Porto – Boavista (2-0) La Dragão académie livre ses notes

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La VAR c’est bieng.

No one’s going to take us alive
Time has come to make things right
You and I must fight for our rights
You and I must fight to survive

Bom Dia.

Une semaine après avoir bu la tasse à Paços, Porto doit sortir la tête de l’eau en gagnant le derby contre le Boavista. Le joker a été grillé, il faut donc tout gagner jusqu’au Classico pour l’aborder en leader. A noter que la liste des 23 est tombée, et aucun Portista n’en fait partie. C’est donc logiquement qu’on attend une mise au point seul contre tous, pour aller au bout de ce qui pourrait devenir une saison de légende.

 

O Equipe :

Sergio doit se passer de Danilo, Marega, Telles. Il a écarté Waris du groupe et revient à un 433 avec Herrera, Oliveira, Otavio au milieu et Brahimi, Ricardo et Aboubakar en attaque.

O Jogo :

On prend le jeu d’entrée et dès le premier ballon Idris met un taquet à Otavio pour mettre un corner. Sur le ballon renvoyé, Oliveira dépose une caresse sur la tête de Felipe resté devant (1-0, 3e). Dès le coup d’envoi on se remet en marche, et il faut un retour d’Henrique pour empêcher Ricardo de mettre le second. Cependant, Boavista n’est pas venu là en victime expiatoire et nous pousse à concéder un corner, avec une balle qui traverse toute la surface comme un test balistique en Russie.

Cela donne confiance aux Damiers qui nous mettent encore en difficulté, mais Santos ne cadre pas. Après cinq minutes de flottement, on reprend le contrôle avec un enchaînement de corners, mais Felipe voit Vagner puis Idriss repousser ses tentatives. Le match est un vrai derby, beaucoup de duels et de contacts, c’est engagé mais pas violent. On se procure d’énormes occases quand on pose le pied sur la balle, mais on ne maîtrise pas complètement notre sujet en laissant trop souvent des espaces dans notre dos. Bon en fait Boavista s’énerve et Henrique prend un jaune pour une semelle sur Aboubakar. Et là, arrive la magie de l’arbitrage Portugais, couplé au génie de la VAR : Vitor Bruno voit Oliveira couper une contre-attaque à 30 mètres de la cage et se jette en levant les crampons au niveau du genou. Rouge direct. Mais l’arbitre vidéo l’appel pour lui dire “Oh ça va, il ne lui a pas arraché le genou, met jaune”. Donc le central va voir la vidéo et change le rouge en jaune pour le féliciter de ne pas l’avoir estropié.

La mi-temps finit sur sur un coup franc dévié par Henrique mais qui sort en six mètres.

Mi-temps : il faut vite se mettre à l’abri car on sent qu’un coup de chatte pourrait permettre à Boavista de revenir du diable vauvert, enfin du diable jaune à damier.

On reprend la seconde période avec une grosse occase pour Herrera mais sa frappe n’est pas assez bien placée pour tromper Vagner. A la 55e Oliveira sauve la patrie en dégageant devant Mateus. Sur une touche et un cafouillage, nouvelle frappe de Matheus, mais cette fois Casillas sort une horizontale apportant la preuve que la terre est plate. Cette frayeur nous permet de repasser la deuxième, mais Aboubakar ou Herrera ne concluent pas leurs occasions. Sur un six mètres tellement débile que même Jourdren ne l’aurait pas fait, Herrera double la mise (en fait, même le réalisateur s’est fait avoir). En détails, Vagner veut relancer court plein axe sur son six qui décroche, mais entre le timing et sa passe ratée, Herrera surgit et le bat (2-0). Derrière il refait la même, mais on ne conclut pas à la suite d’un beau mouvement collectif. Cette fois, on ne relâche pas la pression, on veut finir le boulot, mais Boavista se recroqueville pour ne pas prendre la foudre. Et là, magie du foot portugais : sur un centre, Marcano met la tête et touche le défenseur qui reste au sol. Il est poussé, chahuté par les joueurs de Boavista et prend un jaune alors qu’Idriss, capitaine de Boavista le suit et l’insulte avec l’arbitre qui intervient pour les séparer.

Point Sparagna :
A peine entré en jeu,Stéphane nous offre deux beaux moments. Le premier est une coupe de cheveux plus jaune que le maillot, bel exploit. Le second est un joli “Hero to zero”. Il réussit son premier tacle dans la surface pour se relever et faucher Maxi sur sa deuxième intervention. Yapéno !!! Oliveira transforme (3-0). MAIS NON !!! Appel de la VAR, Oliveira a glissé et touché deux fois le ballon, but annulé. FODA-SE ! On finit le match en roue libre mais sans marquer, malgré les accélérations de Brahimi et les corners toujours dangereux d’Oliveira. C’est finalement un dernier ballon pour Casillas qui signe le cleansheet.

