La Blaugrana Académie note Barça – Milan (3-1)

TF1 ayant (encore) eu la bonne idée de diffuser un match sans intérêt et dont tout le monde se tape, Hristo a dû se taper un streaming pourri qui annonçait toutes les 10 minutes que Milan jouait en blanc et le Barça en bleu et rouge… peut-être pour aider Alexandre Delpérier devant son poste de télévision.

Hristo est confiant avant cette rencontre, il ne vous racontera donc, pour se déstresser, ni sa dernière expérience sexuelle avec un reste de tartiflette, ni où, quand, comment et avec qui il a assisté à cette rencontre, les personnes en question ayant préféré garder l’anonymat le plus total.

Place au match.

Les compos

A Barcelone

Deux questions se posaient avant ce match-choc face à Milan.

La première sur la titularisation ou non de Xavi, toujours en disgrâce avec ses mollets pourris (mais beaux quand même). La deuxième concernait la rumeur selon laquelle Guardiola pourrait aligner un 3-4-3. Le suspense est à son comble.

C’est alors qu’au coup d’envoi on constate que le métronome catalan est bel et bien titulaire dans un 3-4-3 à connotation offensive se muant en 3-3-4 selon la phase dans laquelle se trouve l’équipe.

La troisième surprise de taille est la titularisation de Cuenca à la place d’Alexis, pas au mieux de sa forme durant les dernières rencontres.

Ce qui, au final donne :

Valdes dans les buts.

Une défense à trois avec, de la gauche vers la droite : Mascherano, Piqué et Puyol.

Un milieu de terrain à quatre avec Busquets juste devant la défense, Xavi à la mène, Iniesta légèrement excentré sur la gauche et Alves collé à la ligne sur la droite.

Devant, Cuenca sera positionné à gauche tandis que Fabregas et Messi occuperont tous les deux l’axe.

A Milan

Une équipe on-ne-peut-plus-classique est alignée par Allegri, presque la même qu’à l’aller mis à part la titularisation d’Abate à la place de Bonera sur le flanc droit de la défense. Pas d’ergotage inutile, voilà la compo :

Les buts :

1-0, Barcelone, 10ème : dans la surface, Antonini fauche MESSI par derrière. L’Argentin se charge de transformer en ouvrant son pied.

1-1, Milan, 32ème : suite à une offensive menée plein axe par les Milanais, Ibrahimovic sert NOCERINO dans la profondeur qui s’en va ajuster Valdes pour l’égalisation.

2-1, Barcelone, 42ème : alors que Xavi s’apprête à tirer un corner, Nesta fait tomber Busquets dans la surface. L’arbitre siffle un second penalty. MESSI transforme en croisant son tir.

3-1, Barcelone, 53ème : suite à une incursion plein axe aux 30 mètres de Messi, ce dernier frappe mais le ballon, détourné par un défenseur, arrive dans les petons d’INIESTA qui a tout juste le temps de se mettre sur son pied droit pour aller trouver le petit filet d’Abbiati.

Les notes

VALDES  /3 : un beau un-contre-un remporté sur un duel face à Robinho. Mais pour une fois que le Catalan avait l’occasion de faire une parade, il fallait que l’arbitre siffle un hors-jeu en défaveur du Brésilien. Pas de 4 donc, ce sera un 3.

PIQUE  /4 (remplacé par ADRIANO à la 75ème) : comme au match aller Gerard était au marquage de la grande suédoise, comme au match aller Gerard a pris un premier vent par la géante suédoise mais et comme au match aller la géante suédoise n’a pas vu le jour. Et quand on sait que les Italiens ne se sont procurés que 3 occasions durant les deux rencontres, on applaudit Gégé et on crache sur Zlatâne. Sorti blessé.

MASCHERANO /3 : match en demi-teinte pour El Jefecito. Autant c’est lui qui couvre Nocerino sur le but italien, qui s’embrouille avec Boateng et qui prend un carton jaune inutile sur un tacle par derrière, autant c’est lui qui a dégagé le plus de sérénité dans ses interventions ; preuve en est son tacle double-lame sur Zlatâne puis sur Maxi Lopez. Match mitigé donc, et qui dit match mitigé dit note mitigée.

PUYOL /3 : au match aller, sur un corner catalan, Mesbah l’avait plaqué au sol et l’arbitre n’avait pas bronché. Grand bien lui en fasse. Mais cette fois-ci, avec un arbitre un brin plus burné, la sanction est enfin tombée. La combinaison avec Busquets pour entourlouper le vieux briscard Nesta était de toute beauté. Sur son match à proprement parlé ? RAS, sachant que l’ailier droit adverse était inexistant.

ALVES  /4 : d’abord majestueux ailier droit se délestant des tâches défensives durant la première période, le Brésilien s’est fait plaisir en combinant avec ses compères de jeu Xavi et Messi, avec style comme toujours. En seconde période Guardiola l’a alors relégué au rang de simple latéral ; triste mais utile. Mais quand on est polyvalent comme Dani, on fait son job avec un grand professionnalisme, que ce soit devant ou derrière, comme un symbole de Tera Patrick.

BUSQUETS  /5 : un match d’une solidité à toute épreuve. Si Zlatan et Robinho n’ont pas touché un ballon, c’est grâce à lui. Si Boateng n’a pas pu se la raconter et faire un pathétique moonwalk en fin de rencontre, c’est grâce à lui. Si Nesta s’est fait choper là où Mesbah, Walter Samuel et Lucio sont passés à travers, c’est grâce à lui. Més que oune mec indispensable.

