Bordeaux – Nantes (2-1), la Scapulaire Académie fait ses adieux à Lescure

C’était la dernière séquence

C’était la dernière séance

Et le rideau sur l’écran est tombé

Et oui, après des mois à en parler comme d’un événement lointain et irréel, ce jour est arrivé, le jour du dernier match de l’Histoire (avec un grand H) des Girondins de Bordeaux à Lescure. De ce stade je garderai des souvenirs par centaines mais comme on est pas dans Vivement Dimanche face à Drucker, je vais éviter de vous soûler avec ça. Je retiendrai seulement ce moment où tu te rapproches du stade, que les maillots de ton club fleurissent un peu partout, que les regards échangés avec des inconnus traduisent l’espoir d’une victoire de ton équipe et que l’éclairage du Parc Lescure fait converger la foule vers le stade comme des hipsters attirés par un Apple Store. A 8 ans comme aujourd’hui, l’effet est le même.

En attendant, outre la fête et l’émotion sur lesquels on va revenir, parlons un peu des adversaires, les Nantais.

Le FC Nantes c’est nul, c’est bien simple, on parle d’un club qui sur les 15 dernières années a un palmarès moins fourni que Diego Placente ou Florian Marange. Arrêtons-là le massacre et parlons d’un club qui le mérite vraiment : les Girondins.

Au Haillan, le club vit au rythme des derniers jours de Marc Planus au club, lui qui a annoncé le 30 avril qu’il quittait les Girondins après 26 années de présence pour tenter une aventure exotique (Australie ? Etats-Unis?) avant d’éventuellement revenir à un poste qui reste à définir (éducateur, entraîneur des défenseurs, cuistot du resto du Haillan, les paris sont ouverts) ainsi qu’au rythme des préparatifs de la fête d’adieu au Parc Lescure qui se promet d’être inoubliable pour tous les supporters bordelais et même les autres.

Adieu Lescure : 1ère étape : Bordeaux, Place de la République

13h : Arrivée des Ultras qui étaient au stade pour préparer les tifos du soir. Le ton est donné par leurs chants et la place se remplit rapidement avec des supporters de tous âges. Certains ont connu le Bordeaux de Gourcuff, d’autres celui de Zidane ou de Giresse et je pense même en avoir vu certains qui ont connu l’époque ou l’OM gagnait parfois à Lescure et où Kargu jouait en pointe avec De Harder. Les maillots de toutes les époques fleurissent, à la fois histoire du club et rappel du mauvais goût de nos équipementiers successifs (même si Puma est leader du domaine).

14h : La musique laisse place aux chants qui résonnent particulièrement fort dans cette Place de la République qui est comble. Ce n’est pas le bus de touristes étrangers qui dira le contraire, se retrouvant coincé par la foule, pour le plus grand bonheur de ses occupants qui assistent à la scène, caméra en main.

15h : Après un film retraçant l’histoire du stade (qui a vu le Santos de Pelé, la Juve de Platini ou encore le Naples de Maradona fouler sa pelouse), l’hommage aux anciens débute : Battiston, Fargeoin, Trésor, Pavon, Laslandes, Grenet, Jurietti, Lizarazu, Ramé, Pierrot Labat, Huard et Giresse pour finir y vont tous de leur petit mot, de leurs souvenirs. En retour, la foule scande leurs noms, chante leurs chants (pour ceux qui en ont) et faire péter l’applaudimètre au point d’en émouvoir plus d’un. Un discours de Triaud, un hommage à Jacquet (absent pour l’occasion) et à Claude Bez plus tard, il est temps de prendre la direction du stade.

