La Blue Moon Academy en a mis partout mais note tout de même City – QPR (3-2)

« Gagner n’est pas tout, mais l’effort qu’il faut fournir l’est » Zig Ziglar.

« Gagner n’est pas tout, mais enfoncer un tronc d’arbre dans les anus Raides et vils l’est » Nigel de Jonc.

Avant-match :

Près d’un demi-siècle que les supporters Citizens attendaient ça. Quarante-quatre longues années, pour être précis, que les hommes et femmes du bon côté de Manchester rongent leurs freins en enviant leurs voisines. 528 mois de galères, de descentes en Championship, de remontées en Premier League, de frustration pendant qu’à quelques mètres de là des Sheringham ou encore Solskjaer soulèvent trophées sur trophées. Approximativement 16.000 jours d’attente allaient être balayés en ce dimanche 13 mai 2012. Capt’ain « Univers » Vinz allait soulever le trophée de champion d’Angleterre dans un « Etihad Stadium » chauffé à blanc et ainsi faire sombrer Nigel dans plusieurs mois d’extase et de jouissance (pour l’alcoolisme et autres divers addictions, c’est déjà fait depuis longtemps).

Evidemment, Nigel sait déjà ce que sera le premier argument des anti-Citizens primaires. Bien entendu, City n’aurait certainement pas gagné le championnat sans l’apport des millions de Mansour. Evidemment, beaucoup des joueurs du beau Roberto pourraient être définis comme des mercenaires sans amour du maillot, sans respect des supporters, ni de leur ancien club (qui crie ostensiblement Samir derrière Nigel ?). Bien entendu, cette victoire est celle de l’anti « fair-play financier » si cher à Mich-Mich… Mais tu-sais quoi, cher lecteur ? Nigel s’en moque comme de sa dernière sodomie (une question d’habitude) et emmerde tout le monde.

Dans le même temps, tu pourrais, cher lecteur, toi qui es très attentif au calendrier, préciser à Nigel que ce titre n’est pas encore gagné, et qu’il faut encore battre QPR en cet après-midi ensoleillé. Nigel t’insultera tout d’abord en pestant contre le fait que tu gâches son euphorie, et argumentera par la suite en t’exposant mieux le problème. City doit battre QPR, à domicile, en sachant que :

– Les Citizens sont, cette saison, invaincus à domicile.

– Aucune absence n’est à noter côté Citizen.

– QPR est actuellement 17ème de Premier League.

– QPR alignait la semaine dernière Taye Taiwo ainsi que Djibril « le fragile » Cissé, au coup d’envoi.

Le match :

Comme Nigel le précisait un peu plus tôt, les Citizens abordent cette rencontre historique avec toutes leurs armes. C’est donc avec les mêmes acteurs que lors des dernières rencontres que le beau Roberto compte venir à bout des Rangers du bois de Boulogne. Une équipe qui est invaincue depuis plus d’un mois maintenant et qui a réussi l’exploit de remonter huit points aux Raides et Vils dans cette même période. Nigel va donc vous faire la même liste que depuis cinq académies : Joe Hart aux cages, un axe défensif Cap’tain Vinz/Lescott, Clichy et Zabaleta sur les côtés, Yaya et Barry pour récupérer au milieu et relancer le quatuor offensif Silva-Samir-Carlito-El Kün. En gros, ça donne un truc du genre (attention, match de gala oblige, Nigel sort les grands moyens) :

Une erreur technique a obligé Nigel d’improviser pour la photo de Yaya, désolé.

Pour rester dans les habitudes des dernières joutes, Nigel ajoutera un petit mot sur l’adversaire de l’après-midi. Non pas que Nigel connaisse bien cette équipe de QPR (Nigel vous rappelle son statut de footix, ne lui permettant d’exposer que les équipes à 4 étoiles dans Fifa), mais une équipe qui se permet d’aligner Taye Taiwo, Joey Barton et Djibril Cissé dans le même onze mérite l’attention (la compassion, souffle-t-on à Nigel…). Recherche de l’équipe la plus faible tactiquement dans l’histoire du football moderne ? Signature d’Alain Roche comme recruteur ? Paris perdus ? Drogues dures ? Les raisons logiques seraient nombreuses pour justifier de tels choix, mais après quelques recherches, il semblerait bien que ces décisions aient été, en fait, des choix délibérés… Difficile à croire tout de même pour Nigel (qui pourtant s’y connait particulièrement bien en masochisme)… En tout cas, ça donne ça :

Live différé :

-3’ : A noter qu’une (inimaginable) contre-performance des Citizens n’offrirait pas forcément le titre aux voisines, qui doivent tout d’abord se défaire de Sunderland… Bon ok, cette remarque est inutile, les Citizens vont gagner, « et pis c’est tout ».

