République Tchèque-Danemark (1-2): la Poupée Tchéquie Academy arrête de masser.
Smicar qui s’en dédit
« A TOUT SAIGNEUR TOUT HONNEUR ».
ON VA DONC ESSAYER DE SALUER POUPEE TCHEQUIE COMME IL SE DOIT.
Comme nous l’avions dit lors de la présentation de la Tym, un Euro sur deux est réussi. La qualification en quarts tend à montrer que la tradition se perpétue. Non, Poupée, relâche Pépère !
Toute l’Europe ou presque souhaite voir le Danemark aller au bout après le drame vécu lors de leur première rencontre. Alors que des malheurs, les Tchèques en connaissent un rayon : alcoolisme, pauvreté et une Poupée qui dégomme tout ce qui ne bouge pas assez vite. Mais cela, tout le monde s’en fiche.
Seuls contre tous, c’est soudés que nous allons les dessouder.
La composition :
Vaclik
Coufal Celustka Kalas Boril
Holes Soucek
Masopust Barak Sevcik
Schick
Dans un pays où le Président est en poste depuis près de vingt ans, on a plutôt tendance à être conservateur. Ainsi, le sélectionneur a décidé de reconduire la même équipe qu’en huitièmes.
Le match :
1e : Premier choc et un Danois qui se fait Maehle.
5e : Six mètres pour la Tchéquie. Corner donc pour les Danois. Tête piquée de Delaney et ouverture du score précoce en faveur du Danemark (0-1).
Épinglée par une tête piquée. D’habitude, c’est moi qui pique des têtes avec des épingles. Je me sens bizarre, Vlad.
13e : Long ballon de Larse. L’arsouille Boril manque son intervention devant Damsgaard. Celui-ci s’amène le ballon de la tête alors que Vaclik sort à contre-temps. L’attaquant frappe trop mollement et Coufal parvient à sauver sur la ligne.
Les joues d’un poupon et le tir d’un puceau. On a quand-même eu chaud au petrak.
17e : Larsen est trouvé entre Boril et Kalas, centre pour la reprise de Delaney. A côté. On était proche du break !
Brake, broke, broksen.
22e : La menace de Poupée semble avoir été bien reçue puisque la Tchéquie se montre enfin dangereuse. Suite à un mauvais dégagement de Schmeichel, Masopust avance et sert Holes entre deux défenseurs. Le tir en angle fermé est arrêté par le gardien.
26e : Sur corner, Soucek place une tête à côté.
Enfin un qui ose, bon sang !
35e : Barak décale Coufal qui centre. Soucek manque son retourné mais Holes est derrière et tente un plat du pied de volée, facilement arrêté.
Holes tu vises tout la lala la la lalala…
Collegiala de mise à mort!
Poupée craque mais Poupée a raison : il faut être plus tueur !
42e : Vestergraard trouve Maehle dans le dos de Coufal. Son centre de l’exter est superbe et Dolberg devance Boril pour reprendre sans contrôle (0-2).
Conarchky ! Faut leur mettre le feu au cul pour qu’ils avancent ceux-là ? Boril, tu le largues dans un ascenseur, tu appuies sur 10 et tu te tapes les étages à pied, tu arrives encore avant lui. Et à l’ouverture des portes, tu te rends compte qu’il aura eu le temps de déglinguer l’engin.
La pause arrive à point nommé pour ma table-basse. Poupée était en train de la grignoter. La qualification s’éloigne et Poupée m’échappe. Les temps sont difficiles.
Silhavy tente de remuer l’équipe et réalise deux changements. Jantko et Krmencik entrent en lieu et place de Holes et Masopust.
46e : Les choix du coach semblent être payants puisque, dès la reprise Krmencik allume un pétard.
Il ne t’en reste pas un d’ailleurs ? Cela me détendrait.
47e : Arrêt de Schmeichel sur une demie-volée de Barak.
Ah ah ! Demi-molle !
Poupée a du faire mes poches.
48e : Un centre de Coufal est remisé de la tête par Krmencik et Schick tente un retourné, malheureusement contré. La Tchéquie pousse fort !
Non, là je tire !
49e : La Tchéquie revient à un but ! Le beau Schick reprend un centre de Coufal et trompe le gardien adverse. Quel début de seconde période (1-2) !
56e : Sur une action danoise dans la surface tchèque, Soucek contre un tir et prend des crampons dans l’oreille. Étalé au sol, il y rejoint Celustka lui aussi blessé après une mauvaise réception.
Du sang, des tripes et des penos !
70e : Un long ballon danois, une déviation de la tête et voilà Poulsen lancé à toute allure. Il progresse et n’est pas attaqué. Kalas recule jusqu’au parking et laisse l’attaquant frapper. Vaclik s’interpose.
78e : Nouveau duel gagné par le gardien tchèque contre Poulsen. Il est allé enlever le ballon qui filait vers sa lucarne.
79e : Encore Vaclik ! Du pied, il détourne un tir vicieux de Maehle. Magnifique arrêt.
Dis, tu ne parles que de Vaclik alors c’est marquer qu’il faut ! Pas maintenir le score !
84e : Vydra s’échappe entre les défenseurs centraux et Kjaer l’arrête du bras. Rien, dit l’arbitre ! Sérieusement ? Pas même un corner pour le Danemark ?
Les Danois s’imposent et se qualifient pour les demies. La République Tchèque pourra regretter son début de match. Mais avec une défense pareille face à des attaquants si véloces, on peut quand même être satisfait de ne pas avoir pris une valise. Il ne nous reste plus qu’à faire la nôtre.
