Roma – AC Milan (4-2): La Louve Académie note
Le Conte de Noël.
On fait bref, ce sont les fêtes. Et pendant les fêtes, Fabio fait un stage dans une maison toute blanche où la lumière tinte et les murs dansent. Donc, il faut sauter au cou de la moindre minute de normalité pour écrire comme le veut le monde. Pas facile.
Pour le coup, le Milan n’était pas digne de la Roma.
Goicochea (5/5)
Arrêt importantissime contre le snorki égyptien qui change le match et la couleur des intestins du Stek sur le banc. En seconde mi-temps, il encaisse deux buts mais se montre arachnéen sur des actions épiques. Waarvel steak de beet ( finalement c’est pas si difficile le néerlandais)
Piris (2/5)
Je sais pas pourquoi mais quand je le vois défendre, j’ai envie de jeter des cadavres d’orgelets aux thons de la télé les premiers week-end de décembre. C’est bien simple, toutes les attaques milanaises ont eu lieu de son côté. C’est comme les vieux allemands moustachus qui vont toujours en Thaïlande car ils savent qu’ils seront bien reçus avec des cadeaux tout neufs.
Burdisso (3/5)
El gringo, un café fort en poils de yak.
Marcos (4/5)
Il venait d’avoir 18 ans, il était beau comme un gland… Enfin, vous connaissez la chanson. Malgré son carton rouge, Fabio n’a aucun doute. C’est un tout bon.
Balzaretti (2/5)
Oh putain, le gars vient de comprendre. Faire un bon centre, ça sert à quelque chose!!!! Lamela a marqué sur un de ces centres. Gros cul s’en est toujours pas remis. Aux dernières nouvelles, on le voit errer nu aux alentours du Vatican avec une pancarte: le nutella tue!!
De Rossi (Amour/5)
Son psy n’en était pas certain pour cause de résilience d’invertébré attardé. Sa mère n’y croyait plus. Ses femmes en rigolaient. Son âme s’en cachait. Mais oui, la vérité avait la barbe rousse. Oui, Fabio pouvait aimer. Merci, Daniele. Grazie e vaf’enculo.
Bradley (3/5)
C’est un bon joueur mais ne sera jamais un très bon joueur. Manque un rien dans tous les domaines. Un appel à la classe moyenne, à la vie moyenne, aux capacités moyennes, aux envies moyennes. Une sorte de gobelin fonctionnaire en Terre du milieu.
Pjanic (3/5)
Il est tout mignon. On les a vu avec Bojan se promener au bac à sable de la piazza Navona. Peut-être même qu’un jour il pourra aller au centre commercial d’Agnanina sans ses parents. Peut-être même qu’il boira de la Tourtel en cachette. Peut-être même qu’un jour il passera des benjamins aux minimes.
Totti (.I./5)
Totti est un doigt. Au temps, au ciel, aux étoiles. Totti est un doigt aux endives, aux quenelles et à l’aneth. Totti est un doigt, un immense, un monumental, un clamoroso dito! Au football, au calcio, aux nantis. Totti est un doigt à la Juve, à l’Inter, au Napoli, au Nord, au Sud. Totti est un doigt. A la lazio et aux pédés laziali. Totti est un doigt à Fabio. Totti est le doigt de Rome. Totti est et sera le doigt de l’Empire pour les siècles et les siècles.
Lamela (4/5)
Un petit doublé tranquille comme chez grand-mère malgré une certaine discrétion. 10 buts, ça commence à faire joli sur le CV.
Osvaldo (3/5)
Un petit but et puis s’en va. Chez le coiffeur, chez l’ornithologue ou chez la femme de Perrotta, à vous de compléter.
La panchina:
Florenzi (plouf/5)
Ayé. S’est fait doubler. Courir ne suffit pas.
Destro (pif/5)
Ayé. S’est fait remiser. Être con ne suffit pas.
Romagnoli ( paf/5)
Ayé. S’est fait dépuceler. Avoir 17 ans suffit.
Prochain match le 6 janvier contre Naples. D’ici là, Fabio espère être sorti sans l’autorisation du tuteur illégal.
Il baccio di dietro
Fabio Labello