Real Madrid – Dortmund (2-0): la Meringue Académie livre son spleen
L’homme mystérieux entre déceptions et huissiers
– Soyez raisonnable M. le Comte.
– Je vous retourne l’injonction monsieur le bureaucrate.
– Je vous répète que je suis huissier assermenté.
– Et moi je dis que vous êtes une fiente assermentée. Du guano, voilà ce que vous êtes. Pour la dernière fois, quittez mon domaine séant.
– Vous risquez gros M. le Comte. Posez cette lance et descendez de cheval.
– « Ne se rend qui meurt ! » De toute façon avec l’armure je suis coincé.
– Je dois faire l’inventaire de vos biens.
– Monsieur, je ne possède rien !
– Voyons M. le Comte, nous sommes sur le pont-levis de votre château.
– Même pas vrai… Oui bon quoi, quelques vieilles pierres mal agencée, c’est une cahute, tout au plus. Vous n’allez quand même pas perdre votre temps pour une ruine et quelques tableaux de maitre ?
– Dernier avertissement, après quoi je fais intervenir la force publique.
– Vous savez où vous pouvez vous la mettre votre force publique… Fi, disparaissez malandrin, je ne paie l’impôt qu’à l’église ou au Roi, servile laquais de l’imposture républicaine. Je vais charger. Sans déconner. Hippogriffe trépigne, et je me lasse.
– Très bien, vous l’aurez voulu, on se reverra au tribunal.
– Bon. Jean-Eude, descendez moi de là et trouvez-moi des habits de manant, je vais faire un pèlerinage.
Je ne vais pas faire semblant d’introduire ce match comme s’il n’avait pas encore eu lieu. Je fais fi de l’avant-match, il est trop tard. Le Real dit adieu à la ligue des champions, à la Decima, la tête haute diront certains, la tête basse dira votre serviteur. Cette demi-finale me déchire, et je me pose cette question un peu insensée : « n’aurais-je pas préféré perdre comme le Barça ? »
Après ce match aller à sens unique, après avoir touché du doigt la remontada, que me reste-t-il ? C’est une question rhétorique, j’y réponds. Un gout amer. Au moins les Cata(strophiques)lan ont-ils des certitudes, notamment celle de ne pas être à la hauteur de ce Bayern. Certes ils se sont faits éparpiller, disloquer, disperser, disséminer, mais au moins peuvent-ils regarder l’avenir sans regret. Ils auraient pu jouer 100 fois cet aller-retour, ils se seraient fait balayer de la même façon.
Or si les madrilènes semblaient prendre le même chemin après le match aller, voilà qu’ils se rebellent et nous laissent coi de déception à l’issue d’un match complétement fou où l’espoir pris son envol pour finalement se bruler les ailes et s’écraser bêtement comme n’importe quel avion de Air Congo. D’où le constat suivant, terrible : c’était donc possible. Non pas de remonter 3 buts, mais simplement de remporter cette double confrontation.
Je l’ai dit avant le match, dans ma lettre ouverte à Mourinho pour ceux qui suivent, le Real s’est vu trop beau face aux jeunes jaunes, Mourinho n’a pas fait ce qu’il fallait, il a pris ce match par-dessus la jambe. J’aurais pu me tromper alors, Dortmund était peut-être simplement beaucoup trop fort, à l’image du Bayern face aux nains. Pourtant je ne peux m’empêcher de penser que ce match retour me donne raison. Au-delà de la victoire 2-0, les choix tactiques, l’implication des joueurs, l’intensité de jeu, tout était différent cette fois.
