La Bianconero Académie note Juventus-Cagliari (1-1)

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Michel Panini va-t-il finir comme Salvatore, Luciano et Domenico ?

Michel Panini s’est vautré dans son canapé présidentiel devant un streaming de qualité, et a observé le match nul de la Juve contre Cagliari, honorant plusieurs Galettes des Rois pour l’occasion.

 

En (presque) direct du stade :

-8e La sphère d’influence de Michel n’a plus de limite puisque la Russie découvre son Onze Mondial Historique. Merci à Emil Dragnev d’avoir assuré la traduction, la version originale est toujours disponible ici. 5500 lectures, 63 commentaires, pas mal de compliments et de remerciements.

-7e « Tu sais pourquoi j’ai choisi de faire ce boulot ? Si je fais journaliste, c’est évidemment pour être célèbre. Moi je veux être connu. Tu sais pourquoi ? Pour niquer les gonzesses. Quand t’es célèbre, tu niques plein de gonzesses. » Vrai.

-6e SMS d’Irina Shayk : « Si tu reviens, j’annule tout »

-4e 16 points séparent la Juventus, première au classement, de Cagliari, dixième.

-2 La saison dernière, Matri n’avait pas fait de sentiments pour planter à deux reprises son ex pour sa première fois en Bianconero.

6e Calme, luxe et volupté au Juventus Stadium. Lichtsteiner sollicite le une-deux avec Pepe qui dévie le ballon sur Marchisio. Ce dernier sert le Suisse qui avait poursuivi sa course. Le latéral centre en retrait pour Vucinic qui conclut dans le but vide.

7e L’Unicef annonce dans un communiqué qu’un accord a été trouvé avec la Juventus FC pour un contrat de sponsoring caritatif. Pendant ce temps, l’action Kleenex explose en Bourse, tout comme celles des supporters.

15e Pepe s’entête à jouer en déviation. Ca me prend la tête. Echec à répétition.

16e Vidal décide de mettre un terme à son imitation de Doudou Cissé, il quitte le rond central.

18e Pirlo tente une ouverture dans le dos de la défense. Trop profond. Il doit « régler sa mire » comme dirait un commentateur de France 4.

26e Dessena tente un ciseau sur la rate de De Ceglie. Coup-franc.

29e Marchisio réalise une ablation des tibias d’Ibarbo. L’opération s’est bien déroulée.

30e Bonucci contre de la main une déviation de la tête Sarde dans la surface. L’Italien mime le geste du pied pour clamer son innocence et se disculper de toute poursuite arbitrale.

35e Agostini centre sur le bras de Barzagli. L’arbitre indique le corner. Les bonnes habitudes reviennent. Devant le mécontentement des Rossoblu, Barzagli joue les médiateurs en précisant qu’il reste des montres, fourrures et filles de joies à répartir d’ici la fin du match.

Le milieu de terrain a manqué de dynamisme.

37e Cossu est un mal-élevé. Il bouscule Pirlo de son trône invisible, puis Vidal qui avait joué le coup-franc rapidement.

38e Pirlo, mécontent de la passe de Carrick samedi, délivre une passe décisive dans l’intervalle, sauf que c’est Lichtsteiner à la réception. Sur l’action qui suit, Vucinic est étourdi : il centre pour Pepe qui vise le gardien de la tête.

42e Lichtsteiner encore, frappe le sol pour signifier que la balle n’est pas sortie des limites du terrain. Filez-lui un verre d’eau, il a le teint rougeau.

45e « One nil » déclare le commentateur Anglais. Je ne peux m’empêcher de penser à la qualité d’argumentation de Samir Nasri.  Sinon, je te conseille de lire le Onze Anal Historique du FC Sochaux. Pourquoi ? Parce que j’ai un ancêtre qui a été Président du club de Peugeot. Un indice ? Il a le nom de la ville dont je commente les matchs. Allez, va vérifier.

46e Seulement trois tirs pour la Juventus, trop de suffisance et d’insuffisances. Cagliari aurait pu égaliser, comme souvent.

47e Michel est un prophète. Cossu égalise. Relance plein axe de Bonnuci et frappe instantanée de l’insulaire. L’action démarre sur un air-coup d’épaule du défenseur de la Juve face à Ibarbo.

48e Heureusement, j’ai mis la main sur des excédents de Galette des Rois.

50e Bonucci s’écroule mentalement face à Eto’o, euh Ibarbo pardon.

52e Les tifosi entonnent un chant à la gloire de la mère de l’arbitre qui a sanctionné Matri d’un jaune pour avoir simulé dans la surface adverse. Lequipe.fr traduit ça par : « le public donne de la voix ». Des génies.

56e Pepe applaudit une passe trop profonde. Joue-là comme Thierry Henry. Krasic s’échauffe. Monde de merde.

57e Intermède philosophique : pourquoi cette équipe se décompose défensivement contre les équipes de milieu ou bas de tableau alors qu’elle n’a pas tremblé face aux cadors du championnat ?

58e Une impression de regarder la Liguain m’envahit. Vucinic s’arrête de jouer à chaque contact. L’arbitre siffle en faveur de la Vieille Dame néanmoins.

63e Ce con de Vucinic a du ballon lorsqu’il décide de bouger son gros cul. Dribbles faciles et passes courtes vicieuses. Mais que c’est rare. En psychanalyse, on appelle ça le syndrome Nasri. Oh non, pas pour le talent de ce dernier, on n’est pas à Téléfoot. Non, pour son immobilisme. Car, le seul endroit où on peut le voir accélérer, c’est sur la route.