17h : Une foule d’environ 5000 personnes prend la direction du Parc Lescure pour la dernière fois. 5000 personnes dans les rues de Bordeaux, on avait pas vu ça depuis le retour d’exil triomphal du meilleur d’entre eux, Alain Juppé. Derrière une banderole « Adieu Lescure » et les Ultras, l’ambiance est à la fête et à la déconne. Chaque fumigène allumé est applaudi, surtout lorsqu’il est allumé devant le Commissariat Central de Bordeaux et suivi d’un « Liberté pour les Ultras ». Les gens viennent aux fenêtres, un flic sort même du commissariat pour filmer la scène avec son portable, 1h pour faire tout juste 2km et arriver à la destination finale : le Parc Lescure, pour la dernière fois.

Adieu Lescure: 2ème étape: L’avant-match :

H-1 : Les joueurs sont encore à l’échauffement que le stade est déjà plein et donne de la voix

H-55min : Les joueurs nantais entrent sur la pelouse pour l’échauffement sous une bronca générale.

H-40 min : Un premier tifo fait son apparition au Virage Sud.

H-35min : Les joueurs bordelais s’échauffent tous avec le t-shirt « Adieu Lescure », l’ambiance est déjà démente.

Cheick Diabaté met l’ambiance devant le Virage Sud

H-30 min : Le gros chat bleu qui nous sert de mascotte entre sur la pelouse. Même les gamins se foutent de sa gueule. Le speaker annonce la compo nantaise, enfin essaye vu la bronca qu’ils prennent alors que la compo bordelaise est la suivante :

• Dans le but, il est beau, il est chaud, il sent bon la saucisse qui cuit sur le barbecue : Cédric Carrasso.
• A droite, il court plus vite que son ombre même si on dirait qu’il cache des noisettes dans ses joues : Mariano
• A gauche, il est allemand de naissance, italien de rigueur, et brunobasto de qualité de centre : Diego Contento.
• Dans l’axe, 1m91, 81kg, il arrive tout droit de la CFA : Cédric Yambéré. Et à ses côtés, 1m90 pour 85kg de finesse, Nicolas Pallois.
• A la récupération, il est plus cramé qu’un routier polonais mais n’est pas pire que Poko ou Traoré : Grégory Sertic
• Ils sont jumeaux des cheveux comme les frères Silver: Jaroslav Plasil et Clément Chantôme
• En meneur, la légende raconte qu’il perd une dent par but marqué : Wahbi Khazri
• Plus filou qu’un renard, le zorro des surfaces : Diego Rolan
• A ses côtés, il est grand, il est métis, il est suédois, non ce n’est pas Henrik Larsson mais Isaac Kiese Thelin.

H-25min : Le Virage Sud déploie un deuxième tifo reprenant les grands moments du stade

H-20min : Un film hommage à la carrière de Marc Planus aux Girondins est diffusé sur les écrans géants du stade. On peut notamment y voir son but contre le Bayern mais aussi un tacle qui lui vaut un rouge contre Montpellier.

H-15min : En larmes et sous l’ovation du public, Marc Planus reçoit un maillot encadré des mains d’Alain Giresse. Je suis pas loin de verser moi aussi ma larme (parce que j’ai découvert qu’il y a de la bière en tribune de presse)

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H-10min : Tout le stade est debout pour un génie de 1m63 : Alain Giresse.

H-5min : Un tifo géant recouvre l’intégralité du stade. Sans la moindre de faute de français ou de goût. Le PSG envisage de faire une offre.

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H-2min : Le tifo est remplacé par 35000 drapeaux aux couleurs du club. L’ambiance est folle, même la tribune présidentielle participe à la fête.

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H-1min : Le coup d’envoi fictif est donné par Alain Giresse. Les nantais prennent des photos avec lui, ils ont pas vu un mec capable de créer du jeu depuis le départ d’Eric Carrière. Les bordelais vont évoluer en blanc à domicile pour leur dernier match. Sûrement un coup du service merchandising, déjà auteur de cette merde infâme.

 

Le match :

1ère : Première grosse erreur technique d’un nantais. Ovation du stade.

