RC Lens – AC Ajaccio (2-1) : I Sanguinari étaient au stade Bollaert

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Faire 1100 km en 106 pour aller à Lens est une idée assez farfelue. Aller à Lens en short au mois d’août n’est pas une bonne idée. Mais aller à Lens est toujours une bonne idée. Rien que pour l’accueil des Lensois(es).

C’est devenu un rituel, presque un pélerinage : le déplacement à Bollaert au premier tour de Coupe de la Ligue. Pour la troisième saison consécutive. On commence à le connaître par cœur, ce stade. La route aussi. Pour ce déplacement, 1100 km sont affichés au compteur. Et environ 16h de route aller-retour. Mais un déplacement à Lens, c’est l’occasion de retrouver Eddie McCoy et Marco, les locaux de l’étape.

 

On arrive à Lens. On allume les essuie-glace. On allume le chauffage dans la 106. On passe au Cora de Lens 2 pour acheter de la bière locale. On croise deux types à la caisse : l’un est habillé en militaire allemand, l’autre en militaire américain. On passe saluer les joueurs à l’hôtel. On se dirige vers le stade et le parcage visiteurs.

 

I Sanguinari est bien représenté en ce jour. A part moi, on retrouve Louis (un supporter monégasque qui voulait découvrir Bollaert), Vince Per Noi, Eddie McCoy, Marco et son fils. On attend l’ouverture du parcage comme on peut (en fait, on boit de la 3 Monts) pendant que Marco nous raconte ses déboires.

 

« — On a voulu aller boire un verre en ville mais des supporters lensois ont vu qu’on supportait l’ACA et ils nous ont regardé bizarrement, on s’est moqué de nous. Du coup, avec mon fils, on s’est dit qu’on allait leur donner une bonne leçon. On a garé la voiture et on a voulu aller régler ça mais on les a pas retrouvé.

— Mais alors, c’est quoi ces tâches rouges sur ton tee-shirt ?

— Oh ça c’est du ketchup, j’ai mangé mon sandwich comme un goret ».

On est donc ravi que tout ce soit bien passé et que Marco, récemment opéré, fasse des efforts pour sa santé. Il n’aura bu que la moitié de sa pinte de bière et maintenant, il ne fume plus deux paquets de 20 par jour mais qu’un paquet de 38.

IL EST ENFIN 19H ! C’est parti pour la fouille. Tout se passe bien dans la mesure où les stadiers sont toujours les mêmes que les saisons précédentes et qu’ils me reconnaissent. Sauf que, pour la première fois en 92 déplacements, on nous confisque les stickers ! Autre mauvaise nouvelle, on nous indique qu’on ne sera pas placé comme d’habitude mais tout en haut de la tribune visiteurs, au troisième niveau.

Heureusement, la déception est vite oubliée. Peu avant le match, le speaker, contacté dans la journée par des supporters lensois, se lance dans de longues félicitations pour I Sanguinari, qu’il remercie d’avoir fait autant de kilomètres. La vidéo est là :

Les applaudissements des Lensois se feront toutefois rares étant donné que le capo aurait dit à ses supporters de ne pas applaudir, que eux aussi faisaient la même chose. Tant pis pour eux. Et merci pour nous. Si nous aimons autant venir à Lens, c’est avant tout grâce à ces supporters (ceux qui sont sympas) qui ne sont jamais avares en messages de soutien, en félicitations et en encouragements sur les réseaux sociaux. Le meilleur public de Ligue 2, c’est bien eux.

Bon, l’instant suçage de bites est terminé. Place au match. L’ACA dominant outrageusement la première période, c’est l’enflammade dans le parcage. Et le chat noir Vince Per Noi se laissera aller à quelques envolées lyriques : « L’ACA, c’est le Brésil » ou encore « Coutadeur, c’est Iniesta ». On connaît le score final…

Pourtant, dès la 37e minute, on avait lancé le premier « Oh arbitre, oh PD, siffle, c’est fini ! ». Sans succès. A la mi-temps, direction la buvette. Et là, surprise !

LE POINT BUVETTE :

Les + :

  • Le RCL a visiblement changé de prestataire
  • Le pain est meilleur, plus croquant que celui d’avant

Les – :

  • Le prix (bien trop cher)
  • Le poulet en plastique dans le sandwich

Note sur le guide Michelin/Perfettu des buvettes de Ligue 2 : 1/5. Nous sommes conscients des efforts faits sur la qualité du pain mais le tout reste trop industriel.

Et la deuxième mi-temps dans tout ça ? Tout l’inverse de la première. Et on passera pas mal de temps à vouloir se réchauffer et à lancer des insultes. A la fin du match, c’est encore Mathieu Coutadeur qui viendra nous saluer en premier avant d’appeler ses coéquipiers, Cabit en tête pour nous féliciter à leur tour. Merci. La défaite, les au revoirs, le retour, la fatigue. C’est la vie d’un supporter (de l’ACA). Mais lorsqu’on voit l’excellent accueil des Lensois, on se dit qu’on est chanceux. Merci. Et on se revoit le 28 novembre.

Perfettu

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