Liverpool – Arsenal (2-2) : La Gunners Academy livre ses notes

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L’academy en version bêta.

Roh, putain l’escroquerie. J’étais pas devant le match ce dimanche. Face à vos multiples réactions sur l’Internet, j’ai cru que c’était chouette, qu’il y avait du spectacle, que j’allais me régaler en différé. Ouah la chute libre quand j’ai découvert cette espèce de pantalonnade, cet ersatz de match de football du dimanche matin. Définitivement, académiser Arsenal cette année, c’est pas drôle.
En même temps sur le papier, fallait un peu s’y attendre : Liverpool et Arsenal, tactiquement, ça a jamais été super pointu, et en plus là les deux équipes se cherchent un nouveau départ. J’aurais dû flairer l’embrouille.

Au final, on a vu très peu d’actions construites, quatre buts qu’on doit à des errements défensifs des deux côtés, tout plein d’approximations dans le jeu, du WTF tactico-technique à tour de bras. Ca envoie des saucisses dans tous les sens, n’importe comment de préférence, ça tente des tacles de gogoles, ça se livre (trop, beaucoup trop) dans les duels, ça laisse des espaces indécents dans l’axe… Tu m’étonnes que Chelsea réussisse tranquillement à sortir son épingle du jeu : rien qu’à la discipline, ils nous mettent des gifles, à nous et aux autres bouseux. Enfin bref, dans ce match qui, vous l’aurez compris, s’est joué à la zeub et au mental, on s’est encore laissé rouler dans la farine. Non sans un certain style : se faire bananer de la tête par un mec enturbané de Chatterton, c’est un nouveau défi relevé avec brio.

Ce qui est bien, c’est que le constat est facile à faire, c’est toujours le même depuis quatre mois maintenant. Jouer le 4-1-4-1 sans le premier 1, c’est audacieux, mais c’est surtout très nul. Et je reparle pas du manque de liant et de cohérence de ce système de jeu que je continue de conchier. On a des éclairs, des fulgurances. Certains matchs, ça fonctionne un peu parce que les mecs sont complètement à chier en face (cf Newcastle), mais le reste du temps, la sauce ne prend pas. Idem : laisser Alexis faire ce qu’il veut quand il veut, ça passe un moment tant qu’il fait des miracles et puis ça devient casse-couilles quand il doit essayer de jouer AVEC ses petits copains. Et là évidemment, je ne parle pas des expérimentations diverses et variées rendues obligatoires par un recrutement foireux et des blessures à répétition. Tout le mal d’Arsenal cette année est là.

 

Les notes :

SZCZESNY : 3/5
Cette note me fait penser à un évènement récent. Je roule tranquillement de nuit, en ville. A un moment, je me rends compte qu’il y a un chat sur le bord de la route, prêt à traverser. Plus je me rapproche de lui, plus je le sens tenté ; ce n’est plus qu’une question de mètres maintenant. Précisément au moment où j’arrive à son niveau, ce bougre de crétin se lance sous mes roues avant de se raviser probablement au moment où le pneu lui a frôlé la moustache. Tout ça pour dire : PUTAIN TOI TU T’EN SORS BIEN MON CON.

MERTESACKER : 0/5
Un mélange terriblement mortel de panique incontrôlée et de confiance en soi démesurée par rapport à ses qualités personnelles. On commence à peine à cerner le problème dans les médias outre-manche. Il leur aura fallu trois ans.

DEBUCHY : 3/5
Ce serait terriblement déplacé de lui en vouloir de toute façon. Mais au moins, il essaie d’utiliser ses qualités au mieux. Et non, je ne parle pas de ses talents de cracheur de feu et de jongleur.

GIBBS : 4/5
Ah, tiens, il a fait un bon match. C’est tellement rare ces derniers temps que je vais peut-être le noter. Ou plutôt me le tatouer sur le cul.

CHAMBERS : 2/5
Un terrible fourre-tout. A l’image de ce match en fait. Manque de technique, manque de vitesse aussi, mais il est volontaire et physiquement, il faut quand même y aller pour le passer. Généralement, Markovic a plutôt tenté la solution intérieur plutôt que d’essayer de le déborder.

