La Paysan Breton Académie est toujours vivante, et si elle n’est pas intervenue depuis quelques temps c’est qu’elle a fait une crise d’épilepsie aiguë croisée à un malaise vagal à la suite du clip de David Hasselhoff. Une semaine qu’elle est bloquée.
Aussi je tente de survivre dans le milieu hostile du monde de l’emploi avec comme ligne de conduite le suicide de bureau afin d’obtenir mon licenciement. Pas facile de paraître encore plus limité que son chef au charisme d’enfant de viol, au physique de ravioli japonais, con à boire l’eau des pâtes.
Mais bon si la Paysan Breton Académie n’a pas toujours les mots pour instaurer la paie vers son compte en banque, elle sait instaurer d’autres types de dialogues.

COMMENT ÇA BÉNÉVOLEMENT ?

Alors que selon des sonderies récentes vous seriez plus de 76% à rêver d’avoir une Paysan Breton Académie dans votre entreprise, je me demande qu’est ce que je continue à m’emmerder à apprendre la pâte à modeler à des débiles mentaux ?

Mais sinon pendant ma croisade contre le marché de l’emploi l’En Avant de Guingamp a obtenu le point de match nul face à Évian et s’apprête à faire trépasser la Normandie. Car si les normands s’obstinent à ne pas rendre le Mont-Saint-Michel à qui de droit, l’En Avant Guingamp avait montré qui était le loup au match aller avec un décès brutal du stade Malherbe sur un score de 5 à 1 grâce à sextuplé de Toto Mandanne, envoyant les normands dans la zone de relégation de DSE. Depuis de l’eau a coulé sous les ponts et les Caennais se sont greffés une paire de couilles qui leur a permis d’engranger de bonnes victoires en 2015 face à Nantes Toulouse, Rennes ou le Groland du Haut. Mais considérant que leMont-Saint-Michel était toujours aux mains des impurs, l’En Avant compte bien procéder à la construction d’un second fondement dans le croupion du Stade Malheur de Caen. Pour cela Jocelyn Gourvennec aligne le onze de l’enfer suivant :

Lössl dans les bois,
Lemaître-Sorbon-Kerbrat-Baca cueillir des cerises,
Pied-Sankharé-Diallo-Beauvue dans mon panier neuf,
Marveaux-Mandanne elles seront toutes rouges.

Autant vous dire que côté caennais on fait de la tachycardie anale

La bataille

Le début de match est peu animé. La majorité de la possession est concentrée dans le centre du terrain et l’absence de maitrise technique des deux équipes ne permette pas de voir l’une ou l’autre se créer une véritable occasion, chacune échouant lamentablement dans l’avant-dernier geste. Les deux équipes abusent  du jeu aérien dans la surface ce qui fait que, Lössl côté Guingampais,  Yahia côté Caennais, règnent dans les airs et repoussent sans difficulté. Caen est d’avantage adroit cependant, et parvient à se montrer dangereux sur coup de pied arrété. D’abord par Da Silva à la 36ème qui place une tête sur corner. À côté. Puis 5 minutes plus tard c’est Sala qui prend le meilleur sur Sorbon dans la surface pour placer une tête qui rebondit sur la barre. Enfin c’est le ballon qui rebondit sur la barre. C’eût été étonnant mais non moins poilant de voir une décapitation en plein match de football suivi d’une balle au prisonnier avec la tête de l’heureux élu.

Excusez-moi je notais mon idée de nouveau sport apocalyptique.

Mi-temps :

Les stats de la mi-temps témoigne de l’efficacité guingampaise avec autant de frappes cadrées que de frappes tentées !! #100% #RouleauCompresseur #BayernDeL’Ouest #OptaTagrenmer #LaFermièreSaitQueSaPouleMueAussiVitElleAuChamp #LaFermièreSaitQueSaMoulePueAussiChie-T-ElleAuVent

À la reprise Patrice Garande fait entrer Julien Féret, préservé suite à une blessure contractée le week-end précédent. Ce choix va se révéler être payant puisque Caen encaissera un but moins de 4 minutes plus tard sur une frappe anti-aérienne de Claudio Beauvue.

Depuis le début de match, Sankharé et Diallo coupent intelligemment le jeu au sol vers Sala pour l’empêcher de servir d’appui à ses partenaires, mais d’avantage de repose-burnes à notre défense central. Sur une transmission de Férêt vers l’Argentin, Sankharé referme l’axe, récupère et transmet pour Diallo qui trouve Mandanne 30 mètres plus haut en une touche. Toto est pas emmerdé par le marquage de femelles caennaises qui allaitaient, il aperçoit Marveaux s’engouffrer dans le dos de la défense et le sert. Et comme Marveaux est plus Lulu que Charlie, il en a rien a foutre de la courtoisie, de la galanterie, ces principes de femmes fontaines, du coup il abat Vercourtre d’une frappe croisée à bout portant juste après avoir déberlingué Appiah qui ne passera pas par la case départ et ne touchera pas l’élastique de son slip non plus sur le crochet de Sylvain.

Ça n’apparait pas sur l’image mais avant de servir Marveaux, Toto a eu le temps de changer la place de son Scenic sur le parking.

