Brassard noir…

…sur l’espoir pour des irlandais portant le deuil du gonzo journalisme et de Chuck Norris. Collectionneur de trophées, Giovanni Trapattoni érige un mur dans sa zone rouge, charge O’shea du forcing si l’attaquant décroche et fait de célérité vertu. A proximité de l’édifice, Mc Geady-Duff utilisent leur vitesse pour remonter le précieux jusqu’au duo Doyle-Keane, également joignable sur relance longue. Héritier des « semelles de vent » de Caniggia, Mc Geady n’en maîtrise pas (17ème, 23ème) et si l’Italie balbutie une relance (27ème), l’Irlande se délite à la demi heure.

 

Pirlo…

…aux cadeaux dans ce « sapin de Carlo » sans Balo mais avec Cassano. Le socle de cinq en gonades abrite ainsi le doyen de la vieille dame qui distribue pour Cassano à la percussion, Marchisio à la passe et Di Natale à la finition. Si Ancelotti prétend laisser son trio « en liberté », le dispositif italien se révèle plus encadré. A la construction, Marchisio s’offre au jeu court afin de permettre à Pirlo ou De Rossi de renverser dans le couloir droit où Cassano centre pour Di Natale. Le rebond sur Marchisio fixe la première ligne adverse (1) avant que la transversale ne dépasse et déplace (2) un bloc scindé par le centre (3.) Le schéma se répète durant la première demi heure (11ème, 13ème, 15ème, 21ème, 28ème) avant que Balzraetti n’offre une alternative dans son couloir gauche (30ème, centre pour Di Natale mais Given s’interpose) et pousse O’Shea à la faute (carton jaune 38ème.) Di Natale puis Cassano insistent (34ème) mais Given résiste avant de rompre devant l’anévrisme: 0-1, corner de Pirlo pour Cassano, 35ème.

 

Rien d’autre…

…à proposer des deux côtés et Chiellini-Cassano sortent pour Bonnuci-Diamanti tandis que Long entre pour Mc Geady (60ème.) Étonnamment, les italiens semblent marqués physiquement et Buffon parle des mains (carton jaune, 73ème) avant de pointer du gant (74ème, 78ème.) Entré pour Di Natale (75ème), Balotelli met un jaune à Saint Ledger (83ème), une volée à Given (0-2, 89ème) avant d’être admonesté par Bonucci et consorts. Inquiète pour son Texas Ranger, l’Irlande quitte l’Euro tandis que l’Italie prend le chemin du quart.

1 thought on “Notre Footballologue analyse Irlande X Italie (0-2)

  1. Étonnamment, les italiens me semblent marqués physiquement à chaque dernière demi-heure de match. Et ce n’est pas nouveau, je me souviens d’une finale de WC en 2006 où ils avaient passés 1 bonne heure (prolongations incluses) à jouer en marchant. Problème de préparation ?
    Ça risque de leur coûter cher.

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