Tours FC – AC Ajaccio (1-3) : I Sanguinari ont assisté à la victoire

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Tours n’est pas le déplacement le plus glamour. Tours n’a pas le plus stade de Ligue 2. Ce n’est pas à Tours qu’on est le mieux accueilli. Mais on s’en fout, ON A GAGNÉ ! Et I Sanguinari étaient présents, bien évidemment.

Avant ce vendredi 25 août 2017, quand on me disait « Tours », de mauvais souvenirs jaillissaient dans mon esprit : des matchs nuls (dans les deux sens du terme) et un mauvais accueil à la Vallée du Cher. Ils n’ont pas daigné nous ouvrir le parcage visiteurs lors de nos deux derniers déplacements là-bas, préférant nous installer au milieu des supporters tourangeaux.

Mais ce 25 août 2017 a marqué un tournant dans l’histoire sanguinariesque à Tours. Un bon accueil de la sécurité locale et une victoire. Que demande le peuple ?


Revenons-en au principal. Pour ce déplacement, nous étions 6 en parcage, dont @Fabulousfabinho, un supporteur du Havre, qui habite à Tours et curieux de découvrir I Sanguinari et l’ACA. Kamoulox. Dès 19h, le plus compliqué débutait : bâcher. Face à l’immense mur de grillage, il faut réfléchir, poser ses chaussures, grimper, se niquer les pieds, penser à mourir et compter sur le mec de la sécurité pour nous aider. C’est d’ailleurs la première fois qu’un stadier nous aidait à bâcher. Très sympa.

La première période fut également très sympathique, avec deux buts de Maazou et de Gimbert. C’est la folie en parcage. On danse, on chante, on passe à la télé et on reçoit ce genre de sms.

C’est la mi-temps. ET C’EST L’HEURE DU POINT BOUFFE !

Les + :

– le choix entre jambon ET fromage. Assez rare d’avoir des sandwichs au fromage en Ligue 2.

Les – :

— Le pain était caoutchouteux, pas de première fraîcheur.

— C’était pas du jambon, c’était une tranche rose pâle qui doit coûter 1 centime le kilo à Lidl.

— Pas assez de beurre

— On a failli s’étouffer

— Le coca n’avait plus trop de bulles et l’Ice Tea n’était même pas au frais.

Note sur le guide Michelin/Perfettu des buvettes de Ligue 2 : 1/5. Les produits servis ne sont pas de première fraîcheur et pas qualitatifs. L’organisation de la buvette des visiteurs est proche du néant. A revoir de A à Z.

On mâche, on mâche et on remâche notre sandwich en début de deuxième mi-temps. Mais bientôt, il sera impossible de bouger face à la pression exercée par les joueurs de Tours. Le TFC domine, presse et se procure des occasions. Sur le terrain, c’est Tours qui domine. Pas dans les tribunes. A 6, on fait plus de bruits que les deux petits groupes d’ultras tourangeaux dispersés. Nous sommes bien aidés par certains membres de la famille des joueurs de l’ACA, qui sont placés en tribune honneur (en face de nous) mais qui crient des « Allez ACA » à tout bout de champ.

On serre des fesses, encore et encore. Et on peut souffler. ON A GAGNÉ ! L’occasion parfaite pour que tous les joueurs viennent nous taper dans les mains en bas du parcage. Ah bah non, pas encore. Ils se contenteront de TOUS nous saluer et nous applaudir du coin de la surface. C’est mieux que rien. Et on s’en fout, parce qu’ON A GAGNÉ.

Après match, on retrouve notre ami photographe Franck, que l’on n’avait plus vu depuis un moment. Et on croise également un type, proche de Pascal Bérenguer, qui s’approche de nous.

« Ah des supporters de l’ACA ! Il paraît qu’il y a un mec qui supporte votre équipe qui fait les déplacements en 106.

— Bah oui, c’est moi ! »

Où qu’on aille, on connaît et reconnaît I Sanguinari. C’est la rançon de la gloire. On se revoit à Lorient, le 15 septembre pour la découverte du Moustoir.

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