3ème : Les bordelais se procurent la 1ère occasion du match avec une tête de Kiese Thelin hors du cadre.

5ème : Issa Cissokho tente sa chance de loin. Sa frappe termine sur les boulevards et un proxénète en profite pour le mettre au tapin.

7ème : Mariano s’arrache pour éviter une touche mais renvoie le ballon vers la ligne de but. Yambéré revient pour éviter le corner. On sent de la tension des deux côtés.

11ème : Frappe hors cadre de Sertic.

12ème : Alors que Plasil est au sol suite à un coup, les nantais continuent de jouer et leur action se termine par une frappe lointaine de Rongier qui oblige Carrasso à boxer la balle. Visiblement le jeu à la nantaise est bel et bien mort et a laissé sa place au mauvais esprit à la nantaise.

13ème : Suite à une mauvaise relance bordelaise, Mariano est pressé et bousculé dans le dos par Bangoura qui tente ensuite de le prendre en levrette. Dans sa précipitation à vouloir consommer ce coït offert par Mariano, Bangoura s’entrave et chute. Pendant ce temps, dans la tête de Monsieur Gautier :

• Putain elle est vachement bien l’ambiance, ça change de Rennes la dernière fois
• Ah tiens, l’œil gauche, t’as vu la faute de Bangoura ?
• Ouais, mais la balle va sortir, c’est bon
• N’empêche que c’est une belle fête ça, ça fait combien de temps qu’on a pas fait une telle fête le cerveau ?
• Depuis que t’as décidé de devenir arbitre et que t’as plus d’amis gros con.
• Mais pour mes 18 ans on a fait une belle fête non ? Pas vrai les souvenirs ?
• 404 not found
• Putain c’est quoi ce bordel ? Le subconscient pourquoi on retrouve pas les fichiers ?
• C’est classé dans « amours brisés », une certaine Manon.
• .. Manon… le coeur une idée ?
• MAIS C’EST L’AUTRE FILS DE PUTE DE CORENTIN AVEC SA GUITARE ET SON HOTEL CALIFORNIA ! T’ALLAIS CONCLURE AVEC MANON AVANT QU’IL SORTE SA GUITARE CE CONNARD DE HIPPIE.
• Recherche dans les souvenirs des infos sur Corentin.
• Corentin, Lycée Jean Jaurès, hippie, fan des Girondins
• VENGEANCE !
• Le coeur l’emporte, siffle péno.
• Mais y’a rien là.
• On s’en fout, tu siffles et tu regardes ton arbitre assistant comme si ça venait de lui, ça passe à chaque fois.
• Vendu

Voici pourquoi l’arbitre désigne le point de pénalty au grand dam des bordelais et au grand étonnement des nantais au pouvoir offensif digne du Salvador.

14ème : Veretout a entendu un coup de sifflet et marque son péno. Manque de bol c’était pas celui de l’arbitre. Ça tourne au sketch, mais au mauvais sketch par contre.

15ème : On prend les mêmes et on recommence, Veretout trompe Carrasso. Les nantais mènent 1-0.

18ème : Bien conscient d’avoir été trahi par son passé sur le péno en faveur de Nantes, l’arbitre décide de se racheter. Duel dans la surface entre Plasil et Vizcarrondo, le FARC qui fait office de défenseur à Nantes. La tête en arrière du tchèque retombe sur le bras du nantais et l’arbitre saute sur l’aubaine pour siffler un 2ème péno.

19ème : Couilles en main, Diego Rolan trompe Riou et remet les Girondins à hauteur au niveau du score.

27ème : Pendant que Riou sort une tête de Rolan, tout le stade se lève pour applaudir et scander le nom de Marc Planus, fidèle serviteur du club. Je reprends un sandwich au pâté et une canette de bière pour marquer le coup.

32ème : D’un simple mouvement de mèche, Jaroslav Plasil élimine toute estime de soi chez Lucas Deaux et Jordan Veretout.

