Aston Villa – Manchester United (0-3) : La Raide et Vile Academy livre ses notes.

Salut tout le monde !

Comme vous le savez si vous avez lu la dernière académie, Luke et moi avons divers petits soucis qui font que nous rendons nos académies légèrement en retard par rapport à nos délais habituels. Et en plus, WordPress a fortement déconné récemment ! Cela ne devrait pas s’arranger tout de suite, alors, vous allez peut-être devoir vous contenter d’académies plus courtes et moins foisonnantes de ces petits détails qui font de la Raide et Vile votre académie préférée. (Ouais, j’aurais peut-être dû travailler dans la pub en fait !)

Donc, si vous le voulez bien, quoique de toute façon, vous n’avez pas vraiment le choix, on va tout de suite passer au match, et quand vous verrez ce qu’il s’y est passé, vous vous direz que, franchement, ça tombe super bien pour moi de devoir abréger.

La Composition Infernale :

Pour tenter d’enfin aligner une deuxième victoire de suite en Championnat, Moyes n’effectue aucun changement…Noooooooon, évidemment, je déconne. Vous vouliez savoir comment Moyes choisissait ses ailiers et sa charnière défensive ? Ben c’est simple, après la BD, une adaptation de la vie de l’entraîneur écossais est prévue au cinéma. La preuve :

Ça fait froid dans le dos.

Bon, en gros, on se retrouve avec deux nouvelles paires (comme un saint bol), en défense d’abord, avec  Jones-Evans, laquelle n’est pas vraiiiiiiiiiiiiiment nouvelle puisqu’elle a déjà été expérimentée cette saison, mais elle fait suite à une charnière différente, vous m’suivez ? Et au milieu ensuite, secteur dans lequel ça promet de récupérer beaucoup de ballons, avec Cleverley associé à Giggs, étant donné qu’aucun de ces joueurs n’a le profil. Devant, on retrouve Welbeck au poste d’attaquant de pointe. J’hésite entre être mort de rire, et pleurer mon Chicharito adoré.

En face, ben, c’est toujours pas super. Difficile de faire des miracles avec cette équipe, même quand on s’appelle Paul Lambert, lequel n’est pas le cousin de Cristophe. On fera tout de même attention à ne pas réveiller Benteke de sa relative léthargie, et on essaiera de ne pas trop rire devant les déboulés d’Agbonlahor.

Le Live Différé où tu crois vraiment avoir consommé des trucs pas nets à la fin :

1′ Alors que Villa engage, je reçois une info selon laquelle Hernandez s’est blessé au dernier moment à l’entraînement. Mon torrent de haine sur Twitter semble donc injustifié. Mais je ne m’excuse pas, je suis un Raide et Vile.

4′ : Première occase pour Aston Villa. Légèrement sur la gauche, Benteke décale Albrighton, côté droit. Ce dernier pivote, viole deux fois Patrice Evra et frappe. Dans les bras de De Gea. Bon…

11′ : Nouvelle frappe en pivot pour Albrighton. Il n’a cette fois pas eu besoin d’avoir des relations non-consenties avec un de nos défenseurs, dans la mesure où il a tenté sa chance de bien plus loin. Le résultat est le même que pour la frappe précédente.

15′ : Touche obtenue par Valencia pour United. Près de la surface de réparation, Rafael l’exécute et profite de la remise de Valencia pour s’en aller centrer au deuxième poteau. Januzaj arrive comme un Boulet pour placer une bonne tête qui échoue sur le montant droit de Guzan. Mais, et pour le coup, c’est ce qui s’appelle doublement niquer le sort, le cuir revient sur Welbeck, lequel peut reprendre dans le but vide. 1-0, et si vous me dites que vous l’aviez vu venir, je vous surnomme officiellement Nostradanus.

18′ : Trouvé dans l’axe à vingt mètres, Welbeck peut décaler Valencia sur sa droite. Alors que je m’apprête à m’exaspérer sur sa qualité de centre, l’Equatorien effectue le geste adéquat : le centre fort au premier poteau, Welbeck et Januzaj arrivent lancés, mais c’est bel et bien le premier cité qui reprend le cuir et le propulse au fond des filets. 2-0. Après quelques instants passés de manière stoïque, ma réaction en direct différé. 