FLAMINI : 0/5
Il ne représente plus rien sur un terrain : plus aucune garantie pour ses partenaires, plus aucun obstacle pour l’adversaire. Au mieux, c’est un monsieur rigolo qui gigote énormément avec les bras en l’air et qui essaie de jouer libéro à chaque contre-attaque, laissant ainsi des trous béants un peu partout, le tout avec la technique que j’avais à titre personnel à 13 ans.

OXLADE-CHAMBERLAIN : 1/5
Faut vraiment que quelqu’un lui dise que courir très vite quand t’es dans l’axe du terrain, c’est l’assurance de se prendre des tartes par grappes de quinze et de perdre 19532 ballons par match comme ça a été le cas ce WE. Nan, vraiment, ça devient gênant là. Déjà qu’on dirait qu’il est là pour le quota COTOREP.

CAZORLA : 4/5
De loin notre meilleur joueur. Et plus étrange, moins prévisible, mais pertinent quant à notre niveau général : c’était notre meilleur milieu défensif. Faites avec ça.

ALEXIS : 1/5
Je maintiens qu’il a beaucoup trop de liberté dans son placement, dans ses choix. Faut pas qu’il devienne une rockstar non plus. Le type a fait n’importe quoi sur 90 minutes : j’espère que quelqu’un lui en a mis une bonne à la fin. Un talent, ça se canalise aussi.

WELBECK : 0/5
Est allé faire un Moonwalk quelque part loin.

GIROUD : 1/5
+1 pour ton but, -1 pour ta responsabilité sur celui de Coutinho (cette remise de l’inceste…). Gamelle.

 

Les substitutes for love :

COQUELIN (pour Giroud à la 82e minute) : Ici sera bientôt un joli screenshot. Please wait.

CAMPBELL (pour Oxlade-Chamberlain à un moment où ça servait plus à rien) : J’ai pas compris.

MONREAL (pour Alexis dans les arrêts de jeu) : Ce qu’on peut faire de mieux pour bétonner et tenir un score, c’est faire entrer Monreal. Eeeeet bah… On est pas sortis du sable.

 

Sinon…

20 minutes avant de voir enfin une action posée de la part des Gunners. Mais tout va bien au niveau du système, ça fonctionne le feu.

Alexis, c’est fou hein, quand il te parle, t’as toujours l’impression qu’il te veut du mal, qu’il va te sacrifier au sommet d’une pyramide maya. Ouais, je sais, c’est un Chilien, rien à voir ; mais brisez pas mes rêves MERDE !

Y a une prime pour les corner tirés dans la gueule du premier mec au poteau ou … ? Nan parce que moi ça commence à me provoquer des acidités dans l’œsophage. Warren a fini avec des hémorroïdes.

Quand j’entends parler d’Anfield, de son public esseptionnel… PUTAIN DE CATHEDRALE OUAIS. Non seulement les mecs chantent pas, mais en plus on entend les joueurs se parler ! Construisez-vous vite un stade moche et moderne comme le notre, qu’on arrête de vous prendre pour un pilier de la tradition.

2 thoughts on “Liverpool – Arsenal (2-2) : La Gunners Academy livre ses notes

  1. Mouais…pour ma part ce qui m’énerve le plus c’est ce grand n’importe quoi auquel on a droit à chaque match à partir de la 75ème…plus aucune organisation, plus aucun moyen de relancer un contre efficace, un tout le monde en defense et sauve qui peut qui finit toujours par payer pour l’adversaire…
    Un petit stage à Monaco ferait du bien à l’équipe pour apprendre à défendre et à tenir un score.

  2. Ah bin j’ai le problème contraire, je peux afficher les images mais pas la bannière de présentation.

    Sinon on est presque d’accord sur les joueurs, même si mes notes sont plus gentilles, et qu’on a tout le contraire sur Gibbs et Chambers. Celui qui a tout faux doit être celui qui s’est ennuyé le plus pendant ce match, et c’est donc moi.

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