La Blaugrana note Barcelone-Saragosse (4-0)

Après une trêve internationale qui ne réussit jamais à l’équipe catalane, Barcelone accueille, pour cette 13ème journée espagnole, le Real Saragosse, bien mal en point en ce premier tiers de saison.
En introduction de la rencontre Marc Keller, commentateur d’un soir pour Canal Plus, déclare: « Maxwell est très technique, c’est un joueur complet ». Hristo a d’abord vomi, puis il a ri et a revomi, comme un symbole de supporter strasbourgeois ou monégasque (c’est au choix). Puis Hristo a compris qu’Omar Da Fonseca commentait la rencontre entre Valence et le Real Moudrid, la soirée allait être longue. Fort heureusement, une bouteille de Porto trainait par là.

Les compos :

Barcelone

Mettez-vous dans la tête de Guardiola : vous avez un match plutôt simple le samedi soir face au Real Saragosse et puis, quatre jours plus tard, une rencontre contre l’AC Milan pour déterminer qui terminera premier du groupe et pourra, ainsi, placer une quenelle de 50 dans le fion d’Arsenal en huitième de finale de C1. Quelle compo alignez-vous ?
Malheureusement, tout comme Hristo, vous n’êtes pas Pep et comme vous n’êtes pas Pep vous n’auriez pas eu la fantastique idée d’aligner un magnifique 4-3-3.
Dans les buts : Valdes, normal. En défense, la déjà légendaire charnière (oui Hristo fait des rimes) Piqué-Puyol est reformée tandis que sur les côtés le Brésil sera à l’honneur avec Alves à droite (ouais !!!!!) et Maxwell à gauche (doux Jésus).
Au milieu de terrain, Pep donne sa chance à Doudou, tandis que Busquets est dans les tribunes histoire d’engranger du modjo pour annihiler, mercredi, les offensives de Boateng et autres Seedorf . Associés au Malien, les deux Catalans pur jus Xavi et Fabregas auront en main les clés du jeu.
Devant, Pedro, revenant tout juste de blessure, n’est pas encore prêt pour être aligné dans le onze et Villa, pourtant auteur de l’égalisation face au Costa Rica en amical en milieu de semaine, est relégué sur le banc de touche suite à ses prestations en dent de scie. Guardiola, donc, titularise Alexis sur le front gauche de l’attaque et Cuenca à droite. Dans l’axe, Messi, futur ballon d’or puisque son homologue portugais se fout du trophée, est titularisé.

Début de rencontre :

Fin de rencontre :

Saragosse

Côté aragonais, Aguirre fait avec les moyens du bord, c’est-à-dire avec ce que Jorge Mendes a bien voulu lui refiler cet été.
Dans un 4-2-3-1 très apprécié chez les équipes en visite au Camp Nou, Saragosse démarre la rencontre avec le portugais Roberto (100% propriété de l’écurie Mendes) dans les buts, une défense à quatre où le madrilène Mateos sera le taulier et deux récupérateurs que seront le portugais Meira et l’argentin Ponzio. Pour résumer le niveau de cette équipe, le verrou n’a pas vraiment de cadenas.
Offensivement, le perico de puta Luis Garcia est à la mène aidé sur les côtés par Juan Carlos et Barreto. La pointe, elle, sera la nouvelle star portugaise, Helder Postiga, longtemps considérée comme un joueur de piètre niveau dans son pays. Mais bon le principe même du portugais n’est-il pas d’être une girouette et d’aller là où le vent souffle ?

Les buts :

Barcelone, 18ème : sur un coup franc tiré et enroulé par Xavi à 20 mètres côté gauche de la surface, PIQUE coupe la trajectoire du ballon et s’en va placer sa tête pour l’ouverture du score. Pour remercier son coéquipier, Piquenbauer ira mettre un coup de boule.

Barcelone, 43ème : sur une action partant de la droite de la surface de Saragosse, Cuenca récupère le ballon puis décale Xavi qui trouve MESSI dans la surface. L’argentin dribble un défenseur puis prend le gardien à contre-pied.

