ALERT SPOILER : Argentine-Suisse et Belgique-USA, les résultats finaux

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Les premiers de groupe seront-ils tous au rendez-vous ?

On en finit avec les huitièmes de finale. Puissé-je vous porter chance, selon vos affinités respectives.

Les matches :

Suisse-Argentine :

L’analyse :
Deux équipes en galère par rapport à leur niveau de jeu attendu, voilà comment se présentent les adversaires du soir : la Suisse tire le 6 de Bâton inversé, signe de difficultés collectives alors que l’Argentine elle, bénéficie d’un léger répit dans son marasme footballistico-tactique grâce au 10 d’Épée inversé (repos en période troublée).

Tout de suite, on sent la Suisse vraiment en dedans avec le 8 de Deniers inversé (frustration, talents mal utilisés), sale temps pour eux et distribution de taquets à prévoir. De son côté l’Albiceleste joue étonnamment mieux que les matchs précédents, avec peut-être de nouveaux rôles attribués à ses meilleurs joueurs puisque le 10 de Bâton inversé nous indique des nouvelles responsabilités bienvenues. Ajoutons à cela qu’il y a deux 10 côté argentin (dans les cartes, pas sur le terrain, il n’y a qu’un seul diabledeleomessi), ce qui augure de coups de chance pour eux. Tout cela étant franchement en leur faveur, je penche pour un but rapide de leur côté.

Curieusement, la Suisse se reprend immédiatement et réagit très bien à cette ouverture du score précoce, puisque le 9 de Coupe – carte très très positive – nous indique le succès, l’entente parfaite et la cohésion, avec une vraie impression de force. Les Argentins ne sont pas en reste puisque le 5 de Bâton – carte d’émulation positive – nous montre qu’ils savent progressivement se hisser au niveau de jeu fabuleux imposé par la Suisse dans ce quart d’heure. Étant donné la situation au score et le bonheur suintant du 9 de Coupe, il est clair qu’il y a égalisation suisse, mais pas plus pour l’instant.

Vient alors le moment un peu curieux où les deux équipes subitement se mettent à déconner : la Force inversée signifie le contraire de la Force, c’est-à-dire l’impuissance, la perte de nerfs voire la peur de l’échec, alors que le Pendu inversé avertit contre l’égoïsme, les mauvais choix ou investissements. Disons donc que la Suisse perd pied d’un coup et offre, béante , la partie ténébreuse de son anatomie à l’Argentine qui se démerde miraculeusement pour ne pas saisir l’occasion, égalité à la pause.
Au retour, vu le n’importe quoi du dernier quart d’heure et le probable savon passé par les deux coachs, c’est en toute logique que les deux équipes jouent plus prudemment et posément : le 2 d’Épée inversé suisse invoque la prudence et l’application, alors que l’Hermite côté argentin dit grosso modo la même chose (renforcé par le Pendu d’avant) : il faut se calmer, réfléchir, s’appliquer et écouter les avis sages, bref non pas « muscle ton jeu Robert » mais « pose ton jeu Angel » ou approchant. Vous l’aurez compris, pas non plus de but durant cette phase.

Les nostalgiques de Maradona verront avec plaisir le passé se rappeler à eux d’une manière ou d’une autre, c’est en tout cas ce que suggère le 6 de Coupe : souvenirs heureux, passé qui se révèle très utile. On a de bonnes raisons de penser que l’Argentine joue très bien, ce qui est renforcé par la carte suisse – 9 de Deniers inversé – qui parle de sécurité matérielle en danger (ici, on peut l’interpréter comme sécurité comptable, c’est-à-dire le score). Un but argentin tombe donc au milieu de cette deuxième mi-temps.

Tout à fait logiquement, les Suisses sont bien obligés de se sortir les doigts du lac Léman, et partant à l’abordage comme l’indique le Mât (El loco en yodel), sont contrés efficacement quitte à l’être salement par l’astuce du Roi de Bâton inversé, sorte de Mourinho du tarot, c’est-à-dire connard ambitieux n’hésitant pas à garer le bus. L’Argentine tient donc le score et se qualifie.

