Benfica – PSG (2-1), La Porte de Saint-Cloud Académie livre ses notes

Plus qu’une dizaine de jours avant les vacances, et je ne sais toujours pas dans quel bahut je vais atterrir début janvier. Des lycées doivent me donner leur réponse dans le courant de la semaine, donc on patiente et on verra bien. Au pire, je me retrouverai avec la populace d’un établissement public, entouré de greluches qui ont Nabilla et Miley Cyrus pour idoles, et de tocards qui se prennent pour Booba parce qu’ils portent du Ünkut. Flippant.

En attendant, place au football et au déplacement du PSG au Portugal. Beaucoup de changements dans le 11 de départ, avec notamment la titularisation de Traoré, 22 ans, à la place de Jallet, blessé au mollet.

Après extinction de canal:

Deuxième défaite en 8 jours. Faut reconnaître que ça commence à faire tâche dans notre très bon début de saison. Cela dit, autant le résultat à Annecy était inattendu, autant celui d’hier soir n’est pas forcément une surprise. On aurait aimé rester invaincu, on espérait même prendre 3 points dans une enceinte qui ne réussit guère aux clubs français, et on repart pourtant un peu déçu. Malgré des absents de marque, notre 11 de départ aurait de quoi faire des envieux dans pas mal de clubs. Pastore, Lucas, et Ménez, ont enfin commencé une partie ensemble. Les jeunes Rabiot, Digne, et Marquinhos ont grappillé du temps de jeu. On a découvert Traoré. Et Sirigu, Camara, Motta, et Cavani ont formé notre colonne vertébrale pour que les autres s’organisent autour.

Bizarrement, Benfica n’a pas fait le siège de nos cages, et la partie débute sur un rythme posé. Il y a bien quelques frappes de part et d’autre mais on dirait un match amical. Le stade n’a pas fait le plein, on peut même entendre les 300 supporters Parisiens qui ont accepté de filer leur carte d’identité au club. C’est finalement le PSG qui ouvre la marque. Pastore se distingue enfin, son centre ne trouve pas preneur immédiatement, et c’est Ménez qui reprend la balle pour servir Cavani qui rôdait dans les parages. Bonheur. De courte durée. Juste avant la pause, Traoré ferme les yeux, vise au pif, et balance un coup de tête dans un pif portugais. Péno, 1-1.

Après la pause, Benfica se fait plus pressant. Et à l’heure de jeu, on craque. Pastore trottine et fait semblant de revenir défendre, Marquinhos se retrouve à marquer 2 joueurs en même temps, et derrière Camara se rate. Dans la foulée, Blanc sort Cavani et Motta pour les faire souffler en vue du déplacement à Rennes; Lavezzi court et se dépense, mais l’égalisation ne viendra pas. Prestation collective plutôt moyenne. Le match devait servir à certains de se montrer à leur avantage. Malheureusement, tous n’ont pas su saisir leur chance. Et c’est toujours les mêmes…

Prochaine académie ce w-e pour notre déplacement à Rennes, ou peut-être la semaine d’après seulement pour la coupe Moustache.

Sirigu (2/5) de bonnes parades, un péno où il plonge du bon côté, un but où il n’est pas aidé par Zoum’, et pas grand-chose d’autre à ajouter.

Traoré (2/5) 1ère délicate pour le jeune Malien. Pas beaucoup inquiété sur son côté, mais forcément un peu timoré. En tout cas, il a un sacré coup de boule!

Camara (2/5) je me serais appelé Jospin, j’aurais dit de Zoumana que hier soir il a paru « passif, usé, vieilli ». Tout n’était pas mauvais, certes, mais vaudrait mieux le ressortir du placard pour les matchs de coupes nationales, contre des clubs de seconde zone.

Marquinhos (3/5) des interceptions utiles grâce à une bonne lecture du jeu. Ça manquait forcément d’automatismes avec  ses partenaires.

Digne (3/5) grosse activité sur le côté gauche pour l’ancien Lillois. Il s’est bien battu et a récupéré beaucoup de ballons.

Rabiot (3/5) la moyenne pour le chevelu qui avait démarré la rencontre tambour battant, puis qui s’est éteint petit à petit. L’ensemble reste plus que correct.

Pastore (2/5) ses défenseurs auront beau mettre en lumière son importance sur le but d’Edinson, et une ou deux belles passes en profondeur, on retiendra aussi ses choix discutables, sa passivité sur le but de Benfica, sa détresse à chaque perte de balle, et son sentiment de porter tous les malheurs du monde sur ses frêles épaules. Ceux qui racontent que c’est un crack du ballon, et qui disent que ceux qui le critiquent n’y comprennent rien, je ne vous écoute plus. A part contre Barcelone, qu’a fait Pastore de bien depuis 1 an (au moins)? Ouvrez les yeux, un peu!

Thiago Motta (3/5) il a quasiment joué défenseur central, et a dû faire beaucoup d’efforts pour compenser le niveau ambiant des joueurs qui l’entouraient.

Lucas (2/5) il n’amène pas assez le danger sur son côté, également parce qu’il passe son temps à revenir au centre. Il a un bon coup de rein, mais ça va finir par devenir vraiment insuffisant.

Cavani (3/5) bien isolé, le pauvre. Du coup, il a dû redescendre pour toucher le ballon, un peu comme Zlatan quand il en a marre. Il arrive quand même à marquer. Sorti par précaution pour samedi.

Ménez (2/5) aussi décevant que Pastore. Même nonchalance, même faible investissement dans le collectif, même envie de lui foutre des baffes et de le secouer.

Les remplaçants :

Matuidi (3/5) pas sûr de ma note, vu que j’ai pas trop fait gaffe à ce qu’il a fait sur la pelouse.

Lavezzi (2/5) une demi-heure de jeu pas trop mal, mais comme Cavani, il s’est retrouvé souvent bien trop seul pour espérer quoi que ce soit. A 2 doigts d’égaliser sur son unique vraie occasion. Mais voilà, monsieur pêche dans la finition, et c’est pas une découverte.

Les adversaires: est-ce qu’on doit vraiment s’attarder sur une équipe éliminée? Je crois que non.

Si vous voulez faire de moi une reu-sta au bahut, si vous voulez faire grimper ma cote de notoriété populaire, bah faîtes pas vos crevards: likez mon acad’, googleplussoyez mon article, et followez-oim en cliquant ici ! Il en va de ma réput’! Et puis lâchez des commentaires aussi ! Bitch, please. Vous pouvez aussi me raconter votre vie ou m’insulter à cette adresse: petitlouis.fernandel@gmail.com (je répondrai à tout).

Petit-Louis Fernandel