Notre Footballologue analyse Toulouse-Marseille

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Son médecin avait pourtant demandé à Notre Footballologue de ne plus regarder le CFC…

Une black pour Baup, un carré Crazy eurasiatique derrière Matoux, mais les mâles préfèrent se disputer la croupe d’Isabelle Moreau, « chienne de garde » en juillet quai Citroën. Matoux et Ménès écartent Baup en moquant son « grupetto », et la tension monte entre les rivaux lorsque le bel Hervé raille les déclarations de gros Pierrot concernant OL-Real Madrid. En difficulté, le consultant ressert du « grupetto d’Elie » mais fait un bide sur le débardeur semi-résille page 7 du catalogue Adam et Eve hiver 2008 d’un Sabatier fragilisé par les soirées « Ligue des Champions » que passent Valérie et Zinédine. Au fait, un gardien de stade agressé à Meaux, des incidents sérieux à Berlin, et Yann L, supporter du PSG… « mort cliniquement. » Pouêêêêttttttt…

Après Benfica et face à sa « bête mauve » (1 victoire depuis 2006), Dugarry le solipsiste estime que l’OM, à un point de ses Girondins en cas de victoire, serait heureux d’un… match nul. Les Marseillais présentent leur garde noire + Bonnart, Kaboré remplace Cissé, Cheyrou et Lucho alimentent Ben Arfa, Brandao et Valbuena. Interrogations sur Kaboré, Taïwo, et Ben Arfa l’oxymoron, fatigue probable pour les relayeurs, certitude quant au problème tactique posé par l’association Lucho-Valbuena. En face, Casanova continue sa partie de Tetris en empilant les cubes. Entre la formation et les transferts, Toulouse recrute « au poids », et on imagine aisément le désarroi du technicien toulousain lorsqu’il doit aligner Didot, Tabanout ou Machado. Promotion pour Kazim-Kazim, remplaçant de Gignac en pointe et de Kaka au K², le brésilien, devenu « cas », montant au cube. Derrière, Tabanout à gauche, Machado au centre, Braaten à droite sont soutenus pas Didot et Sissokho, devant M’Bengue, Congré, Cetto, Ebondo. L’intendance toulousaine cherche toujours un corps à la taille de Sissokho et la présence de Pelé dans le but résume la vision de Casanova.

Après 10 minutes, un plan large façon radar KICK OFF n’offre guère plus qu’une partie de PONG à observer. De longs ballons mettent le danger dans la surface marseillaise mais Braaten, KZ² ou Congré  vendangent sous prétexte qu’ils ne sont pas avant-centre (13, 24ème.) Incertitude levée sur Taïwo lorsqu’il laisse échapper Braaten (24ème), et Anigo doit imaginer un échange avec les latéraux toulousains, histoire d’avoir le Wu Tang en défense. La pseudo frappe de Lucho (12ème) sent la morue, tandis que Ben Arfa et Valbuena jouent arrières latéraux et que l’OM balancent sur Brandao. Kaboré meneur de jeu, l’OM joue en Boomdao et, selon Baudelaire, les ailes de géant de Pelé l’empêchent d’avancer. N’importe quoi, au point de voir Kaboré ouvrir au millimètre sur Ben Arfa côté gauche, l’oxymoron s’engouffrant dans la surface avant d’être coupé par Ebondo. « Pas persuadé » (à juste titre) de la validité d’un « corner raté » par Valbuena à destination d’un M’Bia qui fait « semblant » de jouer le ballon avant que le « malin Brandao » ne marque d’un « geste parfait »… Dugarry redoute « le gros coup de la journée si l’OM l’emporte ici » : 0-1, 28ème. Heureux OM tandis que Mandanda cafouille ses prises de balle et que l’intérieur-extérieur sur un pas de Ben Arfa commence à être connu. Machado, plus créatif que créatine, est le seul capable de dribbles et de passes entre les briques, et son ouverture (36ème) aurait mérité autre cible que KZ², pour un turco-saxon qui aurait mérité autre arbitrage (pivot aux 9 mètres détourné en corner mais 6 mètres plus carton jaune à KZ² pour contestation.) Profitant du « trou » tactique Lucho-Valbuena côté droit (le dwarf ne compensant pas l’Argentin en phase offensive…contrairement à Abriel), Tabanout profite d’une perte de balle du Commandante, sert KZ², talonnade-déviation pour Machado à l’entrée de la surface, lucarne… « superbe, superbe but !!! » (Dugarry) : 1-1, 39ème.