Les Guingampais sont libérés. À un quart d’heure de la fin Sankharé récupère un ballon, traverse une partie de terrain dans sa diagonale avant de servir Beauvue. Claudio trouve Mandanne qui remet sur Sankharé en pleine course. Youyou cherche à nouveau Toto sur son centre mais Mandanne échoue sur Yahia. Cinq minutes plus loin, sur un corner caennais, les Guingampais partent en contre par le biais de Yatabaré entré depuis 10 minutes qui bouffe Bénézet avant de coller un grand pont à Férêt. Course croisée de Mandanne vers le côté, Sambou le sert et pique dans l’axe. Toto temporise et centre parfaitement pour Yatabaré dont la reprise extérieure pied droit est trop centrée sur Vercoutre.

Côté caennais la réaction viendra de l’entrée de Privat avec deux frappes non cadrées et une dernière tentative via une tête de Da Silva juste au-dessus de la barre.

Ça me semble compliqué de ne pas rester en ligue 1 maintenant. Avec 43 points l’équipe a fait le boulot pour son 50ème match de la saison et compte un point de plus que lors de la fin de saison dernière. Ça doit permettre de respirer un peu, de jouer libérer sans oublier de venir coller une peignée au PSG dans 15 jours pour leur apprendre un peu le respect à ces arrivistes décérébrés. Mais avant cela, il s’agirait de confirmer contre Reims à domicile le week-end prochain.

La fin de saison de Guingamp au classement.

Les Paysans notés

Lössl (4/5) : Jonas a regné dans les airs, coupant une grande partie des centres caennais. Il n’a pas eu d’arrêts à faire puisque les Normands sont des petits êtres chétifs sans honneur, sans visage, qui ne feront pas des frappes cadrées leur unique spécialité locale. Des relances de grande finesse technique.

Lemaître (2/5) : Beaucoup trop d’espace dans son couloir en début de match. Du mieux en deuxième.

Sorbon (4/5) : À l‘image de sa saison, bien en place, autoritaire dans ses interventions tout en dégageant une grosse sérénité. Patron.

Kerbrat (4/5) : Le vieux loup de mer de notre défense centrale a livré un match plein. Il a noyé Sala dès le début de rencontre et s’est montré très tranchant dans ses interventions avec notamment ce bon retour de chien fou dans sa surface pour couper un centre de Bénézet en fin de match. Il est chanceux d’obtenir la faute sur son intervention ratée sur Bazile en début de match.

Baca (3/5) : Maxime était enterré depuis de longs mois à la suite de prestations désastreuses. Pour son retour en tant que titulaire pour palier la blessure de Jacobsen il a balayé ses affreux souvenirs avec d’entrée de match un jeu très engagé. Presque trop. Intervention en retard dès le début, coup de coude quelques minutes plus tard il aurait pu récolter un jaune avant la demi-heure. C’est qu’il griffe en plus.

Sankharé (4/5) : Il s’est décider à défendre. Et si tu couples un travail défensif, même minimum, à ses qualités de transmission, ça fait un excellent match.

Diallo (4/5) : Moustapha a fait du mal au milieu. De Sala à Kanté le simple fait de croiser la route de Moustapaha a été plus douloureux qu’un testicule échangeant sa place avec son voisin. Un abattage défensif incroyable, des relances sobres et intelligentes.

Pied (2/5) : Peu en vue, les bonnes incursions guingampaises se sont déroulées sans lui.

Beauvue (3/5) : Sur le côté il brille moins. Si vitesse et percussion souvent il y a, cette fois Claudio a réussi à remporter des duels dans le couloirs en prenant le meilleur sur Seube ou Imorou par moment. Mais maintenant le type touche tellement les étoiles qu’en se cassant la gueule il délivre un chef d’oeuvre. Il serait capable de déjouer un attentat en trébuchant dans son salon.

Marveaux (3/5) : Cette faculté à ne rien foutre pendant plus d’une heure pour finalement prendre le ballon et faire passer n’importe quel défenseur caennais sur son chemin pour une petite fille perdant sa virginité avant ses dents de lait comme n’importe quelle enfant découvrant les locaux de la Paysan Breton Académie, j’appelle ça de l’insolence. Parfaitement monsieur. Encore s’il vous plait.

Mandanne (3/5) : Avec cette compo j’avais un peu peur de le voir isolé la quasi-totalité du temps, dépourvu de tout ballon par l’absence de boulot de Marveaux. Discret en début de match il a été un super point d’appui quand l’En Avant a lâché les chevaux en fin de match. À la clé une belle passe décisive.

Les culs terreux

Giresse : Il s’est dépensé pour son 100ème match de ligue 1, sans réussir à se montrer dangereux.

Yatabaré : La pulga du Mali, j’hurlais des « ANKARA SAMBOU ANKARA SAMBOU » dans mon salon sur sa folle remontée de balle.

Angoua : En le voyant rentrer, l’arbitre lui a collé un carton jaune. Instinctivement.

47 secondes de jeu, un adversaire s’approche de Benjamin.

Gwen Tagrenmer

1 thought on “Caen (0-2) Guingamp, la Paysan Breton Académie livre ses notes

  1. La parade anale de Vercoutre sur le 1er but quand même.
    J’y vais? non c’est bon, ça sort, je la touche pas. Oh putain, ya but ! Merde…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.