jeanclolere

Jean confond Lego et Playmobil mais trouve les deux tout aussi statiques.

 

L’Histoire : 

Depuis une semaine, Dortmund a repris la main sur la Bundesliga. Ce qui n’était plus arrivé depuis la victoire chez les ennemis Munichois. Entre temps, Dortmund s’est aussi offert une qualification en demi de la coupe d’Allemagne. Un parcours sans grand danger jusque-là, aucun but encaissé contre Sandhausen, Dresden, Kiel et Düsseldorf (Jean avoue que le match contre ces derniers était plus dur et les tirs-aux-buts ont sauvé la mise). Contre Kiel, Perisic a rappellé les meilleurs moments de son début de saison : 1 but et deux passes décisives. Il pensait que cela serait suffisant pour être titulaire. Jürgen a finalement dit non. Le côté gauche est dédié à Großkreutz.

En face, Leverkusen a pu se reposer en milieu de semaine. Leur début de saison mitigé a été l’occasion d’une élimination au premier tour contre Dresden. Au classement, Robin Dutt continue a payer le prix de ces difficultés au démarrage et stagne à quelques points du « Fantastischen vier », coincé entre Hannover et Bremen. Sinon, Ballack est sur le banc. Voilà ce qu’il faut savoir sur l’équipe pharmaceutique. Ah oui, ils sont en 1/8ème de Ligue des Champions. Mais ça ne compte pas, ça. Et ils jouent en bleu, comme une provocation dans l’antre des Borussen.

 

Le combat :

Robin Dutt a parfaitement compris comment jouer contre le Borussia et a failli réussir son coup en première mi-temps.

Dès le début, le BVB ne se pose pas de question et domine dans la possession et sur le terrain. Leverkusen joue à dix en défense. Le match est verrouillé. Il ne se passe pas grand chose. Dortmund tente quelques frappes qui sont aussi efficace qu’une batterie anti aérienne. Artificiers en chef : Kuba, Großkreutz et Kagawa.

Une demie-heure après, les décalages sont aussi rares et Jean fait comme son équipe. Il s’endort. Son streaming aussi. Seul le multiplex permet de conserver des moments d’éveil. Schürrle et Kiessling y font peser l’inquiétude. À la fin de la première mi-temps, Leverkusen pourrait repartir avec l’avantage. Robin Dutt a réussi son coup. Dortmund a baissé le pied suite à sa domination stérile et Leverkusen joue plus offensif, vraiment plus offensif.

Mais Shinji punit les Bleus. À lui seul, il se dégage un chemin tortueux et achève Leno. 1-0. L’arbitre n’attend pas pour siffler la mi-temps.

La deuxième mi-temps n’est guère plus dynamique. Leverkusen reprend sur de bonnes bases et est refroidi par une passe de Bender vers Lewandowski, ainsi que plusieurs arrêts de Weidenfeller. La meilleure occasion intervient aux alentours de la 70′. Kiessling effectue une belle tête, repoussée de justesse par Leno. Kagawa est le seul sur le terrain à faire des choses à peu près bien.

Même Jürgen s’est endormi sur le banc. Il attend un long moment avant de faire quelques remplacements. Pour finir, Barrios, Perisic et Leitner viendront saluer le public sans apporter de franche folie.

Oui, Jean s’est un peu emmerdé aujourd’hui. Mais oui, Jean est encore en tête de la Bundesliga et avec trois points supplémentaires. C’est tout ce qui compte pour cette fois. Surtout que l’autre Borussia, le faux, affronte Schalke.

 

Les soldats :

Weidenfeller (3/5) : Leverkusen lui a pas demandé grand chose, et il l’a fait, quitte à prendre des coups de pieds sur la tête.

Piszczek (1/5) : Le Polonais est un mystère, en ce moment. Un mystère agaçant, passif, démotivé.

Schmelzer (3/5) : Pas loin de marquer le but de son année. Sa blonde crinière s’est baladée sur tout le côté gauche, jusqu’à Corluka.

Subotic (3/5) : Quand il fait des erreurs, il se rattrape de suite. Il a joué propre, sans prendre de risques, comme il fallait.

Hummels ( ?/5) : À la 70′, Jean a réalisé qu’il n’avait pas entendu son nom de tout le match. Vingt minutes après, même constat. C’est dire l’impact offensif du Bayer.

Bender (3/5) : Ah, cela fait plaisir de le revoir sur le terrain. Il a couru partout, il a centré, il a couvert Piszczek, il a fait ce qu’il sait si bien faire, même contre son frère.

Kehl (2/5) : Pas très convaincant aujourd’hui, avec quelques fautes pas très utiles.

Kuba (1/5) : Il a commencé son match comme précédemment, avec une énorme envie de courir partout. Puis il a raté son centre et a disparu du radar, incapable de faire la différence à lui seul.

Großkreutz (2/5) : Jean doit l’avouer, Kevin n’a pas été très en forme. Il manque un duel pas très compliqué face à Leno et a souffert devant Corluka pendant les ¾ de la rencontre.

Kagawa (4/5) : Sans lui, ça se terminait à 0-0. Les autres autour de lui n’étant pas d’humeur, il a dû tout faire tout seul. Donc il a tout fait tout seul. But et passe décisive, en quelque sorte.

Lewandowski (3/5) : Toujours aussi impactant sur la défense. Mais il a presque trop confiance en lui-même et se la joue parfois trop facile.

 

Les réservistes :

Barrios : Hors-jeu.

Perisic : Il a autant attendu sur le bord du terrain pour rentré qu’il a attendu sur le terrain d’avoir quelque chose à faire.

Leitner : un match de plus à ranger dans ses jolies stats de la saison.

 

Jean Colère.

 

Jean n’a pas de résumé complet à offrir pour le moment, mais il fournit quand même le but de Shinji Kagawa avec un énorme bandeau moche.

Il vous rappelle au passage qu’il passe parfois faire un tour sur Facebook. Par contre, par la peine de le chercher sur Twitter. Demandez plutôt à BundesligaFR pour avoir les dernières Nachrichten.

Enfin, Jean continue de répéter en 2012 qu’un abonnement à Horsjeu pas net est une excellente idée. Comme s’abonner au Tigre. Vous pouvez bien faire les deux en même temps.

Mit analen Küsschen.

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