Mes que un derbi barceloni (pour l’orthographe, le sofootien Alexandre Gonzalez repassera). En effet, cette année l’Espanyol a troqué sa tenue d’habitué du ventre mou de la Liga pour celle de sérieux candidat à la qualification pour la ligue des Champions. Actuel 4ème de la Liga, la bande à Pochettino possède dans son effectif, au milieu des meilleurs bouchers de toute la catalogne, des joueurs capables de poser de sérieux problèmes aux blaugranas. La gardien Kameni, l’avant-centre Osvaldo et le capitaine Luis Garcia en sont les parfaits exemples.Guardiola reste fidèle à son schéma tactique et envoie son onze type au casse-pipe.

VALDES /4 : il sort la parade qu’il faut face à Callejon à la 35ème empêchant l’Espanyol de revenir dans le match et une deuxième face à Osvaldo à la 70ème. Pour une fois que quelqu’un frappe, il allait pas laisser passer l’occaz de se montrer sous son meilleur jour.

PUYOL /2 : Arff. Tonton s’est fait croqué de vitesse par Osvaldo sur le but des pericos. Dun coté, vu que ça change ne rien au final, on s’en branle un peu les cojones. En parlant de ça faut que je pense à renouveler mon abonnement à Nichons Magazine.

PIQUE /3 : quel farceur ce Gégé. Le type a quand même tenté dans la surface adverse un coup du sombrebo sur un défenseur. Fatche, esthétique quand tu nous tiens, le ballon a atterri 2 mètres derrière le défenseur. Il ne peut pas s’empêcher de déconner le bout-en-train.

ABIDAL /3 : il est peut-être le seul avec Puyol à ne pas avoir d’instinct de buteur dans cette équipe. Pour preuve un caviar d’Iniesta sur l’aile droite où il était esseulé, et, malheureusement, Abidal s’est transformé en Abidoul préférant faire un centre écrasé tout pourri plutot que d’envoyer une minasse les bananas sur Kameni.

ALVES /3 : je n’arriverai jamais à capter comment un mec peut sortir d’un match de 90 minutes en ayant fait une quinzaine de sprints sans jamais s’essouffler alors que dés que je monte des escaliers de plus de 10 marches je dois faire une pause de 5 minutes. La nature est mal faite… ou peut-être devrais-je arrêter de fumer.

BUSQUETS /3 (remplacé par MASCHERANO à la 80ème) : a pris un carton à la 5ème minute de jeu, puis, dés qu’il a eu le malheur de toucher la balle, les milieux de terrain de l’Espanyol se jetaient sur lui pour le découper. Alors contentieux, aigreur mal placée, jalousie ou astuce pour le faire dégoupiller?

XAVI /4 : une passe décisive, un but. La force tranquille a encore parlé, il est impossible de lui prendre le ballon. Que ça doit être frustrant, quand on est adversaire, de voir les passes du catalan frôler son pied dés qu’on tente l’interception.

INIESTA /3 (remplacé par KEITA à la 85ème) : un Andrès en demi-teinte mais tout le monde ne peut pas être au maximum en même temps. Mais peu importe, il eût tout de même droit à l’ovation, à son remplacement, de tout le stade ainsi que des joueurs de l’Espanyol pour son hommage rendu à son ami Dani Jarque après son but en finale de Coupe Du Monde.

PEDRO /5 (remplacé par BOJAN à la 90ème) : 2 buts. Tel une fouinasse des Blakans, il s’en est allé marquer ses buts comme un vrai n°9 : le premier en un contre un et le deuxième à l’arrache, un joli but de raccro comme on dit dans le jargon. Une qualité de plus, une.

VILLA /5 : 2 buts. On peut enfin dire qu’il est complètement intégré au style de jeu de l’équipe. 4 mois pour un joueur venant du même championnat c’est bien. Il atteint sa vitesse de croisière et pourrait se battre avec Cristiano et Messi pour le titre de pichichi.

MESSI /5 : 2 passes décisives, impliqué sur 4 des 5 buts. Il a tout prouvé sur l’aile droite et montre maintenant que ce n’est pas pour rien qu’il a le n°10 floqué sur son maillot. Putain s’il se met à faire des ouvertures à la Xavi, les pauvres adversaires ne sont pas sortis de l’auberge espagnole. Comme dirait Georges Eddy « ouahouahouahouahouah qu’est-ce ce c’est fowwwww!!! ».

Remplaçants :

MASCHERANO (remplace BUSQUETS à la 80ème) : espère secrètement que Busquets se pète la cheville. A 20Me le transfert, je trouve que ça fait cher les 10 minutes par match.

KEITA (remplace INIESTA à la 85ème) : affaiblit l’équipe dés qu’il entre en jeu. Fais péter les canteranos s’il te plait Pepinho.

BOJAN (remplace PEDRO à la 90ème) : a failli marqué 2 buts en 4 minutes de jeu. Failli seulement… c’est ce qui fait la différence entre un bon et un grand attaquant.

Le résultat et la manière dans un derby, ça faisait longtemps qu’on avait pas vu ça. Après Séville, la Ceuta, Le Real et la Real (sans compter la rouste face à Almeria), Barcelone s’offre une nouvelle manita  et ne peut plus s’empecher de laisser ses mains trainer partout. Bref les mots derby et clasico ne veulent plus dire grand chose pour cette équipe. Sauf blessure qui obligerait à piocher sur le banc de qualité très inférieure au onze-type, cette équipe est imbattable. Je vais même aller plus loin, si le Barça perd une rencontre de Liga ou de Ligue des Champions cette année, je m’engage officiellement à passer 24 heures avec Jean-Paul dans sa tanière.Prochaine rencontre avant la trêve, mercredi en coupe du Roi, avec la réception de l’Athletic.

2 thoughts on “La Blaugrana académie note Espanyol-Barcelone (1-5)

  1. il nerazzurri vi porterà a parte! È melone!

    el blaunegro el portarà a part! Vostè meló!

    Les « bleu et noir » vont vous démonter ! Vous avez le melon !

  2. Désolé Marco, les gueguerres de cours d’école ne m’intéressent pas. D’autant que je ne vois aucun Barça-Inter à l’horizon.

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