-2’ A noter le retour de Super Mario sur le banc Citizen. Après le retour de Carlito, il y quelques semaines, le beau Roberto expose au monde entier la plus petite paire de testicule avec fierté. Soit dit en passant, Super Mario est solidaire, et, ne voulant pas que son coach soit la seule risée des connaisseurs, arbore une crête blonde des plus vomitives.

-1’ : A noter enfin, que Djibril arbore la même crête… Y-aurait-il une corrélation entre cette coupe de cheveux et le QI exceptionnellement faible des deux hommes ? La NASA aurait déjà effectué quelques tests sur des chimpanzés… Avant de découvrir que les animaux étaient bien trop malins pour être représentatifs des deux mecs cités précédemment…

0’ : Coup d’envoi pour Djibril.

0’08’’ : Premier ballon pour Taiwo, tout seul, qui allume les yeux fermés en direction de Joe… Taye avait vraiment manqué à Nigel.

15’ : Le match est, pour l’instant, un total attaque-défense, mais en assez chiant. Les Citizens s’engouffrant, comme souvent, dans l’axe et peinant à trouver des solutions.

17’ : La solution pourrait venir du fait que le gardien adverse – Kenny – semble d’une faiblesse non négligeable.

18’ : El Kün déborde sur le côté gauche et tente de centrer. Le ballon, contré par un défenseur, revient sur « Sergendre » qui a une deuxième chance, alors que les défenseurs adverses demandent un hors-jeu(.net). Le deuxième centre de l’argentin sortira en six mètres, mais Nigel tenait ici à noter la performance de la défense adverse qui ne connait même pas la règle du hors-jeu(.net)… Les recrutements commenceraient à prendre tous leurs sens.

24’ : Djibril, dans son style si… (Moche ? Dégueu ? Ignoble ? A vomir ? Qui-n’a-rien-à-faire-au-haut-niveau ?)… particulier, protège bien son ballon et obtient un bon coup franc aux 25 mètres. Le… (Connard ? Handicapé ? Cul-de-jatte ? Mec-qui-n’a-rien-à-faire-au-haut-niveau ?)… français arme une frappe… (Moche ? Dégueu ? Ignoble ? A vomir ? Qui-n’a-rien-à-faire-au-haut-niveau ?)… à ras de terre, sur laquelle Joe se couche bien.

27’ : La domination Citizen est totale, mais leur jeu manque vraiment de mouvement dans les 30 derniers mètres pour mettre en danger les Rangers.

31’ : Pendant ce temps-là, Arsenal perd sa place en C1. Pendant ce temps-là, Rooney ouvre le score et offre, pour l’instant, le titre aux voisines. Et Nigel, pendant ce temps, tournait la manivelle… Et Nigel, pendant ce temps-là, chantait dans les bois…

32′ : Pendant ce temps-là, à Vera Cruz… Ok, Nigel arrête.

34’ : La rencontre devient stressante pour Nigel et tous les supporters Citizens, d’autant que Yaya, semblant touché, s’apprête à sortir.

35’ : En fait, non, ça a l’air d’aller pour Yaya… L’ivoirien en a vu d’autre (Eh oui, Nigel a fait l’école des blagues Laurent Ruquier)…

36’ : Eh bah si, en fait Yaya est bien blessé et devrait laisser sa place à Nigel (l’homo) dans quelques instants.