26′ : Welbeck est en forme et Valencia est une bombe sur le côté droit. Ca me tue littéralement d’écrire ça.

28′ : La preuve, un relais du premier pour le second permet à l’Equatorien de se frayer un chemin dans la surface, mais son centre en retrait est contré in extremis. Dans la foulée, et bien servi par Rafael, il peut à nouveau centrer à ras de terre, vers Rooney, cette fois. Mais l’Anglais croise à peine trop sa frappe, et la gonfle finit sa course à côté du but.

33′ : Une nouvelle fois, Valencia est au cœur de l’action. Il lance intelligemment (!) Welbeck, lequel peut se présenter sur le côté droit de la surface. J’étais à deux doigts de vomir, mais Welbeck m’épargne cette peine, en ne réussissant pas le hat-trick, en croisant trop sa tentative.

36′ : Bon, ça fait quelques minutes qu’on s’emmerde quand même. Je jette un oeil au live écrit du site du Guardian, pour voir si je n’ai rien loupé (je somnole à moitié, faut dire) et je constate que…non, on prend le temps de relayer des blagues toutes pourries.
« 36′: Stuart Goodacre wins the prize for the worst joke you’ll read today: « Bono’s got a solo album out. Its just like U2 but less Edgy. »

Mi-temps : Après dix minutes de jeu, c’est devenu bien trop simple pour United. Et on est tellement méchant qu’on en profite pour faire des trucs bien sales, genre deux buts de Welbeck et une passe décisive et demi pour Valencia. La même chose en deuxième mi-temps ? 

47′ : Après une approximative mais plutôt intéressante ouverture venue du milieu, El Ahmadi récupère le cuir, et élimine Evra. Il peut ensuite donner à Albrighton, lequel peut centrer en direction de Sylla. Alors qu’il a pas mal d’espace et de temps  pour placer sa tête, le Malien foire complètement, et envoie le ballon sur la droite du but de De Gea.

50′ : De Gea a même le temps de s’embrouiller avec Agbonlahor. Super.

52′ : Servi depuis la droite du terrain, Rooney repique dans l’axe et sert, d’une subtile passe de l’extépointu du pied droit, Cleverley. Alors que toute la tribune s’affaisse sous le poids des spectateurs qui se préparent à mourir sous l’effet d’une frappe du milieu de terrain, celui-ci place tranquillement le ballon dans le petit filet. 3-0.

57′ : Albrighton, seul joueur à peu près potable, côté Villans, récupère le ballon dans les pieds de Januzaj et le transmet à son arrière droit. Une vingtaine de secondes plus tard, c’est encore lui qui peut transmettre à Benteke, lequel, après un  contrôle à haute dose de foiritude, passe vers Sylla qui arrive lancé dans l’axe. Une mouette ne migrera pas cette année. Ni les années à venir, d’ailleurs.

63′ : Weimann, tout fraîchement entré, profite du fait qu’on ne sache toujours pas défendre sur les centres adverses pour tenter sa chance. Evans se jette et dégage en corner et en catastrophe.

68′ : C’est peut-être la plus grosse info de la journée. Présent sur le banc, Darren Fletcher va entrer, lui qui était passé par les pires tortures anales et qui n’était plus présent en équipe première pour United depuis le mois de janvier :

Ô joie !

« There’s only one Darren Fletcher »
Bon, techniquement, ce serait étonnant, mais vous voyez l’idée.

73’ : C’est devenu la foire aux cartons jaunes pour les joueurs de Villa. Oui, sinon, on s’ennuie un peu.

76’ : Sur un bon coup-franc obtenu plein axe et à vingt mètres des buts, El Ahmadi peut envelopper son ballon au-dessus du mur. Mais sa tentative est trop axiale et De Gea peut dégager sur le côté.

79’ : A la réception d’une passe de Valencia, Fletcher contrôle à vingt-deux mètres de la cage adverse, et lobe son ballon vers Welbeck. Voyant qu’il nous a tous déçus ce soir, l’international anglais nous gratifie d’une splendide air-reprise. Magnifique. 10/10.