Barcelone, 53ème : sur une ouverture de Fabregas dans la surface adverse, Keita, aux six mètres, remet à hauteur pour PUYOL (qui se trouve là on ne sait trop pourquoi) qui se jette touffasse au vent pour pousser le ballon au fond des filets dans une cabriole qui emmène le gardien et un défenseur.

Barcelone, 74ème : sur une perte de balle du latéral gauche aragonais dans son propre camp, Thiago récupère le ballon pour le passer à Cuenca qui déborde et centre sur la tête de VILLA. Tout ça pour un ballon qui finit au fond des filets.

Les notes :

VALDES /3 : més que une séance de rattrapage. Pour la peine, petite Blaugrana Académie est désormais disponible.

PUYOL /4 : « Puyol est cuit » par-ci, « Carles n’a plus les cannes » par-là, tant de critiques envers le Capitàn et si peu de preuve de cette sois-disante décrépitude. Carles, lui, c’est sur le terrain qu’il démontre que ses jambes le portent toujours tel le jeune fougueux imberbe qui va aux putes pour la première fois à l’image de deux ou trois montées balle au pied dont une qui se termine par un but. Més que une légende.

PIQUE /4 : Non seulement Gérard se permet, ces derniers temps, de faire des talonnades en veux-tu en voilà se transformant en passes décisives mais si, en plus de cela, le catalan se permet d’aller péter une tête sur corner pour ouvrir le score, alors la question de savoir s’il est redevenu le meilleur défenseur du monde peut se poser. Zlatan est prévenu .

MAXWELL /3 : un de ses meilleurs matchs (sous les couleurs du Barça). Certes l’adversaire du soir n’était pas un foudre de guerre et Guardiola ne prenait pas un risque énorme en alignant le brésilien, mais il fallait quand même avoir les couilles de le faire. Défensivement bon, techniquement intéressant, le brésilien a même tenté deux frappes dont une a bien failli finir en touche. Pourquoi ne lui mettre que 3, alors? Parce que dans la série « tu préfères ça ou ça ? », demandez à Guardiola « tu préfères laisser ta fille toute une journée dans une pièce vide avec Francis Heaulme ou titulariser Maxwell lors d’un Clasico ? » et vous verrez son temps de réflexion, tout comme celui de Hristo, peut dépasser dix bonnes minutes.

ALVES /3 : Dani est un fauve, tout le monde le sait, un félin assoiffée de ballons et de football. Mais Dani, en période vache maigre, se contente d’autre chose. C’est pourquoi, suite à un duel face à Mateos où les crampons du brésilien sont allés arracher le cuir chevelu du défenseur formé à la cantera madrilène, Dani s’est relevé, a observé le crâne de l’espagnol puis, à la vue de l’hémoglobine ruisselant de la plaie, a souri, la bave aux lèvres et l’œil luisant. Propre.

KEITA /4 : après s’être penché sur Maxwell en première période, le Dieu de la Pitié, à Barcelone pour le week-end, a décidé de faire d’une pierre deux coups et d’aider un peu le pauvre Keita dans son rôle de récupérateur. Grand bien lui en a fait puisque Doudou, solide comme un roc, a sorti le bleu de chauffe et, comme un symbole de Sergio Busquets, n’a laissé passer aucun ballon dans un rayon de 5 mètres autour de lui. Comme quoi quand on le place là où il faut…

XAVI /5 (remplacé par THIAGO à la 55ème) : en 55 minutes, le patron catalan a montré toute la sagacité dont il est imbibé. Une passe décisive pour Piqué, une autre pour Messi, bref, sans trop forcer son talent, Xavi pèse sur le jeu et fait passer des gonzes comme Thiago et Fabregas pour des perdreaux castrés, c’est dire. Quand on sait que même le plus irrévérencieux des iconoclastes s’est déjà paluché sur Sr Hernandez, ça vous classe le garçon.

FABREGAS /2 (remplacé par VILLA à la 65ème) : les préceptes footballistiques selon lesquels un joueur transféré flambe pendant quelques semaines puis connait ensuite une petite période de Spleen sont parfois dogmatiques, d’autres fois complètement absurdes. Pour Fabregas, cela se vérifie : après trois mois pleine bourre où le catalan a enchainé les performances de haut vol, Cesc connait depuis trois match une période de moins-bien pas forcément inquiétante mais toujours énervante. Fabregas-Pastore, même combat.