39’ : Bon travail de Silva sur le côté qui sert Yaya dans la surface. L’ivoirien, sur une jambe, lance bien Zabaleta qui se retrouve seul face à Kenny. L’argentin frappe en force sur le gardien qui tente de claquer le ballon… mais pas trop, parce que sinon, il pourrait se faire mal aux doigts. Le cuir retombe finalement en deuxième lucarne. Premier but de la saison pour le Zab’, le plus dur semble fait. Maintenant on fauche, on tue, on mine en touche s’il faut, mais putain les mecs, pas de connerie ! 1-0.

40’ : Yaya semble avoir retrouvé quelques sensations grâce à cette passe décisive et continue de se battre.

44’ : Nigel (l’homo) in, Yaya out. L’ivoirien aura fait durer le suspense, mais sort finalement peu après avoir offert le but au Zab’. Yaya fut définitivement l’homme de cette fin de saison, et si Nigel n’a pas toujours été tendre avec lui ces derniers mois, il reconnait l’énorme influence de l’Ivoirien sur les dernières performances Citoyennes.

Mi-temps : Booon… Ca sent plutôt bon, là… 1-0, le plus dur semble fait… Ne reste plus qu’à se démerder pour passer 45 minutes sans se prendre de but… Face à une équipe alignant Djibril Cissé en pointe… OK Nigel vous l’avoue, il a déjà débouché sa deuxième bouteille de champagne (La première, vidée, est déjà « insérée » en lieu sûr).

48’ : Putain. Putain. Putain. Putain de putain. Sur un long ballon de Wright-Phillips, Lescott anticipe la trajectoire du ballon comme il sait si bien le faire (soit comme un autiste) et est trop court pour bien intervenir. Sa tête n’a donc aucune allure et part vers l’arrière pour lancer Djibril, tout seul… Comme en plein cauchemar, Nigel voit « le fragile » ajuster Joe d’une frappe en force (Ah bon ?), et brise sa bouteille de champagne… La première suce-citée, malheureusement pour l’anatomie de Nigel. 1-1.

51’ : Coupable d’un coup de coude sur Carlito, Joey Barton est expulsé par l’arbitre. Le coup n’est pas aussi flagrant et esthétique que d’habitude de la part du milieu anglais, qui, se rendant bien compte de l’imperfection de son geste, se rattrape en assénant une belle béquille à El Kün juste avant de sortir. Nigel en a vu de belles avec Super Mario cette saison, mais est toujours admiratif devant une si belle démonstration d’imbécillité… Chapeau l’artiste.

60’ : Carlito, bien servi dans la surface, allume Kenny qui repousse à trois mètres de ses buts sur un de ses défenseurs, qui remet, de la main, le ballon à El Kün, qui, à cinq mètres des buts adverses est foutu de rater en allumant Kenny… C’est quoi cette action, sérieux ? Nigel devient fou et s’arrache les cheveux…

61’ : Buffering… Putain de streaming arménien de merde ! C’est vraiment pas le moment…

65’50’’ : Aah… La retransmission revient enfin… C’est qui ce mec, là ? Ne-dites pas à Nigel que c’est Armand Traoré qui est rentré en jeu pour QPR?

66’ : Mais oui, c’est bien lui… Mais attendez, si c’est bien lui, pourquoi vient-il de fumer Cap’tain Vinz ?… Bon, Nigel ne va pas s’inquiéter, si tout va bien, son centre devrait partir dans les tribunes… Mais… Mais… Pourquoi ce centre est-il sur le terrain ?… Et plutôt bon en plus… Pourquoi y-a-t-il un mec tout seul au deuxième ?… Mackie marque. 1-2. Nigel vous remet dans le contexte. Les Citizens jouent le titre, ont 75% de possession, 16 frappes à 3, à ce moment du match… Mais les Citizens sont en passe de laisser filer le championnat sur un but de Djibril offert par Lescott, et un but offert par Traoré après avoir fumé Cap’tain Vinz… Nigel ne se pince même plus… C’est à coup de poêle à frire dans le nez qu’il vérifie s’il ne rêve pas…

69’ : Dzeko in, Barry out.

75’ : Super Mario in, Carlito out.