Théorie du complot où psychologie de comptoir, à vous de me le dire, mais j’ose penser que le départ de José l’a perturbé, qui a abandonné un temps le Real pour mieux négocier son retour à Chelsea. Mauvais timing, le Mou a oublié l’adversaire et les Madrilènes retrouvés en cette fin de saison ont cru qu’il suffirait de jouer au ballon comme contre Getafe. Oublié le nul et la défaite en poule, c’était une autre époque, le temps du doute. C’est pourtant ce doute qui a manqué aux Madrilènes à l’entrée des demi-finales, ce doute qui les a transcendés au retour. C’était à Mourinho de douter, mais il était ailleurs, trop occupé. Au réveil, il était déjà trop tard.
Et nous voilà plein d’amertume et de colère. Perdre un match d’accord, mais pas par arrogance envers une équipe jusque-là invaincue en ligue des champions et que l’on n’a pas su battre par deux fois en groupes. En prouvant qu’ils pouvaient déstabiliser Dortmund, les Madrilènes ont montré qu’ils s’étaient fourvoyés au match aller. Dites donc elle est sacrément moche cette phrase, et fastidieuse.
Alors voilà, vaut-il mieux prendre une bonne tannée ou faire un match sur deux et sortir à deux doigts de l’exploit ? Telle est la question. Je dis que les Barcelonais ont pour eux d’avoir fait leur maximum à chaque fois, malgré tout, alors que les Blancs se sont sabordés eux-mêmes, bien aidés c’est vrai par le vent dove ski. Pour ceux qui n’auraient pas compris, j’en veux à Mourinho de ne pas avoir mieux préparé son équipe à cette demi-finale, c’est tout. On me signale que j’aurais pu me contenter de cette phrase au lieu d’écrire toutes ces balivernes. C’est vrai.
Les Remontadeurs, enfin presque :
Madrid a un avantage dans ce match, le seul à vrai dire, c’est la certitude que Dortmund, admirable équipe au jeu chatoyant, ne se reniera pas. Les Allemands vont jouer, aucune chance qu’ils restent derrière en attendant que ça se passe. Il se pourrait même qu’il y ait quelques contres à jouer.
Sans surprise, le Mou a fait quelques changements, reste à espérer qu’il ne soit pas trop tard. Ah ben si en fait c’est trop tard. En tout cas Ramos retrouve le centre de la défense, exit Pepe, catastrophique à l’aller, et retour d’Essien à droite, bonne nouvelle. Xabi est épaulé par Modric, logique, Khedira n’aurait pas servi à grand-chose dans ce match. Di Maria à gauche, finally, comme disent nos amis Angles, et Ozil au centre, son poste. Higuain est reconduit devant, pour le meilleur ou pour le pire.
Ce qui donne :
Casillas, non je déconne… Diego Lopez.
Essien – Varane – Ramos – Coentrao
Modric – Xabi Alonso
DiMaria – Ozil – Ronaldo
Higuain
Le match :
4’ : Bon pressing de Modric qui récupère pour Ozil, la passe immédiate de l’Allemand blanc trouve Higuain en profondeur mais Pipita a laissé son instinct de tueur au vestiaire et perd son duel face à Weidenfaichier. Une belle opportunité qui s’envole.
12’ : Double occasion, la première pour Lewandowski, la seconde pour Ronaldo. C’est exactement le même, long ballon, contrôle poitrine, volée enchainée, arrêt du gardien.
13’ : Sortie de Götze sur blessure, remplacé par Grossqueue, Dieu est espagnole.
14’ : Superbe déviation de Higuain sur une passe de Modric, Ozil se présente face au gardien et frappe à coté au premier poteau. CR7 au centre n’en revient pas, Mesut non plus. Déjà trois occasions gâchées. Dieu est taquin.
Après un début de match un peu fou, les défenses prennent le pas sur les attaques mais la partie reste très intense et agréable à regarder.
39’ : Hors-jeu d’un poil de gourgandine, Ozil se voit refuser une revanche face à Veilledunefèlure.
Le gros pressing du Real ne permet pas aux jaunes de poser le pied sur le ballon mais leur offre quelques contres intéressants. Grosse intensité dans ce match mais si les Madrilènes montrent de belles intentions, le stress est palpable et explique sans doute le manque de réalisme des attaquants. Pas de but, la deuxième mi-temps se jouera à pile ou face.
