Italie-Galles (1-0) : l’Arte e Belleza Academia ferme la porte en chantant

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Floris Claesz van Dijck. 1575-1651. Nature morte aux fromages. 1615. Amsterdam. Rijksmuseum.

Si Dieu existait, il serait un Melchisédech.

Patience est mère de vertu, paraît-il. Mais je n’aime pas vraiment attendre, c’est pour les faibles. Se poster quelque part, dans un temps donné, et croire que les choses vont arriver, ça me donne envie de me coincer les parties dans une porte.

Les amis azzurri ont entendu ma supplique de l’empressé et s’étaient déjà qualifiés pour les huitièmes. Comme si les certitudes étaient de doucereuses friandises, ils en ont garni encore ce dernier match et, comble de l’allégresse, avec une équipe que les médias se plurent à nommer « B ».

Comptez donc sur la furie transalpine pour perdurer du bon côté, ne serait-ce que pour le huitième contre les Tyroliens, qui garderont seulement comme souvenir leur antique possession de Trieste. La Botte marche, La Botte galope, le sol tremble sous son pas martial, accompagné par une ouverture majestueuse de Verdi (celle que vous voulez, Nabucco pour moi, c’est bien à propos).

Va, pensiero, sull’ali dorate;
Va, ti posa sui clivi, sui colli,
Ove olezzano tepide e molli
L’aure dolci del suolo natal!


I Figli di Apollo :

Donarumma (3/5) : quand sonnera le réveil, il sera prêt.

Toloi (3/5) : a fait son (peu habituel) travail plus que correctement.

Bonucci (3/5) : a fait son job à mi-temps. Acerbi (2/5) : araignée dilettante avec sa demi-toile.

Bastoni (3/5) : a rendu le Bale masqué, ohé. Ohé.

Emerson (3/5) : le plus important c’est l’appoint.

Pessina (4/5) : un gros volume de nectar dont on se délecte.

Jorginho (3/5) : cerbère Léonard.

Verratti (3/5) : un retour au son du clairon.

Chiesa (3/5) : la célérité faite homme.

Belottin (3/5) : il Gallo corococo mais ne vaut pas Insigne.

Bernadeschi (3/5) : une montée en puissance par colimaçon.


Cristante clavier, pour les touches.
Raspadori en joli bohémien.
Castrovili en a dans les chaussures.
Sirigu prépare les asperges.


Dolcemente,

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