78’ : Dzeko, bien servi aux six mètres, frappe. Mais Kenny sort bien la frappe du bosnien…

82’ : Dzeko, bien servi aux six mètres, frappe. Touche…

83’ : Nigel s’excuse si son analyse semble pauvre depuis cette 66ème minute. Mais depuis, les notes de Nigel, habituellement si propres et ordonnées, ne sont plus qu’on vulgaire torchon rempli d’insultes sur Lescott, sa mère et sa descendance sur 67 générations.

85’ : Une petite stat pour le plaisir : 30 tirs à 3 pour les Citizens. 19 tirs cadrés à 3… Score : 1-2.

86’ : P****n de s*******e de f*******e d’e****é de sa p****n de r**e de m***e (extrait de l’Ode à Lescott, de Nigel de Jonc).

88’ : Nigel n’a plus qu’une envie : Eteindre son écran et sombrer dans l’addiction aux drogues dures… Malheureusement, l’écran n’est à portée ni de main, ni de pied, et c’est pas avec six seringues dans chaque bras que Nigel va trouver la force de bouger…

89’ : Les Citizens obtiennent de nombreux corners, mais Silva les tire tous dégueulassement.

91’ : Enième corner de l’espagnol, bien repris par Super Mario. Malheureusement, Kenny sort l’arrêt de sa carrière et dévie à nouveau en corner.

92’ : Enième (+ un) corner de Silva pour Dzeko, esseulé dans les six mètres, qui ajuste sa tête piquée et redonne espoir à tout un peuple. Nigel reprend du cheveu de la bête (Nigel ayant actuellement plus besoin de cheveux que de poils… La calvitie, tout ça, tout ça…). Et pourquoi pas ? 2-2.

93’ : Soit dit en passant, les corners de Silva sont magnifiques. Ils sont tous magnifiques, l’ont toujours été, et Nigel l’a toujours dit et appuyé.

93’ : C’est fini à Sunderland sur la victoire des raides et vils 0-1. Les joueuses de Sœur Alex se congratulent et attendent, impatients, de pouvoir laisser éclater leur joie.

94’ : Oh oui ! Oh oui, que c’est bon. Nigel en perd ses mots, en même temps que sa capacité à contracter son sphincter. El Kün accélère à 30 mètres des buts adverses. Après un relai poussif avec Super Mario, l’argentin récupère, élimine un défenseur d’une belle feinte de frappe et enfin, crucifie Kenny qui couvrait son angle comme une ombrelle couvrirait P. Menes. 3-2. Nigel ne peut même plus regarder l’écran, chacune des images qu’il voit lui offrant un orgasme : El Kün courant euphorique, ses coéquipiers lui sautant dessus, le beau Roberto en larmes dans les bras de son adjoint, les supporters Citizens fous de joie ; dans le même temps, les supporters raides et vils sont fous de tristesse, Patrique Evra livide. Que c’est bon.

95’ : Sur l’engagement, les joueurs de QPR, qui savent qu’ils sont de toute façon sauvés, envoie le ballon à Joe, qui aura la chance de toucher la dernière balle de ce championnat historique.

Fin du match : Oh que c’est bon. On aurait demandé à un auteur de série Z d’écrire le scénario de cette Premier League, il en aurait été de même. Une victoire à la dernière seconde de la dernière journée, pour bien la mettre jusqu’à la gorge aux voisines, et ainsi ne les devancer qu’à la différence de buts, quelle extase! Nigel essaiera de se calmer afin de vous délivrer une analyse un peu plus poussée de cette saison lors de son bilan de l’année, car pour l’instant, sa vision est bien troublée par l’euphorie  et l’excitation…  Nigel se demande encore ce qui lui offre le plus cette excitation ? Gagner ce titre tant attendu ? Le gagner à une minute de la fin ? Le gagner à la différence de buts devant les voisines ? Imaginer la tête de Tonton Arsène et ses copines devant l’interview de Samir ? Imaginer la réaction de Luke Seafer, et pouvoir, ainsi, enfin ressortir la fameuse blague de Juillet 2000… Mais si, vous savez : « Comment fait-on pour reboucher une bouteille de champagne ? » Et bien messieurs-dames, ne demandez plus aux italiens, allez plutôt voir du côté du royaume d’Hadès poser la question à Luke Seafer.