48’ : Le Polonais craque son slip sur une belle passe en retrait, seul au six mètres, il marque trois points.
50’ : Lewandowski, deuxième. Contre-attaque menée par Reus, Robert fait le bon appel mais sa frappe puissante s’écrase sur la barre. Le Real vient d’éviter le chaos. Deux fois. Dieu s’éclate.
56’ : Double changement, Benz’ pour Higuain et Kaka pour Coentrao. Di Maria va jouer dans le couloir gauche, à la Marcelo, Kaka au centre, Ozil à droite, Cristiano où bon lui semble.
60’ : Nerveusement, c’est épuisant. J’essaie de vous faire sentir l’atmosphère du match un peu.
61’ : Incroyable arrêt miraculeux et splendide de Lopez face à Gundogan. Reus prend la défense de vitesse et sert le Turquallemand au second poteau. A deux mètres des buts, il suffit de la pousser, ce que fait Gundogan, pas con. Sauf que, tadam (ambiance tout ça), Diego se détend comme une flèche et détourne magnifiquement la balle de but. Dieu n’a rien à voir là-dedans. Le Real est toujours vivant, c’est un signe.
67’ : Khedira remplace Alonso, histoire de rafraichir un peu le milieu de terrain.
69’ : CR7 enlève trop sa frappe face au but sur un décalage de Kaka. Le lusitanien n’y arrive pas.
71’ : KK reprend bien un centre tendu de DiMaria mais c’est de peu à côté. Le temps ne joue pas en faveur du Real.
72’ : Tir de Khedira, les blancs ne savent plus quoi faire.
75’ : Monsieur Webb ne voit pas la main de Mats Hummels à l’entrée de la surface, frustration.
80’ : J’ai quasiment ingurgité toute ma télécommande.
83’ : Kaka décale Ozil sur la droite, Mesut centre fort à ras terre, Benzema surgit et redonne espoir à tout un peuple. 1-0.
85’ : La tête de Ramos trouve les bras du gardien de la Ruhr. Le Real pousse comme jamais.
87’ : Superbe frappe de Benz’ qui part en lucarne mais Weidenfucker est à la parade. Schieze ! Corner donc. Ballon pour Karim le long de la ligne de but dans la surface, centre en retrait pour Ramos qui allume et marque. 2-0. C’est la folie…
89’ : Il y aura du temps additionnel, au moins 5 minutes et même si on sait tous comment ça se termine, rien à foutre, je suis chaud comme la braise, je suis dans le match, on peut le faire.
92’ : Je n’ai plus de télécommande.
Fin du match. Bonjour tristesse.
Les notes :
Diego Lopez (4/5) : Une seule certitude, Casillas n’aurait pas fait mieux, pas de but encaissé (la barre c’est pas cadré Robert) et un arrêt magique sur sa ligne pour préserver l’espoir. Ses performances parlent toujours pour lui.
Essien (3/5) : Sérieux, efficace et intelligent, il a fait le boulot et s’est même permis un sauvetage désespéré devant le quadrupliste polonais. Arbeloa n’aurait pas fini le match.
Varane (3/5) : Quelques absences, mais toujours costaud dans les duels. Il a besoin d’être épaulé par un type solide pour s’exprimer complétement, au hasard, Ramos.
Sergio Ramos (5/5) : Une salope disent certains. Peut-être, mais sacrément bonne. Sergio a retrouvé son centre, au grand dam de Lewandowski. Une prestation parfaite, mix de puissance, de violence et d’intelligence. Il a tenu l’équipe à flot et marqué le deuxième but tout en détermination. A la limite de la légalité pendant tout le match, il a tapé tellement fort sur la tête de Robert que le Polonais a perdu tous ses moyens. Klopp pense qu’il méritait un rouge, objectivement non, il a parfaitement géré son agressivité en fonction de la situation pour échapper aux sanctions. Enorme.