ALEXIS /1 (remplacé par INIESTA à la 55ème) : Guardiola ne l’a clairement pas mis dans les meilleures conditions pour réussir une rencontre : un retour de blessure de 6 semaines + une trêve internationale où le chilien a beaucoup joué, bref très compliqué de juger ses prestations sachant que le bestiau ne s’est pas encore acclimaté au rythme de jeu catalan. Le gonze a du ballon c’est clair, il va maintenant falloir s’en servir à bon escient.

CUENCA /4 : Hristo était très sceptique quant à sa réussite en équipe première en voyant ses trois premières rencontres. Certes le gamin pue le football, a quelques éclairs de génie durant une rencontre mais de là à prendre la place à un Pedro ou un Villa en pleine bourre il y a un gouffre. Et pourtant le gamin, samedi, a conquis Hristo par ses provocations sur son adversaire direct, ses centres et sa palette technique qu’il n’avait jusque là pas dévoilés. Cuenca sait qu’il y a une place à prendre quand on sait le niveau actuel de Villa et Pedro.

MESSI /3 : Messi marque, Messi régale mais Messi vendange et c’est un problème que souligne Hristo depuis un certain temps car comme le dit l’adage catalan « Pourquoi se contenter de 5-0 quand il peut y avoir 10-0 ? ». Pas très grave direz-vous à Hristo et vous aurez peut-être raison mais contre des adversaires un peu plus huppés le ratio tirs cadrés/buts doit être supérieur à 50%.

Remplaçants :

THIAGO (remplace XAVI à la 55ème) : il est clair qu’après la prolongation de Rafinha cette semaine, la fratrie Alcântara va régner en maître ces prochaines années pour le plus grand bonheur des culés car s’il est vrai que le benjamin de la famille n’a pour l’instant pas montré grand-chose en équipe première, le cadet, lui, relève la tête pour étaler toute la classe dont il est pétri.

INIESTA (remplace ALEXIS à la 55ème) : le petit lutin espagnol croque la feuille à la 70ème et ça c’est mal. A lui de se racheter mercredi à Milan en inscrivant un doublé. Oui, rien que ça.

VILLA (remplace FABREGAS à la 65ème) : et si David Villa était devenu un joker de luxe, à défaut d’être un bon titulaire ? C’est vrai qu’il est un peu tôt pour se poser la question car la carrière du joueur lui donne encore du crédit mais quand on pense que l’espagnol n’avait plus marqué en Liga depuis le 24 septembre… En tout cas une superbe entrée ponctuée d’un but, c’est tout ce qu’on lui demande.

Hristo vous offre les images du match et vous dit à mercredi pour le match à Milan à moins que Fernando Nandrolonas…

Analos besos créatinos moustachos au junky alcoolique préféré des français, le magnifique Yannick Noah, génialissime tennisman devant l’éternel. La France t’aime Yannou, sois-en fier et reste roots man, à 50 ans ça te va si bien.

Hristo Mario

Hristo est désormais on the web :

Hristo ayant troqué son Atari 500 pour le tout dernier IBM 5100 de 1983 comprenant le lecteur cassette et une mémoire vive de 8ko (c’est le vendeur qui le lui a dit lorsque Hristo a sorti le chéquier), Hristo est désormais gaillard informatiquement parlant.
C’est pourquoi Hristo a décidé de créer son propre compte Twitter, même s’il ne sait pas encore à quoi cela pourra lui servir.
Hristo est aussi sur facebook, où une page spéciale Blaugrana Académie est désormais disponible.
Alors si tu es beau (ou belle), jeune, riche et intelligent(e) et que tu like le FC Barcelone et la Blaugrana Académie, viens poquer Hristo mais pas trop fort quand même (Hristo n’a aucune idée du sens de la phrase qu’il vient d’écrire mais le service web-marketing lui a dit que c’était une tactique géniale, comme un symbole du 3-4-3 de Guardiola).
Et même si tu es moche, vieux (ou vieille), pauvre et complètement abruti(e), tu peux quand même cliquer sur les liens ci-dessous pour que l’éditeur, ce bel homme, puisse enfin se payer une nouvelle voiture.