Résumé des épisodes précédents

Pendant qu’Apam préparait tranquillement de l’Evian Thé-Glacé (copyright Nick Thomert) pour ses coéquipiers, le Stade Rennais se déleste allégrement de tous ses joueurs. Philippe Montanier voulait jouer avec un effectif qui a la patate, heureuse de la vie. Malheureusement le reste de l’équipe a vécu une longue dépression corse de plusieurs années. Si les joueurs avaient été prévénus de la météo bretonne peu clémente personne ne leur avait dit qu’ils souffriraient sous l’égide d’un chauve tyrannique. Les supporters rennais se réjouissaient d’une nouvelle idylle avec l’argentin Piatti après avoir été trahi par Mario Hector un ancien amour parti en Espagne avec son amant Gabriel. Finalement le slip et la femme du milieu offensif aura eu raison de ses doutes, a-t-il eu peur de tomber amoureux d’une galette-saucisse ? Sa femme avait-elle des soupçons ? Nous ne le saurons jamais. Le Stade Rennais et l’Espagne n’ont jamais bon ménage, se jalousant farouchemment. Le jeune Dimitri séduit par les charmes andalous, mais surtout par ceux de son ancien petit ami, Yacine, n’a pas résister à ces appels et quitte de façon certaine le maillot rouge et noir. Coutant un peu trop cher en babioles et sauce blanche, Mutmut a été envoyé à Saint-Etienne pour faire plus ample connaissance avec le talon de Mignot et la grande bouche de Jonathan Brison. Le petit Kévin rêvait d’aventure, et s’est discrètement envolé vers Cardiff, le pays de ses ancêtres (enfin, on pense, il est né à Saint-Brieuc). Enfin, Aless le Grand voudrait être « the only one » aux yeux de Saturnin, qui n’arrive pas à résister à la classe de Féfé, à l’agilité de Jaunatane, au charisme de Jean de, et au physique de rêve de Sylvain. Du coup, il menace de tout plaquer et semble atteint d’un mal incurable : le QI d’huitre.

Alors, las usés et fatigués les joueurs sont résignés à quitter la piverdière. Combien de coeurs seront brisés et réunis ? Combien de joueurs restera-t-il à l’issue du mercato ?

Réponse dans le prochain épisode des Feux de la Vilaine !

 

Krampouzision

Ce sont les grands débuts d’Armand, première recrue montanière, et de Saïd, annoncé comme un futur grand depuis plusieurs années pour ceux qui suivent le Stade Rennais. Pitroipa est du coup sur le banc. John Boye aussi. Pour le reste, c’est le 4-3-3 habituel depuis donc 3 matches.

En face, on s’en fout un peu. Lille restant le club qui a fait naître Nicolas Fauvergue, nous ne pouvons avoir que mépris pour ce truc.

 

Ar Matc’h.

On va pas détailler, surtout que Dogguy Bakari l’a plus ou moins fait. Venue au stade, la Breizhou s’est bien moins ennuyée, séduite même par les 20 premières minutes de jeu rennaises qui annoncent quelque chose de plus grand encore (enfin sûrement). Les occasions arrivent lentement mais sûrement alors que les tirs cadrés se font toujours attendre.
La suite de la première mi-temps sera plus réussie par les Dogues qui manque de peu l’ouverture du score cruelle et injuste par Ronnie Rodelin, « leur meilleur joueur » qui manque le cadre de peu.

La deuxième mi-temps se passera sans grande peur. Ou alors c’est l’absence de café à la buvette qui explique ceci. En effet, c’est l’été, et apparemment, on ne vend pas de café en été Route de Lorient. Comme on ne vend pas d’alcool non plus, c’est quand même embêtant. Rennes aura tout de même poussé un peu, sans trop forcer, histoire de ne pas se déchirer le sphincter, avec notamment un Air-Ding des plus remuants et qui part facilement dans le dos des défenseurs centraux, obnubilés par le charisme de Manolo.

Score final donc 0/0. Un résultat plutôt encourageant au vue des dernières saisons à domicile et de nos difficultés récurrentes à garder les filets de Billy intacts.

 

Les gars du Stade

Costil 2 saucisses : Match sans grande frayeur dans l’ensemble, à l’exception de l’occasion de Rodelin, où il ne peut pas faire grand chose, et sa sortie aérienne mode post-adolescente toute seule en mini-jupe à Barbès après 2h du matin. La défaite débile à Montpellier l’an dernier, ça te rappelle quelque chose, Billy ?

Danzé 3 saucisses : Il commence à droite, termine à gauche, et emmerde Besson. Pas toujours irréprochable, c’est vrai. Notamment sa frappe qui se transforme en centre pourri comme par magie et que Basa aurait pu contrôler de la poitrine les yeux fermés. Mais un ensemble de match très correct. Surtout si l’on se souvient de sa prestation à gauche contre Auxerre à l’époque de Moustache (pour nous) et d’Oliech (pour eux…).

Kana-Biyik 4 saucisses : Délaissant ses obligations patronales, on a retrouvé un peu du Jean-Mamelle offensif et conquérant qu’on aime, menant lui-même des contre-attaques. Une partie encourageante pour la suite de la saison.

Armand 4 saucisses : Premier match, et première fois que le Stade rennais n’encaisse pas de buts depuis… oula… Brest sans doute. Outre que Salomon Kalou, même si on ne l’a beaucoup vu, est quand même meilleur que Benschop et qu’Alfonse réunis, il a montré des qualités intéressantes dans la construction et le jeu long. Autre signe positif, il ne semble pas trop faire peur aux jeunes du centre de formation malgré son physique particulier.

Moreira Non noté : Trop prometteur vu son nom. A force de défier les indiens du cimetière, le mauvais œil a fini par le biffler de son borgne. Sorti donc sur blessure.