Coentrao (3/5) : Bon match. Fabio est un bon gars, d’une détermination et d’un courage sans faille. Et il en faut du courage avec une coupe pareil. Il n’est pas brillant mais il a le mérite de tout donner, avec quelques belles interventions au compteur.
Modric (5/5) : Il a couru, pressé, intercepté, passé, joué court, long, moyen, couru encore, sauté même s’il n’avait aucune chance, relancé, couru toujours. En fait, il a tout fait au milieu, grâce à son troisième poumon. Pas de victoire sans lui.
Xabi Alonso (3/5) : Beaucoup de travail défensif mais un jeu long qui n’a pas eu l’influence attendu, Xabi a quand même bien tenu son poste et il a sans doute pas mal d’influence sur le replacement de ses partenaires.
Di Maria (3/5) : Attention, si Angel n’a pas été décisif dans ce match, son apport défensif et sa capacité d’accélération ont été fondamentale pour déstabiliser le bloc jaune. Beaucoup de centres, de dribbles avortés, mais au moins a-t-il le mérite d’essayer et de créer des situations devant les buts adverses.
Ozil (4/5) : Transparent à l’aller, excellent au retour. Plus à l’aise au centre, manifestement en jambe, il perd un point sur sa note pour avoir raté un duel dès le début du match, trop de pression. Pour se faire pardonner, il fait une belle passe décisive, +1.
Ronaldo (2/5) : On ne peut pas se contenter de sa bonne volonté dans un tel match. Il n’a pas été décisif, bien pris par la défense jaune mené par un super Hummels, il semblait à cours de solution. Surtout, il a raté les quelques occasions qu’il s’est procuré.
Higuain (1/5) : On ne demande pas à Pipita d’être utile dans la construction du jeu, mais de marquer lorsqu’il en a l’occasion, ce qu’il n’a pas fait, comme à l’aller. Quand même une belle déviation pour Ozil, les gens généreux peuvent rajouter 1.
Remplaçants :
Kaka (3/5) : Bonne entrée du prophète des bancs de touche, volontaire et appliqué, il offre deux bons décalages, le second amène le but.
Khedira (3/5) : Frais et dispo, et c’est déjà pas mal.
Benzema (5/5) : Déjà très bon face à l’Atletico en championnat, RimK a libéré son équipe en créant des décalages mais surtout en marquant, avant d’offrir une passe décisive à Ramos. Trop tard. Mais ça fait quand même plaisir de le voir revenir comme ça.
Des regrets donc, parce que le Real a péché par orgueil et s’est punit tout seul en offrant l’aller à cette belle équipe de Dortmund.
Il reste à Madrid un lot de consolation, la Copa del Rey, et on peut être sûr que les blancs vont la gagner pour se faire pardonner avant le départ du Mou. En attendant, il reste quelques matchs à jouer malgré tout, à commencer par Valladolid samedi soir.
L’Homme Mystérieux
Pour ceux qui ont encore des mouchoirs à souiller.
L’homme mystérieux est désormais sur Facebook et il accepte tous les amis même les gueux, les communs, les ordinaires, les bélîtres et les républicains.
Formidable Réal !!!!!
le Pérez c’est son échec allez dehors, le Réal c’est une institution il doit avoir à sa tête un président pas une larve, la révolution doit commencer par là. Le Mou, Benz, Pépé, F.Coentrao … dehors. Quand le Pérez met dehors des Raul, Guti, Morientes, qu’il accepte que San Iker soit concidéré par le Mou comme un mal-propre, le Pérez à vendu l’âme du Réal au diable. Je pensais que le Réal avait touché le fond avec l’arrivé de Verratti et Ancelotti il s’enterre , j’espère qu’au élection le madridisme vaincra du Pérez sinon les années noires continueront et l’agonie du Réal en sera sa maladie et dire qu’avec un grand président enfin un vrai et dire que les Villa, Silva , Cazorla, Isco, Mata, Monréal, et nous allons nous tapéer Verratti , Pérez et ses chouchous, formidable programme. Préparez vos mouchoirs, Pérez veut rentrer dans l’Histoire du Réal pour l’instant il est dans les anales et pas près dit partir, dur à digérer !!!!!