XAVI  /2 (remplacé par THIAGO à la 60ème) : le taulier était clairement en-dedans, son élongation au mollet expliquant certainement cela. Est-il cramé pour la saison ? Possible. Est-il définitivement au fond du fait-tout ? Certainement pas. A mon humble avis le Boss a besoin d’une longue période de repos, et s’il n’était pas sélectionné pour l’Euro, Hristo n’en chierait pas une pendule.

INIESTA /4 : un brin timoré dans la construction du jeu, c’est pourtant bel et bien le Don qui plie la rencontre en un-contre-un face à Abbiati en toute sérénité, comme samedi face à l’Athletic. Et comme vous le savez Hristo aime les gens décisifs, ceux qui scorent dans les matches au couteau. Oui Hristo aime les gens décisifs ainsi que les actrices porno à l’élasticité anale fort développée.

FABREGAS /3 (remplacé par KEITA à la 75ème) : un match sans accroc, l’Espagnol se trouve toujours avec Messi les yeux fermés. Heu… ben en fait Hristo n’a pas grand chose à dire sur son match donc votre académicien chapeauté vous propose ce soir de regarder, seul(e) ou accompagné(e) «L’indécente aux enfers », un film qui, scénaristiquement parlant, n’a rien à envier au Parrain.

CUENCA /3 : « un travail ingrat pour un physique ingrat », tel pourrait être le slogan qui résume le match du jeune éphèbe. Sur le flanc gauche de l’attaque catalane en première période puis à droite en seconde, son job était d’abord d’étirer au maximum la défense milanaise pour permettre aux axiaux de pénétrer plus facilement. Le souci quand tu fais ça, c’est que tu touches 3 ballons dans le match. Mais faut avouer que les 3 ballons qu’il a touchés, il ne les a pas gâchés. Villa n’a qu’à bien se tenir.

MESSI  /4 : on sentait bien que le génial génie du bien avait les gambettes qui le picotaient durant la présentation des équipes. Alors certes son match n’est pas le plus abouti qu’il ait réalisé mais ce qu’il a fait, il l’a bien fait : deux penalties transformés sans broncher et quelques caviars délivrés notamment celui pour Adriano d’un fort beau gabarit. Il se préserve pour le Real, ça va faire mal.

Remplaçants :

THIAGO (remplace XAVI à la 60ème) : une occasion vendangée sur une remise de Messi a bien énervé Hristo mais ce qui a mis votre académicien bulgaro-catalan hors de lui c’est cette perte de balle sur une talonnade inutile pour amuser la galerie qui met fin à une possession de balle de plus d’1m30s. Inutile au possible, ici c’est le Barça, pas le Real.

ADRIANO (remplace PIQUE à la 75ème) : on retiendra son immanquable manqué pour celui que Hristo aurait bien vu titulaire. Fort regrettable.

KEITA (remplace FABREGAS à la 75ème) : Hristo y pensait pendant le match hier : ce mec aura quand même un sacré palmarès sans jamais rien avoir foutu, comme un symbole de Remy Vercoutre.

Que faut-il retenir de cette rencontre ?

• Qu’à part amuser les badauds avec ses frasques verbales le Suédois ne sert pas à grand chose footballistiquement parlant. Eux c’est le Barça, mais toi t’es qui putain ?
• Pour une fois qu’un arbitre prend ses responsabilités et a les testicules de siffler un penalty sur un tirage de maillot dans la surface, on ne va pas le blâmer.
• Pourquoi le duo Stéphane Guy – Daniel Bravo pour commenter un match du Barça ? Por qué ???
• Que cette équipe du Barça arrive à faire passer le grand AC Milan pour un banal Olympique de Marseille.
• Que le Barça, avec ce niveau-là, ne peut faire autre chose que d’aller glaner sa 5ème Ligue des Champions en terre teutonne. Arrogance mal placée ou réalisme froid de la part de votre académicien à moustaches ?

Les images du match, c’est ici.

Prochaine académie samedi avec le déplacement à Saragosse. Vous retrouverez certainement Fernando qui devrait être sorti, d’ici là, des geôles crasseuses de Guantanamo.

Analos besos moustachos.

Hristo Mario.

Hristo ayant troqué son Atari 500 pour le tout dernier IBM 5100 de 1983 comprenant le lecteur cassette et une mémoire vive de 8ko (c’est le vendeur qui le lui a dit lorsque Hristo a sorti le chéquier), Hristo est désormais gaillard informatiquement parlant.
C’est pourquoi Hristo a décidé de créer son propre compte Twitter, même s’il ne sait pas s’en servir.
Hristo est aussi sur facebook, où une page spéciale Blaugrana Académie est désormais disponible.
Alors si tu es beau (ou belle), jeune, riche et intelligent(e) et que tu like le FC Barcelone et la Blaugrana Académie, viens poquer Hristo mais pas trop fort quand même (Hristo n’a aucune idée du sens de la phrase qu’il vient d’écrire mais le service web-marketing lui a dit que c’était une tactique géniale, comme un symbole du 3-4-3 de Guardiola).
Et même si tu es moche, vieux (ou vieille), pauvre et complètement abruti(e), tu peux quand même cliquer sur les liens sur la gauche de l’académie pour que l’éditeur, ce bel homme, puisse enfin se payer une nouvelle voiture.

Et si avec tout ça tu ne trouves pas ton bonheur, alors va faire un tour sur le site blograna, c’est des copaings, et les copaings : c’est bieng.

Et si vous avez encore un peu de temps (en même temps vous êtes chômeurs donc vous avez du temps), allez lire l’appel du Che Fredac, c’est poignant, c’est comme l’appel du 18 juin sauf qu’on n’est pas le 18 juin