Porto-Lokomitiv Moscou (4-1) : La Dragão Académie livre ses notes

Bom Dia,

Pour cette quatrième journée de ligue des champions, Porto reçoit le paillasson du groupe le Lokomotiv Moscou, sorte de Monaco sans soleil, mais au moins avec un vrai coach.

La donne est assez simple, une victoire et c’est la qualification en huitième si nul dans l’autre match, sinon il faudra un point.

Un nul ou une défaite et tout est relancé.

Bref il faut gagner la campagne de Russie pour s’ouvrir une voie royale vers la première place.

O Equipe :

Sergio conserve sa structure et l’adapte en 433. Herrera revient titulaire.

O Jogo :

On n’est pas venu pour s’emmerder! Dès la deuxième minute Maxi trouve Marega qui bouffe Howedes et sert Herrera pour l’ouverture du score 1-0.

Mais en face les Russes ne l’entendent pas de cette oreille et jouent haut venant dans notre surface mais sans danger pour Iker.

Cela nous offre des contres que l’on ne parvient pas à convertir puis le rythme retombe, Moscou sentant le souffle du second but s’approcher.

On gère donc en faisant tourner la balle face à un bloc bas qui nous attend pour contrer, dans un scénario bien connu des zamateurs de football.

A chaque accélération on sent qu’on peut marquer mais Marega ne trouve pas le cadre.

Cependant Miranchuk fait un rappel à l’ordre à la 21e avec une frappe qui frôle la lucarne d’Iker mais il avait tout vu, ou il l’a sortie avec la force de son regard.

Bref le rythme retombe un peu mais on assiste à un festival au milieu avec Oliver qui régale et une démonstration d’anticipation et d’intervention propre de Militão et Felipe pour calmer les ardeurs moscovites.

On se laisse finalement endormir et c’est encore une frappe hors de la surface qu’Iker doit détourner par la force de son regard à côté de son poteau. Quel homme.

Sur un ballon récupéré haut par Herrera, le mexicain lance d’une balle en cloche Marega qui va fixer et glisser la balle entre les jambes du gardien, 2-0 (43e).

Moscou a pris un coup et c’est même Maxí qui s’essaie à la frappe de vingt mètres.

MI-TEMPS :

Une première période tout en maîtrise. C’est fluide, ça alterne jeu court et long avec un Oliver qui ne rate pas une passe dans ce registre.

On sent l’équipe enfin lancée pour redevenir le rouleau compresseur de l’an passé.

D’entrée les Russes tentent leur va-tout et Eder est proche de trouver son partenaire puis de marquer mais ce n’est pas cadré.

On réagit par Corona dont la tête plongeante trouve le poteau.

Cependant on n’arrive plus à poser le pied sur le ballon et sur un corner, Farfan, entré à la mi-temps, trompe Casillas (2-1) 59e.

On recule comme des cons et on se met en panic mode à chaque corner.

On remet du pressing après cinq minutes de flottement et Oliver récupère et lance Corona qui crochète et bat le gardien russe. 3-1 (67e)

On reste haut cette fois et Sergio fait tourner en faisant entrer Otavio, Hernani et Oliveira, ce qui nous laisse la maîtrise de la balle et de la vitesse pour essayer de mettre le quatrième.

On finit fort et sur un corner repoussé Otavio déclenche une lourde dans le petit filet, 4-1 (93e).

O Resumo :

O Dragoes :

Casillas (3/5) :

Obiwan Kenobi, il maîtrise la force, apaise, rassure. Même les ballons lui obéissent.

Maxí (4/5) :

Il est toujours là pour ces matchs, le pression, le goût du sang, la champions league c’est comme la nuit pour ce vampire de Maxi.

Felipe (2/5) :

Une mi-temps parfaite puis un marquage laxiste sur le but et une fébrilité qui transpire.

Militão (3/5) :

Le vrai patron derrière, le mec qui laisse en face ouvrir sa gueule pour venir régler l’histoire d’une mandale. Bebel du Brasil.

Telles (2/5) :

Du mieux et du sérieux mais il a pris le bouillon face à Miranchuk.

Danilo (3/5) :

Le barrage de GrandMaison il retient l’eau et distribue de l’énergie.

Herrera (5/5) :

Il a fait main basse sur le milieu comme El Chapo sur le Mexique, sans partage.

Le milieu est une jungle dans laquelle il se ballade

Oliver (5/5) :

Il y a des matchs qui sont hors du foot, qui sont des partitions, qui découvrent les artistes, on est sur cette gamme.

Quand ta prestation éblouit toute la semaine

Corona (4/5) :

Intenable, il a zigzagué dans la défense russe comme Chirac au salon de l’agriculture pour serrer des mains, à la cool.

Brahimi (3+/5) :

Pas de stats mais présent à chaque instant, du Yacine qui n’a pas hésité à défendre dans les moments faible.

Marega (5/5) :

Ben voilà, une passe décisive, un but, il a fait vivre un calvaire aux deux monolithes.

O Banco :

Oliveira (2/5) :

Une entrée discrète mais il a tenu la baraque.

Hernâni (3/5) :

Surprise du chef, il s’est créé des occasions mais le manque d’automatismes était flagrant.

Otavio (4/5) :

Alors là, c’est clairement le réchauffement climatique, il est encore décisif alors qu’on est en octobre et que sa période d’hibernation vient donc de repousser de deux mois.

Quand tout te souris

Remarque à la con :

Eder qui rate tout et se fait applaudir par le Dragão, j’en étais tout ému.

Les joueurs de Moscou, c’était décidément pas la semaine pour venir à Porto avec un atterrissage musclé.

?? Boa noite, Porto! We’ve landed Francisco Sá Carneiro Airport from the 2nd try due to terrible weather conditions ? #FCPvLMFC #UCL pic.twitter.com/9KEHGejmsf

— FC Lokomotiv Moscow (@fclokomotiv_eng) 4 novembre 2018

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Beijos anal