La Gones académie note Lyon-Nice

Récent académicien Torben Pfannkuch note les prestations de ses gones préférés à chaque match. Torben est plutôt content en ce moment…

A ne pas savoir tuer un match, à vendanger allègrement en première mi-temps, Lyon s’est fait peur et a joué un remake du Galles-France de la veille, avec une victoire qui a tardé à se concrétiser. Toutefois, le bloc défensif niçois, bah…

Lloris: 7. Une première mi-temps en forme d’échauffement tant il a eu peu de ballons. Une fois les Niçois disposés à enfin proposer du jeu, il est intervenu deux fois. Une bonne répétition du jubilé de Luis Fernandez…

Cissokho: 6. Si ses adversaires ont eu du mal sur leurs ailes, c’est en partie par sa fougue, il avait le mors aux dents, et ce dans tous les coins du terrain. Et si Lyon n’a pas tué le match, il le doit aussi en partie à celui qui espère sans doute avoir sa place au jubilé de Mendy. Le gros point à travailler, ce sont les centres et pourquoi pas le brossage (pas des dents… des ballons… pour les centres…)

Réveillère :7. Il a lui aussi passé une journée somme toute agréable. Présent en défense, accrocheur au point de mériter son jaune, il a aussi joué de forts vilains tours aux Niçois. Cherchait-il un Mancini en face pour lui rendre la pareille? Depuis sa gastro, il est indiscutable à son poste. S’agissait-il en fait d’une irrigation colonique dont les médecins bobos vantent tant les mérites ?

Cris: 6. Il a d’abord décidé de rendre hommage aux Fun Lovin’ Criminals, préférant le bump, geste technique défensif du football… américain. Quelques bonnes actions défensives quand même. Peut-être une main de sa part dans la surface, mais la video ne permettra pas de trancher… Lui aussi s’est dispensé de trancher du Niçois, et tant mieux.

Boumsong: 6. Moins visible que Cris, il a participé à la mise hors-jeu régulière de Rémy. En même temps, le gamin, il n’a qu’à trotter pour semer Jean-Alain alors bon… Trop lent pour participer au jeu rapide et trop débridé des Lyonnais, il est resté sagement en défense où il a rarement vu les Niçois venir. Ce qui lui a permis de s’entraîner à la belote en attendant le mondial.

Toulalan: 7. Précieux dans la récupération, dans la conservation, il s’est amusé face à des adversaires pas à la hauteur ,à tenter quelques dribbles et gestes techniques. Il a contenu les maigres ambitions niçoises lors des moments de relâche lyonnaise, mais est quand même resté discret dans les moments forts lyonnais. Ceci étant, vu le manque d’efficacité, ses surprises de volées n’étaient pas nécessaires non plus.

Makoun: 6. Il réapprivoise peu à peu Gerland. Pas besoin du parapluie, enfin pas pour les sifflets, pour lui. Malgré tout, il manquera un but, avec un énorme gâchis sur une frappe que même Torben Franck aurait mise avec ses genoux en papier bulle. Et un carton jaune sur une simulation qui surprend surtout par sa réussite…

Pjanic: 6. Inspiré, audacieux, on a retrouvé au début le Miralem qu’on aime. N’hésitant pas à dézoner pour apporter le surnombre et le désordre, parfois autant dans la défense niçoise que dans le jeu lyonnais, il offre le but à Lisandro, se crée des occasions sur coups de pied arrêtés. Sa seconde mi-temps est presque anecdotique. Physiquement usé, peut-être touché, il aurait dû céder sa place bien plus tôt.

Govou: 6. S’il ne s’est pas forcément montré à son avantage c’est en partie à cause des débordements de Pjanic, souvent dans sa zone. Il n’a toutefois pas oublié son quota de gestes à la Olive et Tom, histoire de faire le spectacle quand même. Il laisse l’impression d’en garder sous la pédale afin de s’amuser face au Real.

Bastos: 4. Après un superbe début de match contre Sochaux, il s’était un peu endormi. Il a continué dans cette lignée. S’il a percuté, il manque totalement ses occasions, livre des passes moyennes, ne réussit qu’un unique centre (autant que son remplaçant donc) et joue souvent vers l’arrière. Un match qui devrait lui coûter sa place à Madrid, surtout que Chelito était au repos volontairement.

Lisandro Lopez: 6. Un but, une bonne pression offensive, un match de nouveau plein pour Satan, mais il lui manque la réussite. S’il est titulaire face à Madrid, il faudrait moins gâcher sous peine de faire la grimace en fin de match. Quoiqu’il en soit, un but, des adversaires très gentils, le laissant faire quasiment ce qu’il veut sauf scorer plus, il a passé un bon anniversaire.

Les remplaçants:

Ederson: 6. Enfin un match proche de ce que l’on attend de lui… depuis longtemps. Entré à la 69e minute, à la place de Bastos, il a d’abord souffert avec le bloc lyonnais jusqu’à la sortie de Pjanic avant de se projeter vers l’avant avec l’entrée de Bodmer. Et cela lui a réussi, puisqu’il offre deux belles occasions, à Lisandro contré par Apam, et Gomis qui ne cadre pas. Sans compter celle que Makoun vendange… Il continue son opération l’OM pour 15 millions avec brio.

Bodmer: 7. S’il a sans doute définitivement perdu le trophée Torben Franck au profit d’un Cléber Anderson qui justifie à lui seul l’ensemble du staff médical lyonnais, son retour fut assez prometteur. Pour la grosse dizaine de minutes qu’il a jouées, il a stabilisé le milieu lyonnais, offert des solutions offensives et contribué au second but. Pas mal pour ses premières minutes. N’oubliez pas de bourrer de coton ses lieux de vie…

Gomis: 6. A failli ne pas être noté tant à part sa tête, sa présence fut anecdotique. Encore une fois gêné par son manque de vivacité criant face à un Lisandro de partout, il profite toutefois de son excellent sens du placement pour mettre sous pression Apam et lui offrir la possibilité de tuer Nice. Ce qui apprendra au simulateur que tout s’équilibre…

Si comme les académiciens de horsjeu.net, tu soutiens un club, manque d’objectivité et de patience, écris nous à editeur@horsjeu.net pour faire des essais et créer ton académie.