Rodez – Angers (4-1) : l’Aligot Académie fait de la Soupe Angevine

Aaaaah le Sporting Club de l’Ouest d’Angers, alias le SCO d’Angers. Quel beau club, historique s’il en est, qui aura révélé des pépites footballistiques telles que Toko-Ekambi, Raymond Kopa, Romain Thomas ou encore mon chauve préféré : Paul Bernardoni.

D’autant plus que ce match, j’y porte grand intérêt : même si je supporte le plus beau club de la plus belle ville du monde (Rodez. Je parle de Rodez.), eh bah figurez vous que j’habites à Angers, et même que mon premier appart’ était à 10 minutes à pied du stade. Quelle anecdote incroyable hein ?

Pour résumer : j’aime Angers, et j’aime leur contrefaçon de la Juve. Mais c’est pas pour autant qu’on va avoir pitié, la Ligue 2 ils la méritent et au vu de leur jeu, ils sont bien partis pour y rester un petit bout de temps.

Le match

Surpris dès l’entrée de jeu, nos saucisses ont même pas eu le temps de finir l’échauffement. Cueillis à froid, le claquage était pas loin mais c’est balle au fond que l’affrontement sera entamé (0-1, 2^e).

On apprécie des fois quand les débats et les ébats sont rapides, mais là il faut avouer qu’on a été pris de court. On regardais à droite quand il fallait regarder la gauche et inversement. Ils ont imposés leurs rillauds dans l’aligot, c’est pas dégueu mais c’est pas du tout ce qu’on veut voir.

Cette première période est difficile, on peine à passer les quernons d’ardoises qui arrêtent chaque tentative d’allumage de feu et même la saucisse Haaaaaaaaaaaaaaag se prend une biscotte Pasquier. On rentre dans les vestiaires assez peu fiers de nous mais on sait que ça peut tomber.

On recharge les flingues et on repart au combat à coups de rafales, c’est quand même pas des demi-parisiens demi-nantais qui vont nous faire chier chez nous ? Ca va barder.

A peine l’arbitre a sifflé la reprise du match que les premiers coups se font entendre. Et c’est pas des tirs de somation, ça vise dans le mille et ça plante dans le mille également. Deux coups, deux cartons. Voilà, c’est ça qu’on veut et on commence à mettre la capote pour aller les enculer (1-1, 46^e ; 2-1, 49^e).

De nouveau Roi en notre Royaume, c’est une deuxième période beaucoup plus convaincante qui se présente à nous avec un Angers sans danger et des Saucisses prêtes à en découdre avec chaque joueur adverse.

Le match se transforme, on assiste à une reprise de contrôle assez inattendu. Les cartouches sont expédiées et la fausse Juve titube.

C’est vers la fin qu’on a décidé d’achever la bête. Agonisante et prête à abdiquer, déjà au sol, on lui colle encore deux balles dans le dos. C’est pas l’honneur qui nous manquera, il fallait tuer la pauvre bête qui de toute manière allait crever (3-1, 86^e ; 4-1, 88^e).

C’est sur cet abatage sans étourdissement que se finit la rencontre. Une boucherie à laquelle ne s’attendait pas l’adversaire, mais le Laguiole était bien aiguisé et prêt à servir, même s’il a fallut un temps d’adaptation avant de s’en servir.

Quelle belle soirée.

Les notes :

Mpasi (4+/5) : toujours notre gars sûr dans les cages. On te pardonnes le but d’entrée de match, t’avais pas du enlever tes airpods, ça arrive.

Ngouyamsa (4/5) : j’aime bieng.

Danger (4/5) : pas d’Angers.

Raux-Yao (4/5) : grand comme les tours de l’Avenue Montaigne.

Buades (4/5) : tout est pardonné.

Adbdallah (4/5) : Valbuena mais qui sait jouer au foot

Rajot (5/5) : dernier couperet qui a achevé l’animal, bien visé.

Taïbi (5/5) : nouvelle recrue venue d’Angers cette saison, a été sans pitié face à son ancien club.

Haaaaaaaaaaaaaaaaaag (4/5) : en vrai c’est Haag, mais j’ai envie d’hurler son nom à chaque fois que je le vois.

Corredor (5/5) : toujours au top, meilleur joueur de champs sans conteste possible.

Depres (4-/5) : a laissé sa place à Houtondji, bon coaching

Houtondji (5/5, 73e) : peu de jeu mais décisif, en plante un carré.

Bref :

Je me suis régalé et ai parié avec un chef au boulot qu’on gagnerait. C’est donc une double victoire : pour Rodez qui est désormais 7^ème de Ligue 2, donc officiellement, 25^ème meilleur club français, devant des cas-d’ors comme Saint-Etienne ou encore les amateurs d’Annecy, et victoire pour moi et mon orgueil face à la hiérarchie.

Beau match, belle claque, je veux pas quitter cette moitié de tableau.

Ciao et allez le RAF !

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