Les championnes : 

J. Hart (3/5) : QPR a frappé trois fois au but, QPR a cadré trois fois, QPR a marqué deux fois. Joe aura donc effectué un arrêt du match (sur une frappe de Djibril, qui plus est), et c’est tout. Il ne peut pas grand-chose sur les deux buts qu’il prend, mais n’était, à nouveau, pas des plus sereins dans ses relances au pied. Un bon point pour finir, un mec qui a pris un but de Djibril prend forcément un coup au moral, et ça, c’est une bonne nouvelle pour l’équipe de France dans l’optique (2000) de l’Euro.

Cap’tain « Univers » Vinz (4/5) : Cap’tain Vinz ne boxe plus dans la même catégorie que le reste des êtres-humains. Définitivement homme de la saison côté Citizen (il remerciera d’ailleurs Silva de sa deuxième moitié de saison plutôt moyenne), le belge a éclaboussé de sa classe la Premier League et en remporte d’ailleurs le titre (amplement mérité) de meilleur joueur. Même si cela lui fait mal au cœur, Nigel est obligé de mettre -1 à Cap’tain Vinz, étant donné le viol que lui a asséné Traoré sur le deuxième but de QPR (« asséner un viol »? Nigel vérifiera auprès du Planning Familial…).

J. « Super Connard » Lescott (1/5) : Tout y est passé. De la 66’ à la 92’, toutes les insultes y sont passées. Dans toutes les langues, sur toute sa famille, sur toutes ses générations passées et futures. Nigel avait déjà attelé sa monture et bandé son arc afin d’aller punir le « grand-moche ». Son anticipation d’autiste sur l’égalisation fut l’image la plus choquante dans l’esprit de Nigel (depuis cette frappe de Francis Llacer) et le restera surement longtemps. Heureusement pour lui, la fin du match donne encore quelques années de répit à Joleon (simplement quelques années, car à la vue de l’avancement de sa tumeur au front, la fin ne devrait plus tarder), mais tout de même : quel connard !

G. Clichy (3/5) : A joué ailier gauche comme souvent en cette fin de saison. Ce qui est pratique dans ces cas-là, c’est qu’à fortiori, il défend moins, et permet donc à Nigel de salir moins souvent ses sous-vêtements. Avec le recul, Gaël aura quand même fait une saison bien au-dessus de ce que Nigel pensait qu’il pouvait faire… M’enfin, ça, Nigel y reviendra dans son bilan de la saison (Quel talent de « teasing » chez ce Nigel !).

El Zab’ (4/5) : L’absence de Micah Richards durant cette fin de saison avait beaucoup inquiété Nigel, tant le camion anglais semblait important dans le dispositif du beau Roberto. Malgré tout, El Zab’ aura offert des prestations plus que satisfaisantes, avec notamment une capacité offensive très intéressante, et une fin en apothéose avec ce match durant lequel le premier but de sa saison aurait dû offrir le titre sans souci…

G. Barry (2/5) : Absent dans la récupération. Le fait que ce soit, à priori, Taye Taiwo qui s’occupe des entrainements de relance à QPR n’ayant certainement pas aidé. Il n’empêche que Gareth fut invisible en ce dimanche de fête. Pour preuve, c’est lui que le beau Roberto a décidé de sortir pour faire entrer Dzeko (69’).

Yaya Toto (4/5) : L’homme de cette fin de saison. Malgré sa sortie à la 44’, Yaya fait quasiment la différence à lui tout seul grâce à sa passe sur le premier but (le reste de la différence étant fait par le faible Kenny), alors qu’il jouait, à ce moment-là, sur une jambe. Après son doublé de la semaine dernière, Yaya confirme son rôle d’homme providentiel du beau Roberto.

S. Nasri (-3/5) : Bon, on va encore dire que Nigel est de mauvaise foi, et que de toute façon, il déteste ce joueur. Oui, et ? Une fois n’est pas coutume, Nigel justifiera tout de même sa notation du jour :

– Evidemment, la note part de 1/5, étant donné la prestation exécrable (qui a dit habituelle ?) de Samir.