37ème : Accrochage entre l’arbitre et Cissokho. Le premier rappelle au deuxième qu’il est con comme un manche (comme son frère Aly) et que par conséquent il ferait mieux de fermer sa gueule et remercier le seigneur d’avoir un poste en L1 avec son niveau de Segpa redoublant.

44ème : Riou sort deux parades face à Chantôme puis Sertic.

45ème : Malgré une mi-temps d’une pauvreté à te faire passer le Bangladesh pour Bill Gates, les 2 équipes retournent aux vestiaires sous l’ovation d’un public qui n’est pas venu principalement pour le match.

46ème : Le match reprend toujours dans une ambiance de dingue.

48ème : Contento découpe Cissokho et prend un jaune. Présent au stade, Jurietti est debout et applaudit à tout rompre.

49ème : Frappe de Rongier, Carrasso stoppe ça facilement.

50ème : Le parcage nantais profite d’une accalmie du Virage Sud (où les anciens leaders ultras racontent leurs souvenirs) pour tenter un « on est chez nous ». Ils se font mettre à l’amende par le Virage Nord, une première cette saison.

53ème : Veretout pleure parce que Sertic l’aurait touché, jaune pour le bordelais.

57ème : Audel tente de partir côté droit mais sa route croise l’autobus Pallois. Deux minutes d’arrêt pour le nantais.

63ème : Kiese Thelin laisse sa place à Enzo Crivelli. Le duel de catcheurs avec Vizcarrondo promet.

64ème : Sur une mauvaise relance nantaise, Khazri décide de fracasser la barre de Riou d’une superbe volée. C’est dommage.

67ème : Nicolas « coupé-décalé » Maurice-Belay remplace Grégory Sertic.

68ème : Bangoura est remplacé par Yacine Bammou, malencontreusement renommé « Yacine Bambou » par un des deux speakers du stade (je tairai son nom). Grosse crise de rire en tribune presse.

69ème : Côté gauche, Maurice-Belay touche son premier ballon, il enrhume Cissokho et centre en retrait pour Crivelli. Soudain, moment de grâce, un ange passe. Là où la plupart des attaquants tenterait un geste à la con (madjer, frappe en pivot, déviation de l’extérieur du pied…), le jeune attaquant bordelais remet le ballon en avant vers Diego Rolan qui fusille Riou de près. Bordeaux prend la tête.

74ème : La seule façon de s’approcher du but pour les nantais c’est en obtenant un coup-franc. Sur celui-ci, Veretout trouve Audel qui trouve le leader des ultras bordelais. Dommage que ce dernier se trouve en dehors du terrain.

75ème : Lucas Deaux, cramé depuis la 12ème minute, laisse sa place à Georges-Kevin Nkoudou.

77ème : Dans l’élan de son dégagement, Vizcarrondo colle son pied dans le torse de Plasil. Heureusement le tchèque est solide.

83ème : Dubois remplace Hansen.

85ème : Veretout prend un jaune après avoir fait étalage de son langage fleuri au visage de l’arbitre assistant. Dans la foulée ce con fait une vilaine faute mais échappe au rouge parce que l’arbitre veut pas le priver de la fête à la fin du match.

87ème : Crivelli retrouve ses habitudes et chausse Riou qui était entrain de dégager. Jaune pour le bordelais pendant que le syndicat des gardiens de prison appelle à la grève après l’agression de l’un des leurs.

89ème : Bessat déborde tout le monde mais oublie qu’il a pas de pied droit au moment de conclure. La défense se dégage tout comme de la fumée de mon slip tellement j’ai serré fort les fesses sur l’action.

90ème : Entrée de Marc Planus à la place de Khazri. Standing ovation pour l’entrant.

90ème +4 : Cela fait déjà plusieurs minutes que le spectacle n’est plus sur le terrain mais dans les tribunes. Lescure s’embrase littéralement au coup de sifflet final.