Pepe avait un peu de déchet dans son jeu. Un peu.

65e Del Piero remplace Simone.

71e Krasic remplace Matri dont les décrochages abusifs et la conduite de balle approximative ne me manqueront pas.

73e Cagliari a un « Sardegna » multicolores en guise de sponsor. Ca me rassure, je comprends pourquoi ils sont en train de nous entuber. Je vais parler de concept à Loulou.

75e Vucinic a bien saisi que la situation sportive de Djibril Cissé n’était pas favorable. Il catapulte une bonne vieille volée dans un angle mort. On a les hommages qu’on mérite…

77e Nainggolan montre son tibia entaillé. Et Olivier Atton, il faisait comment, hein ? Il ne bronchait pas même avec un bras dans la chaussette.

79e Pirlo dépose la gonfle sur le frontal de Del Piero. Le gardien de Cagliari est le premier surpris d’avoir stoppé le ballon involontairement. Saison de merde hein ?

80e Krasic dépose le concept du « sombrero-chandelle ». Très classe.

81e Borriello entre avec sa mèche, Vucinic sort. Un ancien Romain en chasse un autre. Le public est indiffèrent.

93e « Milos Krasic, uomo di merda. »Nedved en tribune a honte de sa couleur de cheveux puisqu’après un service de Borriello, le Serbe rate les cages de plusieurs mètres comme un symbole d’un joueur qui a le cadre dans la tête.

La huitième part de Galette déplore un attouchement buccal.

94e Vidal tente une Basile Boli, mais dans la surface. Sa tentative termine en tribune, propulsant le panini d’un enfant de huit ans plusieurs rangées plus loin…

95e Fin du match, la deuxième Galette des Rois du jour vient de subir un attentat tragique.

Trop peu de situations dangereuses, un déchet technique déplorable et plusieurs individualités absentes. La Juventus aurait pu quand même l’emporter en fin de match. A noter qu’avec 18 matches sans défaite, elle établit la meilleure série de son histoire. Son précédent record datait de la saison 1949-1950.

 

Le bulletin de notes :

Buffon (n.n.) n’a rien eu à faire, mais a encaissé un but. Sale histoire.

Lichtsteiner (3/5) a bien déboulé dans son couloir droit avec une activité remarquable. Passeur décisive au terme d’une action digne des gentils Barcelonais, il a foiré quelques opportunités par la suite. Sinon, il a été nerveux, mais ça c’est une habitude.

Barzagli (3/5) est serein même lorsqu’il fait une main dans la surface. Deux retours défensifs indispensables à son actif. La frappe de Cossu passe entre ses jambes.

Bonucci (2/5) est sanctionné pour son trou d’air de dix minutes en seconde période qui gâche un match correct dans l’ensemble. Mais le haut-niveau n’autorise pas de tels errements.

De Ceglie (3/5) est un apport offensif indéniable grâce à ses dédoublements et ses nombreux centres intéressants, mais derrière c’est plus ouvert qu’une Lensoise de douze ans lors d’une réunion de famille dominicale.

Vidal (2/5) la vérité, tu m’as déçu. Il a beau être hargneux, il a multiplié les passes ratées comme les tentatives offensives. En témoigne cette tête en fin de match. Ses performances s’écroulent comme une mine chilienne.

Pirlo (3/5) a été trop en retrait sur le terrain. Mais lorsqu’il s’est aventuré en phase offensive, ses fulgurances n’ont pas été bonifiées par ses co-équipiers. En revanche, 100 % de réussite sur les fautes réclamées-obtenues. Il a pris quelques risques inconsidérés devant la défense.

Marchisio (4 puis 2) a parfaitement fait la liaison entre le milieu et l’attaque en première mi-temps démontrant une bonne complémentarité avec De Ceglie. Il s’est perdu par la suite victime du bordel tactique en attaque digne d’un bar à putes de Bogota.

Pepe (1/5) est un plaidoyer pour le droit à l’euthanasie. Déficient mental, et physique puisque son pied droit agit en dépit de toute logique, Régis Simone a le mauvais goût de figurer sur l’action du but Turinois. Ce qui l’exonère de la sanction ultime.

Vucinic (3/5) est un synonyme d’immobilisme. Buteur mais sa propension à attendre le long de la ligne de touche, additionné à ses passes en retrait offrent un récital de suffisance. Il pourrait être indispensable s’il proposait des appels dans le dos de la défense, ou en se plaçant entre les lignes.

Matri (1/5) souffre d’un défaut de parallélisme pour conduire le ballon. Son GPS était endommagé puisqu’il a accumulé les sorties de routes en désertant la surface adverse. Dommage, c’est un attaquant axial.

Pepe et le concept de mobilité.

 

Les remplaçants :

Del Piero : est impuissant.

Borriello : a une carte à jouer.

Krasic : est un con.

 

Michel Panini.

Michel Panini est sur la toile : Facebook et Twitter. Il a sûrement deux, trois trucs à t’expliquer sur le ballon.

4 thoughts on “La Bianconero Académie note Juventus-Cagliari (1-1)

  1. Merci l’Inter du coup, mais faudra gagner ce genre de matchs dans le futur sinon on risque une sacré désillusion.

  2. Je pense que les deux matchs moyens (Lecce, Cagliari) s’expliquent par le gros travail physique pendant la trève.

  3. 109 touchers de balle pour Lichtsteiner, pas une faute : pas mal pour un latéral, suisse qui plus est. Plus ou moins l’équivalent du nombre de ballons que j’ai touché depuis le début de saison.

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