Les notes des marionnettes :
Vaclik (4/5) :
Encore un gros match de sa part après une frayeur en début de rencontre. Lauréat du running gag tournament.
Coufal (3/5) :
Il apporte beaucoup sur son côté droit, il crée du danger et n’est pas maladroit pour centrer. Par contre, heureusement qu’il n’est pas défenseur, il est trop facilement débordé ! Attendez…
Celustka (1/5) :
Braithwaite a joué à la poupée avec lui. Euh, désolé Tchéquie. Il a fait de lui sa chose, quoi.
Il a réussi à se blesser sans courir. Remplacé par Bruce Brabec. Un gars qui ne sait pas du tout jouer le Hors-jeu mais qui s’en balec puisqu’il a pu accumuler une sélection officielle.
Kalas (1/5) :
Nikov ! Cela ne veut rien dire mais il fallait bien le placer quelque-part. Un peu comme lui finalement.
Boril (0/5) :
Complètement dépassé tout au long du match par la vitesse des adversaires. De nombreuses occasions sont venues de son côté. C’est que les Danois ont vite compris qu’il y avait plus de roulottes accrochées à son cul que dans toute la Tchécoslovaquie du temps de la Bohème.
À s’être fait pilonner comme ça, je peux te dire que si l’envie d’aller aux chiottes le titillait dans l’avion du retour, tout le monde prendrait 5g dans la gueule au moment mettre où il baisserait son calbut.
Holes (1/5) puis Jantko (4/5) :
Mangé par le milieu danois, il n’a pas existé et n’a donc pas su protéger sa défense. Il m’a semblé bien petit pour ce type de rencontre.
Tu as raison,Vlad. Tout petit. On aurait dit son oncle d’origine française, Gérard Holes.
Logiquement remplacé à la pause par Jantko, un choix dark de la part de Silhavy-metal (en raison de l’élimination, la rédaction a imposé la liquidation des stocks de jeux de mots restants). L’ailier a apporté de la vitesse, a percuté et a distribué les caresses.
Cela change des gars qui s’endorment au premier baiser parce que trop fatigués, leur match s’étant terminé trop tard.
Ou alors parce que leur poupée leur casse les bonbek.
Soucek (3/5) :
Le capitaine s’est battu, a contribué au redressement de l’équipe et s’est procuré des occasions.
Il a continué à courir malgré du sang sur la tronche. J’aime cela !
Masopust (1/5) puis Krmencik (3/5) :
Le Petit Poucet s’est perdu, l’imbécile.
L’ogre avait envie d’être pour une fois le héros de l’histoire, l’abruti.
Dis, ce n’est pas un conte d’Andersen, pauvre con.
Barak (3/5) :
Deuxième titularisation en quelques jours. Il a encore été très intéressant dans l’utilisation du ballon. Le vrai dépositaire du jeu.
Pas si mou, Barak. Il a révolutionné le jeu de l’équipe.
Sevcik (2/5) :
Il fait ce qu’il peut avec les moyens qu’il a.
Tout juste coté à l’Argus.
Remplacé par Darida, qui n’est plus coté et qui a d’ailleurs annoncé depuis la fin de la rencontre qu’il partait à la casse. Pas de reprise possible.
Schick (3/5) :
Mon chéri, tu as encore marqué. Ton cinquième but du tournoi et dans une équipe qui ne se procure pas tant d’occasions franches que cela. Sans toi, la Tchéquie ne serait qu’une vulgaire équipe comme la Slovaquie. Sans toi, nous n’aurions jamais atteint ce stade de la compétition. Mon tendre Patrick, chaque fois que Vlad m’a lustré le plastique, j’imaginais que c’était toi. Mais bordelacuk fais quelque-chose pour tenir un match entier ! Pas possible d’avoir encore moins de cardio qu’un vulgaire Danois.
Remplacé donc à dix minutes du terme par Vydra.
Lui, qu’il ne compte pas sur moi pour cela. Trop dégoûtée. Et puis d’ailleurs je ne suis déjà plus là. Adieu, Vladimir…
Voilà czech finik :
La République Tchèque est éliminée et nous tenons à remercier Horsjeu de nous avoir invité. Nous avons tous deux pris du plaisir, d’une manière différente sans doute. Nous espérons que vous avez apprécié suivre la Tym et ses deux pantins.
Le parcours est honorable, beaucoup plus que ces paragraphes qui l’auront accompagné. Si c’est en partie à cause de Poupée, je souhaiterais quand-même lui rendre un dernier hommage, elle qui a préféré plonger dans l’huile bouillante plutôt que de voir son pays subir une élimination contre des insuffisants cardiaques. J’ai d’abord pensé à la sauver mais jamais elle ne l’aurait supporté.
Poupée, tu auras été la meilleure des compagnies. Dès mon retour au musée, j’afficherai un poster de Schick à ta place.
Et si jamais tu es si maléfique que cela, n’oublie pas de ressusciter lorsque la Poupée Tchéquie Academy fera son retour en ces lieux.
A bientôt les pauvres, je retourne chez moi.
Vladimir Smicar
Il n’y avait pas corner, je crois.
Si, corner pour la Tchéquie.
Merci pour ce beau parcours d’acads poupée !
Merci à vous de l’avoir suivi !
Poupée et son beau Patrick auront été les deux héros de cette histoire.
Tristessik.
Oui très. Je vais avoir du mal à faire mon deuil.