Serbie – Suisse (1-2) L’epurationethnic akademie se fait salir par les banquiers
Haye d’honneur aux attaquants suisses.

Ce pays accueillant pour l’argent des nazis l’a été également par quelques apatrides qui ont préféré prendre la poudre d’escampette plutôt que les armes lors du conflit qui a brisé notre beau pays. Il va donc falloir apprendre la vie à ces déserteurs et prendre les points qui nous ouvriraient la porte d’un huitième de finale également. Allier l’utile à l’agréable, en somme, comme lorsque les couples forniquent pour avoir des gosses et les avantages fiscaux qui vont avec.
Les soldats :
Par rapport au premier match, un seul changement, Kostic remplace Ljalic.
On a donc Stoijkovic en dernier rempart, la défense composée des poète, Ivanovic, Milenkovic, Tosic et Kolarov, derrière Matic et Milivojevic.
L’animation offensive sera donc de la responsabilité de Tadic, Kostic, Milinkovic-Savic et Mitrovic
Le match.
La première mi-temps est une succession d’offensives rouges sur le but gardé par Sommer. Mitrovic teste la résistance du portier suisse sur une première tête, puis ouvre le score de la même façon quelques secondes plus tard 1-0.
On se dit à ce moment que tout va bien et que l’on pourra simplement s’appliquer à bousiller les tibias, rotules et dents des trois joueurs qui affichaient un peu trop ostensiblement leur attachement à des nations qui n’existent pas. A la demi-heure de jeu, Stoijkovic remporte son duel face à Dzemaili. Peu à peu, l’équipe se délite, perd de sa consistance et se laisse faire, telle les gueuses locales durant les exactions joyeuses de nos vaillants soldats lors des années 90. A la 52e, une frappe de Shaqiri contrée revient dans les pieds de Xhaka . Les défenseurs pressent mollement et laissent l’Helvète balancer l’obus. Stoijkovic ne peut que regarder le ballon qui va se loger dans les filets. 1-1.
J’ai connu pressings plus efficaces, dans des jacuzzis mexicains notamment.
La provocation de l’Albanais, mimant un aigle, aurait dû galvaniser nos troupes. Elle en a fait des loques qui ont subi encore et encore, et à la 90e c’est Shaqiri qui marque une nouvelle fois après avoir enfoncé la défense serbe. 1-2. La messe (orthodoxe) est dite.
Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles,
mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre (l’Art de la guerre, Sun Tzu).
Les notes :
Stoijkovic : 2/5 Un face à face gagné. Sans avoir sa responsabilité engagé dans les buts, il n’aura fait aucun coup d’éclat.
Ivanovic: 3/5A l’image de son premier match, moyen.
Milenkovic : 2/5 Il a été surclassé quand la Suisse s’est réveillée.
Tosic : 3/5 Il rattrape Shaqiri sur le second but sans parvenir à lui enlever le ballon. Il aura essayé au moins.
Kolarov : 4/5 Il a surnagé dans ce match, a enchainé les kilomètres et a régulièrement débordé pour apporter le surnombre. Exemplaire
Matic : 2/5 Pas convaincant du tout.
Milivojevic : 3/5 Il offre un bijou à Mitrovic en début de match. C’est tout
Tadic : 3/5 Il offre un caviar à Mitrovic sur l’ouverture du score et a été actif lors de la première période. La deuxième est à oublier.
Kostic: 2/5 Dangereux en première mi temps, il loupe la balle du break. Il est dominé comme Sepp Déblaterre à la Fistinière dans les 45 dernières minutes.
Milinkovic-Savic :3/5 Asphyxié par les suisses, il n’a pas été aussi flamboyant que durant le match précédent.
Mitrovic : 4/5 Il aura représenté finalement le seul danger de la Serbie tout au long du match. Son but dès le début du match aurait pu débloquer la situation. Si dangereux d’ailleurs qu’il se fait plaquer par deux joueurs suisses dans la surface sans que l’arbitre du terrain ou des gusses dans la salle de la VAR ne réagissent. L’ombre de Sepp Déblatere plane toujours sur cette compétition
En Russie, ça ne siffle pas.
Le sang va devoir couler lors du troisième match contre le Brésil. Cela sera parfait si c’est celui de Neymar, qui se couchera pour quelque chose.