Mi temps : « C’est (ndlr : abstention de 53,6%) un record absolu dans l’histoire des élections régionales. J’en tire un premier enseignement :

–       Les régions, et leurs dirigeants (ndlr : la gauche) n’ont pas trouvé leur place dans l’opinion, et, plus que jamais, la réforme et la simplification de l’organisation territoriale que nous souhaitons, avec le Président de la République, est nécessaire.

–       Le deuxième enseignement, c’est que la faible participation ne permet pas de tirer un enseignement national de ce scrutin. Contrairement à tous les pronostics, rien n’est donc joué pour le second tour dans de nombreuses régions françaises. Tout reste ouvert, parce que les électeurs ne sont la propriété d’aucun parti. »

François Fillon, chef d’un gouvernement dont aucun ministre n’est en mesure d’emporter son élection, et dirigeant d’une démocratie où plus d’un électeur sur deux s’abstient, fait l’autruche, cul offert à un peuple qu’il sait d’impuissants. Eunuques à la rose, « tout reste ouvert… »

« On sent une grande maturité, une grande confiance en eux, (élément) décisif dans la course au titre. » Tandis que Dugarry explique la différence de traitement médiatique entre un OM ou un OL « en crise » après chaque défaite et un Bordeaux à la contre-performance rassurante, la seconde période reprend. Kolossius Braaten en passements de jambes en titane face au « bêbête du nigéria » en « recul-frein »…à l’heure de la wii on joue à Kick Off sur Atari, l’amplitude des « essuie-glaces » de Kaboré ainsi que sa plus grande vigilance à l’égard de Machado permettant à l’OM de maîtriser le jeu face à un « t’es fessé » ravi de mettre des frappes de 30 mètres (KZ² et Ebondo, 50 et 51ème) à son public. Bonn’Arfa rayonne dans son couloir droit, M’Bia coule une bielle face à KZ², petit pont en position de dernier défenseur sans conséquence si ce n’est un cheveux blanc de plus sur la tête de son « Trois pommes » d’entraîneur (52ème.) L’alter-banc toulousain s’indigne des conséquences de la mondialisation et dénonce les écrans brésiliens de Brandao, Ebondo tire le câble de cheval pour vérifier la compatibilité TNT (52ème), la « poussette (est) insuffisante pour un penalty » (Dugarry) mais vaut bien un coup franc pour simulation, avant que l’arbitre ne mettent un carton jaune « inutile » (Dugarry) à Lucho pour la même raison. Pris de pitié, M’bia contrôle un ballon pour KZ² puis s’encastre dans un panneau publicitaire (59ème), faute d’opposition ou…effrayé par la combinaison touche dégagement tribune offerte par Taïwo et Kaboré (60ème.) L’ancien avant-centre de Rodez remplace Braaten, KZ² passe offensif droit, M’bia intercepte Sissokho l’hottentote et Cetto sauve devant Lucho (66ème.) Etrangement frustré du match nul, Deschamps sort Lucho et Valbuena pour Niang et Abriel, Sissokho frappe sur Mandanda (73ème), Dupuis attend – visiblement peu au courant de la tactique de son équipe – du soutien puis se résout à tirer sur Mandanda (74ème), les spectateurs ne savent pas quoi penser et ne font même plus semblant d’y croire quand Casanova sort Didot pour Berson (79ème.) En mission spectacle, l’arbitre s’occupe de replacer Niang à gauche et Brandao dans l’axe, tandis que Kaboré, Cheyrou et le buteur sénégalais compensent Taïwo face à lui-même.

Koné entre à droite (sortie de Ben Arfa), un cube brésilien au patronyme asiatique s’imbrique à gauche (sortie de Tabanout), Brandao fait des passes en cloche à ses deux nains, que Congré et consorts s’occupent de découper sous l’œil impassible du corps arbitraire. « Je ne sais pas s’il y a faute »… « pas grand-chose »… « la faute n’est pas suffisamment évidente »…certaines déclarations de Dugarry valent un ralenti, et la non-faute pas suffisamment évidente pour valoir un penalty et peut-être placer l’OM à un point de Bordeaux n’entamera pas la confiance girondine (87ème.) Le parpaing brésilien récidive sur Taïwo, offrant un second coup franc à l’entrée de la surface et une frappe de la « bête à Gerets »… « bravo Pelé !!! » (Dugarry, 88ème.) Certes déçu par le manque d’ambition des Toulousains, mais satisfait de ce bon point pris par les Marseillais après une difficile semaine européenne, le meilleur consultant de Gironde reste « confiant »…

2 thoughts on “Notre Footballologue analyse Toulouse-Marseille

  1. Finalement, le discours de Fillon et des gars de 100% foot se ressemblent pas mal…

    A part ça, Moké n’en peut plus de l’eurasienne derriere Matoux…Footballogue, usez de vos contacts pour m’avoir son numéro…Cordialement.

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