La Paillade académie note Montpellier – Ajaccio (3-0)

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« Le Marcelin monte à paris pour *$*€€3&& le PSG »

« Il est l’or, mon senior »
Ivo Livi.

Tic-tac, voici la trotteuse qui trotte, trotte, trotte. Tic-tic-tac, c’est la musique du destin qui se met en marche, de la chevauchée qui s’égrène lentement mais bien sûrement. On a sorti les calepins pour noter le rendez-vous, choper son cellulaire pour se booker sur l’event, on a sorti les godets du placard, les bières du frigo, et on attend.

Ça fait un bout de temps que ça dure cette histoire, comme un symbole de plat qui se mange froid. Les points de suture sur le derche sont à peine enlevés, la douleur est restée, lancinante, le carnage a laissé des traces. Mais voici que l’oracle nous donne une seconde chance, un ultime recours pour rendre magnifiques nos illusions.

Ça pourrait prendre des accents mythologiques ce machin, aux accents de David contre Goliath on pourrait dire non ? Ou bien on pourrait en appeler au Père Perraud pour attraper une allure de Petit Poucet contre l’ogre et ses bottes de sept millions de briques.

Dieu que la danse qui nous est promise semble périlleuse, mais dieu qu’elle nous ferait presque dire qu’elle en vaut la chandelle, qu’elle pourrait nous emporter dans son tourbillon lunaire. Prétentieuses les visées des petits ? Assurément. Mais à la fois tellement nobles, tellement à la hauteur de leur saison, et surtout tellement légitime comme aboutissement de cette série post-mercato parfaite. Alors oui, Ô Paillade, tes supporters, tes fanatiques de la première heure, tes guerriers fidèles, oui tous ceux-là seront à tes côtés, fidèles et sans limites dans leur passion. Et si la montagne qui se dresse devant toi te semble infranchissable, ils te hisseront au sommet à coups de chants patriotes et de banderoles humides, et t’emmèneront jusque dans la vallée des Elysées, celle où seuls les élus ont leur place.

Mais avant de voir cette fantasmagorie envoûtante se réaliser, il fallait se défaire de ces diables de Corses, tout aussi fiers et vivants que leurs amis continentaux. Marcelin s’est posé franco sur le sofa, muni d’une bonne dizaine de vingtaine de douzaine de packs de bière. Il fallait se restreindre, personne n’avait voulu participer à la fête.

Et diantre que ce match fut solide, tout aussi abouti que les précédents. On s’acheminait à nouveau vers une victoire à la baignoire commune turque, où tout le monde se jette pour choper le canard au fond du goulot. Marcelin voyait déjà l’avenir au fond de ses Kro vides, et pensait déjà à ce dix-huit février de malheur. Mais peu importe, il suffit aux petits de quatorze minutes en seconde période pour faire la différence. Sauf que le coup d’accélérateur dura un peu plus longtemps que prévu, et ce fut trois pions qui passèrent dans la mouille des insulaires.

Place maintenant au Parc, au métro et à la Porte de Saint-Cloud. Notez que sauf contretemps catastrophique, Marcelin y sera. L’occasion de lancer un grand-jeu concours : trouver Marcelin dans Paris, et il vous paiera un martini Bruno.

Les légionnaires :

Jourdren (2/5) : Comme un symbole de défense solide, ou d’attaque muette, il n’a jamais eu à s’employer. Frustré, il tenta de créer des actions dangereuses à lui tout seul pour les stopper ensuite : le syndrome du sapeur-pompier a frappé Joujou.

Bocaly (2/5) : Son couloir est resté vide quasiment tout le match, ce qui pose le problème suivant : où étais-tu, Gary ?

YangaMbiwa (3/5) : La dépression du chômeur touche aussi Mapou, qui n’était pas dans son assiette hier soir. Gageons qu’il le sera la semaine prochaine.

Stambouli (4/5) : Loulou nous disait qu’il méritait sa gâche. Marcelin rejoint son comparse sur la question mais émet une espérance : pourvu qu’il ne la gâche pas, sa gâche.

Bedimo (4/5) : Une prestation solide qui mérite les applaudissements de Marcelin. Son activité débordante comme le bassin de Thau provoque le pénalty.

Marveaux (3/5) : Bon, c’est pas un mauvais match de la part de Sylvain. Mais c’est pas bon non plus hein. Enfin, c’est du Marveaux, quoi, c’est bieng mais c’est pas bieng. Hips

Estrada (3/5) : Une activité intéressante en deuxième période et une ouverture lumineuse pour Giroud. Et les CPA ? Le tabou est laid.

Cabella (5/5) : Comme un symbole de vengeance post-natale, il fait un match superbe contre la ville où il vit le jour. C’est bieng.

Belhanda (4/5) : Un retour tout simplement réussi pour le feu follet des bas fonds. Sublime technique qui, parlons-en, plaît fortement à Mireille.

Utaka (1/5) : Allégorie du gaspillage, ennemi d’Eva Joly, ampoule qui consomme plus que ce qu’elle n’éclaire, bonjour le cumul des mandats.

Giroud (6/5) : Un autre match magnifiquement sérieux de notre ami Olive, un but à la clé, des stats qui font même peur à Christine Boutin. On va nous le piquer, c’est sûr.

Les intermittents du spectacle :

Camara : La dernière roue du carrosse à l’arrière-train qui traîne sur la banquette arrière.

Saihi : Retour d’un anonyme dans l’ombre de ta mère.

Pas de bonus, mais un malus :

Withney, si tu lis cet article, Serge avait bien raison.

Le bisou, vigneron, Marcelin.

Le service à café vous ramène les images comme des ortolans.

La Paillade Académie est sur Facebook, aimez-la ou quittez-la, fatche de congre.


 

 

3 thoughts on “La Paillade académie note Montpellier – Ajaccio (3-0)

  1. Ah Marellin, tu me boulversifie au plus profond de mon coeur de derrière. Je ne puis en dire plus.

  2. Non§ Les deux frères ont interchangé, Jojo prenait l’apéro avec Marcelin, ligoté et bâillonné, fallait éviter le désastre.

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