
Il semblerait qu’on ait trouvé une utilité au PSG : niquer des Nîmois.