– -1 point, parce que quand tu tentes deux frappes de 25 mètres et qu’elles partent toutes les deux dans les tribunes, tu t’arrêtes après, normalement…

– -2 points, parce que Nigel veut bien accepter et pardonner pas mal de choses… Mais se faire fumer par Taiwo (37’), c’est vraiment pas sérieux…

– -1 point, pour le plaisir et parce que ça fait jaser.

D. Silva (3/5) : Malgré sa fin de saison à des années lumières de ce qu’il proposait en début de saison, Silva offre tout de même le but de l’égalisation à Dzeko (en confortant ainsi sa place de meilleur passeur de la League), et s’assure ainsi la moyenne. Et puis, de toute façon, depuis sa prestation de novembre à Old Trafford, Nigel doit bien vous avouer que Silva est devenu quasi-intouchable à ses yeux… Et ce pour plusieurs années encore…

Carlito (2/5) : Mouais… Pas grand-chose à dire… A fait expulser Barton grâce à un beau plongeon directement issu de l’école Bilic… Sinon, footballistiquement parlant, Carlito n’aura pas apporté grand-chose…

El « God pour l’occasion, et pour un petit moment » Kün (5/5) : Tout au long de la saison, Nigel a vanté la capacité de l’argentin à se battre jusqu’au bout, à ne jamais rien lâcher mais également à beaucoup croquer. Ce match est tout un symbole de cette saison. Entre son incroyable raté (60’) et la grande opiniâtreté dont il a fait preuve pour aller chercher la victoire en toute fin de match, « Sergendre » a parfaitement justifié 10 mois d’analyse de Nigel. En tout cas, ce but le fait rentrer dans l’histoire des Citizens, de la Premier League mais aussi et surtout dans le panthéon du football de Nigel aux côtés des grands Denis Law, Mickaël Madar et autre Pascal Nouma.

Les championnes – mais qui se sont moins fatiguées – :

Nigel (l’homo) (3/5) : En concurrence avec Barton pour le prix du plus gros bâtard sur le terrain, Nigel n’aura pas fait illusion, l’anglais le mettant à l’amende.

E. Dzeko (-/5) : Merci Edin pour ce but, et adieu.

Super Mario (-/5) : Aura tenté, comme toujours, de faire la différence tout seul. Heureusement, son contrôlé raté sur la dernière action le force à remiser sur El Kün pour la suite connue.

Voilà, voilà. Le titre tant attendu est là, et n’aura coûté qu’un petit milliard à Mansour, M. Platini loves this. Dans l’euphorie, Nigel ne se risquera pas à une analyse plus poussée pour le moment, et attendra plutôt d’être à tête (et pas seulement) reposée. En attendant, il te salue bien, cher lecteur, et te donne rendez-vous dans quelques temps pour le bilan de cette saison magique, et bien entendu la saison prochaine. Nigel finira tout de même cette académie par un salut anal, mais des plus courtois, à tous les supporters raides et vils et plus particulièrement Luke Seafer et Gundul (Nigel, champion, peut bien se permettre un petit message perso).

Bonus Coach :

Nigel souhaite un grand courage à ces deux entraineurs pour les explications tactiques.

Bonus Supporters :

Exclusif ! Marine Le Pen serait en fait Citizen !

Nigel de Jonc

Nigel est supporter Citizen, il est donc ultra-riche (qui se ressemble, s’assemble… Ainsi les gentils supporters barcelonais sont tous gentils, les méchants supporters madridistes sont tous méchants et ceux d’Arsenal ont entre 6 et 12 ans), merci de vous inquiéter. On ne peut malheureusement pas en dire autant de tout le monde en ces temps de crise… horsjeu.net a besoin de vous pour survivre, d’ailleurs le chefredac vous exprimera ça bien mieux que Nigel ici.

Pour ce qui est de contact, Nigel n’est pas fou et ne donnera pas le bâton aux fans de Samir… Ainsi, point de Facebook ni de Twitter… Nigel étant resté très vieux jeu, vous pouvez toujours contacter votre serviteur par minitel – au 3615-pédophile-et-fier-de-l’être – ou par la poste – au Cellule 36 (entre Brandao et Tapis), 1er étage, Les Baumettes, 13009 Marseille