ETG – PSG (2-0), La Porte de Saint-Cloud Académie livre ses notes

(ndPLF) Comme un symbole, Paris perd le seul match de la saison que je ne regarde pas. Est-ce à dire que je suis le porte-bonheur du PSG? On peut le croire. Envoyez-moi vos dons pour que je puisse me payer BeIn. Pour la peine, je laisse la parole à mon stagiaire. Si sa prose vous plait, il reviendra tantôt. Sinon, faites-moi parvenir vos candidatures (CV et lettre de motiv’) pour un prochain match que je ne pourrai pas voir. En attendant, je constate simplement que Javier Pastore est rentré quand il y avait encore 0-0. Je dis ça je dis rien. Et je vois aussi que la première défaite de la saison intervient avec 5 joueurs Français sur le pré. Je dis ça je dis rien (bis). Sur ce, place à mon substitute.

Le championnat accélère la cadence et nous revoici en déplacement à Evian, seizième, que nous devrions plier en deux temps trois mouvements pour égaliser notre record d’invincibilité. Cela semble si facile que Lolo fait tourner l’effectif. Entre blessure et volonté de faire jouer, Jallet, Marquinhos et Digne apparaissent en défense, Rabiot au milieu et Ménez pour suppléer nos deux reu-sta.

Après extinction de BeIn:

Les vingt premières minutes sont plutôt plaisantes, on domine malgré deux-trois contres qui font frissonner, et on sent que le but n’est pas loin. Bizarrement, on loupe des actions qui normalement terminent au fond. On sent les titulaires habituels en baisse de régime et les «remplaçants» peiner un peu à apporter un plus, sauf Digne. Une première mi-temps moyenne pour nous malgré notre domination et plutôt bien réussie pour les hommes en rose.

Mi­-temps

On s’attendait à un (r)éveil, une impulsion, un changement. Hé bien, que dalle. On continue de gérer le match et d’avoir le plus d’occaz’, mais rien ne nous sourit. Le traquenard arrive à la 75ème. Pastore nous fait une Ginola, perd la balle surface adverse, contre, but au bout. Les savoyards lancent la raclette, c’est la fête. On y croit toujours, il y a encore moyen d’égaliser voir de passer devant si la réussite est de notre côté. Sur une action manquée de Gravier, les roses doublent la marque à trois minutes de la fin. On pousse encore mais seul le caca sort. Première défaite de la saison.

Une première mi-temps qui laisse espérer et une deuxième qui nous condamne. Dans le jeu ce n’était pas trop dégueulasse, mais le manque de justesse dans le dernier geste et le naufrage des défenseurs sur les deux contre nous crucifient. Des entrées qui n’auront pas servi, des joueurs qui s’énervent de plus en plus au fil de la partie. Un match à oublier, une piqûre de rappel, mieux vaut ça contre Evian que contre un rival direct. C’est la seule satisfaction.

(ndPLF: Prochaine académie ce w-e contre Sochaux)

Sirigu (2/5) A repoussé quelques tentatives chaudes mais a fait des relances pourries et semblait plus serein sur les derniers matchs.

Jallet (2/5) Ce n’est pas son match le plus mauvais mais rien qu’à ses contrôles on voit que ce n’est pas le Brésil.

Silva (3/5) A montré de la bonne volonté mais ce n’était pas vraiment ça. Se fait enrhumer sur le deuxième but.

Marquinhos (1/5) Ses quelques matchs sur le banc ne lui ont pas été bénéfiques, en tort sur les deux buts et un reste de match terne.

Digne (3/5) De bonnes initiatives sur son aile, une défense sans plus.

Verratti (3/5) N’est pas encore descendu de son nuage, trop de confiance, trop de ballons perdus bêtement mais de bons retours.

Matudi (3/5) A l’image de l’équipe, de la bonne volonté mais pas de réussite.

Rabiot (2/5) Un peu moins bien que ses deux compères du milieu.

Ménez (1/5) Deux occasions, deux ratés. On ne l’a pas vu du reste.

Cavani (2/5) Loupe une tête sur un centre parfait de Jallet (Si, si !!) à quelques mètres des buts. Pas assez tranchant.

Ibrahimovic (2/5) A joué dans son registre mais a manqué cruellement de justesse et a tenté de faire la diff’ tout seul ensuite.

Les remplaçants :

Lucas (non noté) A tenté quelques accélérations mais a souvent été perdant au duel.

Pastore (non noté) La mission «Sauver le soldat Ravier» est en train de prendre l’eau. Des occasions ratées et des passes approximatives. Il aurait pu rester sur le banc.

Les adversaire: Ont réussi ce que personne n’avait fait depuis le début de la saison: faire le dos rond et planter deux contres. Bravo à eux.

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Petit-Louis Fernandel