Makoun 2 saucisses : Toujours pas convaincant à ce poste. Sa principale utilité ayant été de bien trouver Mutmut, qui est allé paître chez les Verts depuis, tout semble à recommencer. Il serait sûrement meilleur un cran devant, mais comme on imagine mal Pajot ou Konradsen en sentinelle, il va sûrement falloir attendre le mercato, ou espérer que Montanier se révèle une âme de Steven Lang (fils unique, et rien à voir avec le footballeur suisse) avec le centre de formation.

Pajot 3 saucisses : Pas toujours juste. Même assez rarement juste dans son repli défensif durant la rencontre. On n’a pas beaucoup vu gestes justes de sa part non plus. Enfin un peu juste quoi, mais tout de même présent.

Féret 3 saucisses et un bisou: Joueur le plus classe sur le terrain, bien que Lille avait titularisé Florent Balmont. Mais trop intermittent pour tirer dans le jeu avec son épingle(ou un truc comme ça). On tient quand même à souligner qu’il a récupéré plus de ballons que Makoun, incarnant tout de même son sérieux pendant 90 minutes.

Erding 3 saucisses + quelques rondelles d’andouilles de Guéméné : C’était un beau match d’au-revoir pour lui. Et sans laisser trop de regrets parce que malgré ses 4 ou 5 appels impeccables dans le dos de la défense, il n’a pu tirer au but qu’une fois, et s’est encore emmêlé les pinceaux au moment de peindre le but de la victoire. Il faut tout de même reconnaître que c’est un peu con de partir juste après avoir trouvé son vrai poste. Kenanalvo quand même et bonne chance. pour la suite.

Saïd 3 saucisses : Non, ce n’est pas le fils de Kareem, et Rennes n’a rien d’Oz. A réalisé d’impressionnants débuts en mettant la misère à à peu près toute la défense lilloise sur chaque accélération balle au pied. Plus effacé ensuite, mais a clairement donné l’envie de le revoir au plus vite. Alessandriqui ?

Oliviera 2 saucisses : Assez discret en première période, il a tout tenté pour marquer en 2e mais avec le même empressement et la même réussite que Jean-Claude Dusse bourré après 4 pintes. Même sur un malentendu, ça ne pouvait pas marcher.

 

Les entrées en jeu

Boye 3 saucisses : We love you John. Coeur avélésaucisses. Rentré au poste d’arrière droit, il a réussi deux dribbles (suivis d’une perte de balle car il était le premier surpris), plusieurs fautes pour montrer que c’était bien lui quand même, et au final, il centre quand même mieux qu’Apam. Sinon, c’est confirmé, on a trois arrières gauches, et un seul arrière droit : Romain Danzé.

Pitroipa 2 saucisses : Quand l’envoyé des dieux entre en scène en mode joker, on s’attend à ce qu’il nous donne un avant-goût de paradis. Au lieu de ça, on surtout eu envie que ça se termine vite pour avoir un vrai goût de galette-saucisse.

Bakayoko 3 saucisses : Et si elle était là la meilleure solution au poste de sentinelle ? La breizhou a d’habitude une préférence pour les vieux briscards, mais le sieur Jean II a plutôt l’air vieux tricard en ce moment. A voir également si Doucouré peut y jouer bien qu’on l’avait plus vu un cran devant.

 

Les autres apparitions

Le breizh cola de mi-temps BOF/5 : C’est meilleur que le coca, mais ce n’est pas une raison pour en mettre dans le whisky.

La galette-saucisse d’après-match MIAM/5 : On en mangerait des kilos.

Nicolas Rainman ENCORE TOI ?/5 : Il pleut sur la ville comme il pleut sur mon coeur, comme il ne pleuvait pas sur la main évidente de Béria en 2e mi-temps.

 

La non-apparition du match

Thauvin 1/5 : Dommage… Même si on devrait respecter le fait qu’il fasse une crasse au LOSC, on aurait bien aimé le siffler à chaque prise de balle. Rendez-vous pris donc pour la réception de l’OM. Enfin, s’il y joue davantage qu’il ne s’entraîne.

 

Rappel, barème :

O saucisse : A autant marqué le match ou le repas que Jure Primorac a marqué l’histoire du Stade Rennais.

1 saucisse : Aurait pu se faire dribbler par Abdoul Camara et serait du genre à mettre de la mayo et du ketchup dans la galette-saucisse.

2 saucisses : A semblé aussi déterminé à mener les troupes vers la victoire que Djimy Traoré à franchir la ligne médiane.

3 saucisses : Match propre. Beaucoup plus que les toilettes de Yoann Bigné après un déjeuner à base de galettes-saucisses.

4 saucisses : A quelque chose de Julien Féret. Ou de Mickael Pagis. Ou de Jérôme Leroy. Ou de Tennessee. Ou de whisky armoricain. Mais quelque chose seulement.

5 saucisses :Aussi impressionnant sur le terrain que Jean-Mamelle à la cantine.

Roazh Takouer et Pokou D’Amour,  en différé du Valy.

1 thought on “Rennes-Lille (0-0), la Breizhou Académie livre ses notes

  1. Ah ça fait plaisir de retrouver la Breizhou de façon régulière.
    Pour Doucouré, quand il jouait en CFA2 l’an dernier il évoluait en sentinelle avec NGando et Bakayoko un cran au dessus de lui.
    Sinon on n’a pas 3 arrières gauches et 1 droit mais 2 arrières droits (Danzé et Moreira) et 2 arrières gauches (M’Bengue et Emerson). A noté que si on a les même déboires qu’en fin de saison dernière, je ne serai pas surpris que l’on voit Pierre Lemonnier dans le groupe.

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