Résumé : La Suisse éprouve dès le début des difficultés collectives alors que pour une fois l’Argentine rentre dans le match tout de suite, ce qui se paye cash, l’Albiceleste ouvre la marque. Les Suisses réagissent immédiatement en haussant le niveau de jeu avec la plus grande réussite, égalisation à la clé, mais méfiance, les Argentins ne sont pas assommés par celle-ci. Ce début de match fou part carrément en n’importe quoi avant la mi-temps, chaque équipe faisant des conneries, offensives et défensives, mais sans conséquence. Au retour des vestiaires, tout s’est assagi et on s’ennuie un peu, jusqu’à un éclair maradonesque (ne m’obligez pas à dire qui je soupçonne) qui punit la Suisse, celle-ci jetant ses dernières forces dans la bataille mais ne réussissant pas à revenir au score.

Tl;dr : 2-1 pour l’Argentine.

États-Unis-Belgique :

L’analyse :
La physionomie du match (qui sera pas mal trahie certains moments, vous verrez) nous indique avec le Roi d’Épée que les Américains jouent intelligemment, proprement et rapidement, alors que le 8 de Coupe inversé belge signifie soit dépression et confusion soit grosse fatigue physique. Bref, mentalement ou physiquement les belges auront des soucis à un moment.

Duel de femmes à des postes importants, vous ne rêvez pas, le tarot n’est pas sexiste, puisque voici la Papesse inversée contre l’Impératrice. La première avise à la plus grande prudence tant qu’on n’a pas collecté assez d’informations (tactiques), la seconde est un gage de grande créativité, de beau jeu et même d’une naissance éventuelle. Vu la tendance de certains attaquants à célébrer en se mettant le ballon sous le maillot, on peut donc s’attendre à un but belge.

Celui-ci rend les États-Unis fébriles, à en croire le Valet de Bâton inversé, carte d’hyperactivité et d’instabilité, mais les Belges n’en profitent pas car le 2 de Deniers inversé (dualité, mais au mauvais sens du terme) est une carte d’équilibres fluctuants, d’incohérence : il y a beaucoup de déchet technique et de mauvaises passes, ce quart d’heure est nul, vous pouvez allez pisser.

La fin de la première période est un peu meilleure, mais pas pour oncle Sam, le 5 de Deniers étant une carte de perte de foi ou de pauvreté dans l’action, alors que l’As de Bâton indique une grosse puissance, et à peu près tous les superlatifs allant avec : le break belge est certain.

Après la pause, on s’ennuie sec vu que les États-Unis semblent plus déterminés à ne pas encaisser qu’à marquer pour l’instant : le 4 de Coupe est une carte sans prise de risques. De l’autre côté, le Cavalier de Bâton inversé est un type malin mais pas du tout fiable, on peut donc imaginer que les consignes du coach soient complètement ignorées par certains gars de l’équipe.

Les travers belges et non pas de porc s’amplifient encore par la suite, avec le relâchement voire l’arrogance manifestés par le 7 d’Épée, alors que les Américains souffrent (peut-être de la chaleur) avec le Soleil inversé, qui est également un retard pour la bonne carte qui va suivre.

La Roue de la Fortune est formelle, les rednecks marquent à la toute fin du match sur un coup de chance, mais si vous savez compter, cela ne suffit pas, et le tarot nous le dit (parce que je ne sais pas compter, je lis juste des cartes moi) avec le 10 de Bâton inversé pour les Belges, indiquant la fin (heureuse) d’un travail difficile, de nouvelles responsabilités bienvenues. La Belgique se qualifie donc en quarts sur le score de 2-1.

Résumé :
Comme dans le match précédent, une équipe se fait surprendre tôt par l’autre, ici les États-Unis par la Belgique. Contrairement au précédent, les premiers ne savent pas réagir et malgré quelques errements belges passagers, ils encaissent un deuxième but avant la mi-temps. Avec une telle équipe de petits cons mangeurs de frites, ce qui doit arriver arrive et ils commencent à jouer facile et se relâchent. Heureusement pour eux (mais pas pour le hater que je suis) les États-Unis n’en profitent aucunement, jouant d’abord petit bras et ensuite limités physiquement, mais ils parviennent quand même à réduire le score à la toute fin du match pour sauver l’honneur.

Tl;dr : 2-1 pour la Belgique.

Nostradanus

2 thoughts on “ALERT SPOILER : Argentine-Suisse et Belgique-USA, les résultats finaux

  1. Tellement loin de la vérité qu’au final il en est proche. Nostradanus; le paradoxe des prévisions foireuses qui ne se réalisent pas tout en étant vraies. Cet homme est véritablement un voyant vrai du football vrai. Merci encore Nostradanus !

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