 

O RESUMO

O Dragoes :

Casillas (4/5)

Tout le sérieux du gardien qui peut quand il veut marquer un derby en ne laissant aucun espoir à l’adversaire.

Climatiseur

Maxi (3/5)

Sérieux, apaisé, aucune embrouille. L’âge de la raison ?

Felipe (4/5)

Un patron aussi évident qu’une réélection de Poutine. Je le soupçonne de s’être préparé avec la version brésilienne de MC CIRCULAIRE

Rejoindre le côté obscur du derby

Marcano (3/5)

Mieux que sur le dernier match mais on attend plus. T’es sensé être le taulier, dans un derby tu dois mettre les taquets pas les recevoir.

Dalot (3/5)

Il venait d’avoir 19 ans, il était beau comme un enfant, fort comme un homme.

Herrera (4/5)

Quand il est là, l’équipe est meilleure et bien huilée. Non, je n’ai pas fumé cette fameuse huile, 2018 est pleine de surprise.

Oliveira (4/5)

Oui, il a glissé sur le péno comme pour montrer à quel point il leur chie dessus. Passeur, patron du milieu, et maître ès-coup-de-pied-arrêté, sa non-sélection lui donne envie de niquer des mères, n’amenez pas vos daronnes.

Doublette de récupérateur

Ricardo (3/5)

Moins en vue que quand il se lance de plus bas, il a quand même mis le bordel dans la défense et bien combiné.

Brahimi (3/5)

En dessous de ses derniers matchs, mais quand il accélère, il se passe toujours un truc.

Otavio (2/5)

Pas sa guerre.

Aboubakar (3/5)

Besogneux, emmerdant par ses déplacements, insaisissable, sorte de morbak pour la défense. Il a beaucoup démangé, mais pas vraiment dangereux.

 

O Banco :

Oliver (3/5)

Il a stabilisé le milieu et distillé les ballons, une entrée intéressante.

Paciencia (Não Bigode)

N’a pas eu un ballon.

Corona (Não Bigode)

Putain c’est de mal en pis, on dirait le quinquennat de François Hollande.

 

Remarque à la con :

Le commentateur de SFR a bien résumé la VAR “On n’a pas hâte de voir son utilisation à la Coupe du Monde”.

 

Si tu veux discuter ou suivre mes conneries c’est possible sur Twitter: @franckhomer
Beijos anales,

 

Homerc

6 thoughts on “Porto – Boavista (2-0) La Dragão académie livre ses notes

  1. Non mais qu’est ce que c’est que ce gif de récupérateurs ??
    Homerc DEMISSION !!
    Homerc DESNICHONS !

    1. Je comprends ce mouvement de rébellion et vous entends, la prochaine académie sera « safe for work » comme on dit aux States Of Etazunis d’Amérique

  2. Olà Homerc.

    Bonne Acad. Plutôt d’accord avec ton anal-yse.

    Le rouge annulé juste LOL. Le mec a pas planté ses crampons, on met juste jaune. Je me demande pourquoi il est parti voir la vidéo. L’arbitre met un rouge direct, c’est que d’instinct, il a vu le tacle avec le pied haut. Y’a tacle dangereux et non maîtrisé. C’est rouge. Bref, la VAR c’est de la merde.

    Match plutôt maîtrisé des Dragons, Iker présent sur les 2-3 actions chaudes. Marcano toujours pas top serein. Dommage pour Oliveira, il aurait mérité son but au vue de son match. Otavio toujours aussi inutile. Corona vivement qu’il se casse. Je suis sûr que Hernani proposerai plus de choses qui lui.

    PS : Que Oliveira soit pas sélectionné, je peux comprendre. Mais Ricardo Pereira pas sélectionné et Coentrão oui (mais finalement non car blessé). Porqué ? C’est pas le même côté certes, mais y’a des limites.

    Força FCP.

    1. Je pense que Santos a ses deux arrières droits avec Cancelo et Cédric, que Semedo est réserviste voir central et que RIcardo est malheureusement le dernier arrivée. Il ne prendra pas le risque de mettre un latéral droit à gauche donc il préfère Coentrao, même si bizarrement quand je le vois jouer je ne le trouve pas bon.A ce rythme là la surprise sera Dalot dans les 23 ;)

      1. Enfin bon, Cédric c’est pas terrible je trouve aussi. Mais il a l’Euro 2016 pour lui.
        Dalot je dis oui !
        Et je préférerai voir Varela (même s’il joue pour les salopes) que Anthony Lopes ce bon à rien. Et pas de Rony Lopes aussi, c’est dommage.

        1. Non seulement Coentrao n’est pas terrible, mais en plus il est souvent blessé et émotionnellement instable. Le genre de gars qui peut te péter un plomb en plein match. Après, c’est le pote de Cricri. Je préférerais Mario Rui qui est bon avec Naples, voire même Antunes qui a la grinta. Pour Dalot, c’est aussi un arrière droit à la base, donc je pense pas qu’il y sera.

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