Magnifique commentaire, je pleure.
S Ramos mérite autant de cartons jaunes qu’Higuain est hors jeu !
Jusqu’à preuve du contraire, les coups de pute.. euh de coude (genou etc), c’est illicite!
Bon vous me direz, y’a un turc qui a perdu 7dents, le joueur de Benfica n’a mm pas eu un jaune (par contre Nani avait pris un rouge pour un pseudo-pied levé sur Arbreola !)
Réponse en 3 bandes:
@y-trez: J’ai hésité un moment avant de me décider à te répondre (ton post étant tellement guignolesque) puis finalement je me suis dit que finalement il fallait au moins que je te rappelle dans quel état était l’équipe avant le retour du Perez. Je ne l’apprécie pas, je n’aime pas sa politique, mais il faut quand même avouer qu’il a su remettre le réal sur les bons rails. Et puis t’es bien gentil à perler d’échec, mais 1 coupe du Roi (+1 autre hypothétique), 1 liga et 3 demis de LDC en 3 ans, tu trouves ça scandaleux? Faut-il tous les pendre pour ses résultats outrageants? Es-tu fou? Aveugle? Décérébré?
@Homme mystérieux: N’avez vous point été fatigué dans ce match par le nombre gigantesque de centres tentés depuis le milieu de terrain ou presque à destination de nos attaquants mais surtout, à destination des deux grands machins d’1m95 qui composent la défense du Borussia?
@Homme mystérieux: (oui j’avais dit 3 bandes) En ce qui me concerne, pour peu que mon avis intéresse, Ramos a fait un match exceptionnel (de patron, digne de Stéphane) comme vous le soulignez si bien. Néanmoins, s’il prend un jaune sur son 1er, 2eme, 3eme ou 4eme coup de coude, je pense qu’il aurait eu du mal à finir le match. Et c’est pourquoi Klopp n’est pas totalement dans le faux puisque 15 coups de coudes c’est quand même beaucoup pour un seul match de foot -filmé-
@Mark: Ami, votre avis m’intéresse. Et ce d’autant plus, que je le partage régulièrement, ce qui fait de vous un homme de gout. Je ne fais pas de commentaire sur l’intervention d’y-trez, ce n’est pas mon rôle, en principe, les acad’ parlent pour moi. A moins qu’on ne me pose directement la question, ce qui n’est pas le cas en l’occurrence.
Plusieurs choses concernant le jeu long. Ce que vous dites est juste, je pense qu’il y a d’abord un peu de précipitations et de stress compte tenu de l’enjeu mais il faut dire aussi que le milieu de Dortmund est son point fort et qu’il avait largement dominé le Real à l’aller, d’où l’idée peut être, de chercher rapidement attaquants. De plus le Real dispose de joueurs capables de jouer long avec talent. Néanmoins la taille de la défense Allemande est effectivement un avantage à ce niveau.
Enfin sur Ramos, je ne vous contredis pas, mais je crois que c’est parce qu’il n’a pas été sanctionné, en tout cas pas rapidement, qu’il a pu continuer son travail de sape. Une fois averti, il a laisser un peu plus d’espace à Robert, ce qui me fait dire qu’il a bien géré l’arbitrage de M.Internett. Cela dit, il s’en sort plutôt bien, on est d’accord.
@Sympathique Homme mystérieux: Je vous remercie pour votre réponse, très cher. En vous souhaitant une finale de coupe du Roi des plus heureuse. Ojala!