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L’ambiance à 1h du mat’

Les gars :

Carrasso (3/5) : Face à des nantais aussi peu inspirés qu’une vanne de Bigard, il a assuré le minimum syndical, sortant toutes les ersatz de tentatives nantaises. Certes il prend le péno, mais même Dieu n’est pas infaillible.

Mariano (3/5) : Face à des nantais qui avaient déserté son couloir comme ils ont déserté les premières places du classement, le brésilien a été victime de l’arbitrage sur le pénalty puis victime du débordement de Bessat à la dernière seconde. Entre temps, rien, du Mariano classique, très actif sur son aile.

Contento (2/5) : Bonne nouvelle : il sera suspendu face à Montpellier. Mauvaise nouvelle : Poundjé le remplacera. Encore un match qui donne envie de cocher la case « latéral gauche » quand on parle des priorités au mercato.

Yambéré (3/5) : Il est passé au travers de sa 1ère période, obligeant Pallois à le replacer en permanence. C’était mieux et plus solide en 2ème mi-temps.

Pallois (3/5) : Propre et appliqué, il n’a fait ni dans la dentelle, ni dans la poésie. Audel peut en témoigner.

Sertic (2/5) : Greg a été « trop » tout le match : trop bas, trop lent dans les transmissions, trop mauvais sur ses coups de pieds arrêtés. Résultat il a fini « très » : remplacé très tôt et très énervé. Va falloir vraiment qu’il se remette en question. Remplacé à la 67^ème par Maurice-Belay.

Plasil (3/5) : Encore un gros match pour le tchèque, impliqué sur l’égalisation bordelaise puisque c’est sa déviation qui permet à l’arbitre d’accorder ce généreux pénalty. Il a prolongé jusqu’en 2017, année où il n’aura que 35 ans et en paraitra 60 s’il garde ce rythme.

Chantôme (3/5) : Le même match que son sosie capillaire. Mais j’attendrai plus de lui la saison prochaine.

Khazri (3/5) : Il semble avoir du mal à terminer sa saison de feu mais reste le principal danger pour la défense adverse. Dommage que sa frappe ne trouve que la barre. Remplacé par Planus à la 90^ème.

Kiese Thelin (3/5) : Un paradoxe : quand il joue les gens le trouvent nul, quand il ne joue pas les gens regrettent son absence. C’est un poison pour son adversaire et un bonheur pour Rolan qui profite des brèches. Laissez-le grandir comme pour Rolan. Remplacé par Crivelli à la 63^ème.

Rolan (5/5) : Il restera à jamais le dernier buteur de Lescure. A lui de conclure sa grosse saison à Lyon puis dans le Nouveau Stade.

Les entrants :

Crivelli (non noté) : Son geste sur le 2^ème but de Rolan m’a fait complètement douter quant à son potentiel. Heureusement il a pris un jaune pour compenser.

Maurice-Belay (non noté) : Sur son premier ballon il a amputé Cissokho des 2 reins. On lui demande pas plus.

Planus (non noté) : J’ai versé ma larme. On ne reverra plus jamais un joueur comme lui.

Les remarques :

• Ultramarines (5/5) : Eux aussi, plus que quiconque, méritent d’être mis à l’honneur. L’organisation était parfaite pour un hommage à Lescure qui fait le tour du monde. Ils ont mis la barre très haut en terme d’adieux. Le tout sans le moindre couac. Niveau Ligue des Champions sans forcer et sans être sponsorisé, eux.
• Un grand bravo aussi à tous ceux qui ont aidé pour cette journée sans être forcément des Ultramarines, je pense notamment aux MBIDF.
• Un site à vous recommander pour ceux qui veulent tout savoir sur les Girondins : com
• Ils font des tarifs de groupe à la Ligue pour les fumigènes ?

Claude Pèze

Pas rancuniers pour des mecs qui ont pris un but de Planus et un de Ciani