84’ : Après une nouvelle démonstration du talent d’Ashley Young pour le plongeon sur pelouse, Valencia combine avec Welbeck, et l’Anglais talonne en pleine surface pour Cleverley. Celui-ci peut frapper, mais Guzan est vigilant et boxe en corner.

Fin du match : Je ne sais pas si je dois être au comble du bonheur ou me demander si je suis bien sur terre et que l’on parle bien de Manchester United. Un 3-0 face à Aston Villa, rien de plus normal, me direz-vous. Mais dans la période actuelle, avec un excellent Valencia et un doublé de Welbeck, c’est tout ce qu’il y a de plus étrange. La faiblesse adverse aide vraiment à relativiser le résultat, ceci dit.

T’as bien raison, Danny, un tel match, ça te laisse sur le cul.

LES DIABLES :

De Gea (3/5) : Un ballon boxé par-ci, une frappe déviée par-là… Et un carton jaune à la con.

Rafael (4/5) : Zéro boulot défensif à effectuer. Ce doit être super facile d’aider Valencia offensivement, du coup. Des centres à perfectionner.

Jones (RTT/5) : A apporté le tapis.

Evans (RTT/5) : A apporté les cartes. Et a taclé en corner. Une fois.

Evra (3/5) : Pas le match le plus compliqué qu’il a eu à gérer. Mais il s’est fait prendre par Albrighton pas mal de fois pendant le match. Coquin.

Valencia (4/5) : Des centres de qualité, de l’intelligence de jeu, pas mal de combinaisons tant avec ses attaquants comme avec ses défenseurs, j’ai du mal à croire que j’écris ça.

Cleverley (3+1/5) : Un match assez quelconque, au final, même si ce fut loin d’être catastrophique. Un but pour parachever la soirée de l’étrange. Nota bene : Aucun meurtre à mettre à son actif.

Giggs (3/5) : Pas présent défensivement, mais ce n’est pas son boulot et il n’a plus les cannes pour ça. Peu d’ouvertures soyeuses ou de passes qui te défrisent les moustaches, mais une prestation correcte. Remplacé par Fletcher.

Januzaj (3/5) : A souffert de la comparaison avec Valencia. Ah ah ! Oui, c’est drôle, hein ? Dommage que sa tête atterrisse sur le poteau. Faudrait voir si on peut le compter comme passe décisive. Remplacé par Young.

Rooney (3/5) : Trop en retrait au regard de son talent et de sa forme actuelle. Une bonne passe décisive, cependant. Remplacé par Zaha.

Welbeck (5/5) : Après cette académie, je n’ai plus la force d’écrire un commentaire sur sa prestation.

LES SUPPÔTS DE SATAN :

Fletcher (non noté) : C’était vraiment agréable de le revoir sur un terrain. On sent déjà qu’il peut apporter quelque chose à l’équipe. Il faut lui laisser le temps de revenir à son meilleur niveau, et on pourra le tester face à une vraie équipe.

Young (non noté. 8.5/10 au challenge plongeur de la saison) : Tout est dans la note.

Zaha : A gambadé quelques minutes.

Et voilou ! C’est tout pour cette petite académie. Je vous donne rendez-vous pour une acad’ un peu spéciale face à Stoke City en League Cup.

Inferanalement vôtre,

L’Infernal Wayne Boulet.

L’infernal Wayne Boulet. 

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Sinon, Luke Seafer est aussi sur Facebook  et il veut des amis, plein, parce qu’il était toujours tout seul dans la cour de récré et personne ne venait lui parler. Peut-être à cause de la chauve-souris sur son épaule, de ses briques de sang pour le goûter… On ne sait pas trop. Mais viens lui faire coucou, ça lui fera plaisir. Et si tu veux faire encore plus, tu peux aussi devenir fan de la Raide et Vile Academy. Quant à Wayne Boulet, il craque carrément son slip et te file son identité secrète. Comme ça. Tu peux aussi lui faire coucou. 

Et tiens, Luke est aussi sur Twitter  et il trouve que c’est une invention de Satan un truc aussi addictif, donc n’hésite pas à lui faire coucou. Tiens et Wayne Boulet vient de s’y mettre aussi.